in , , , ,

L’une des prières les plus courtes et les plus puissantes

IMPRIMER CET ARTICLE / Faire un don à Lecatho.fr

La « Gloire au Père » est l’une des prières les plus courtes et les plus puissantes que nous puissions faire.

“Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
comme il était au commencement,
maintenant et toujours,
dans les siècles des siècles.
Amen.”

Que faisons-nous lorsque nous prions cette prière ? Le Catéchisme nous dit que la gloire de Dieu consiste à réaliser la manifestation et la communication de sa bonté (voir CEC 294).

Lorsque nous prions le « Gloire au Père« , nous acclamons notre expérience de la bonté de Dieu si généreusement partagée. Le cardinal Raneiro Cantalamessa souligne que la gloire de Dieu n’est autre que celle d’aimer les gens gratuitement. En même temps, il nous rappelle que « le péché fondamental est le refus de glorifier Dieu. En refusant de glorifier Dieu, l’être humain est privé de sa gloire. »

En priant le « Gloire au Père« , nous glorifions Dieu de nous avoir aimés. Nous glorifions le Père lorsque nous reconnaissons que le Père connaît le pire à notre sujet, mais qu’il utilise cette connaissance pour nous aimer encore plus, parce que nous avons besoin qu’il nous aime davantage en tant que ses enfants.

Glorifier le Père, c’est louer le refus du Père de devenir fataliste face à nos échecs. Glorifier le Père, c’est proclamer que nous sommes aimés simplement parce que nous sommes à Lui. Le père Francis Martin a écrit que « la gloire est l’amour qui s’exprime lorsque Jésus se donne en totale obéissance à la volonté du Père« . Prier la « Gloire au Père« , c’est demander que nous soit accordée la grâce de nous donner, comme Jésus, au Père dans l’obéissance totale à sa volonté.

Par « Gloire au Fils« , nous entendons, comme le chante la liturgie byzantine, « Gloire à la présence active de ta providence dans nos vies, ô Christ notre Roi : c’est par elle que tu as réalisé le salut pour tous« .

L’évêque Massimo Camisasca observe que « nous glorifions Dieu en nous laissant entraîner dans l’acte d’amour accompli sur la croix« . Comme le déclare saint Ambroise :

« Je ne me vanterai pas d’avoir été racheté. Je ne me glorifierai pas parce que je suis libéré du péché, mais parce que les péchés m’ont été pardonnés. Je ne me glorifierai pas parce que je suis profitable ou parce que quelqu’un m’est profitable, mais parce que le Christ est mon avocat auprès du Père, parce que le sang du Christ a été versé en ma faveur« .

Rendons gloire à l’amitié du Fils de Dieu avec nous ! Rendons gloire à la Présence réelle et indéfectible du Fils !

Par la « Gloire à l’Esprit Saint« , nous implorons la Troisième Personne de la Sainte Trinité d’entrer dans nos cœurs et de prendre possession de notre être. Car nous savons combien nous pouvons être enclins à être non pas spiritualistes, mais charnels, mondains, vénaux, matérialistes.

À lire aussi | 15 ans après le miracle eucharistique de Podlasie

Celui qui rend gloire à Dieu va à lui dans la connaissance de son incapacité, de son indignité, de son impuissance, de son péché actuel. Lorsque nous nous donnons à Dieu dans ces moments-là, nous le glorifions davantage, parce que nous dépendons de lui pour tout, sans aucune illusion sur notre propre « bonté« .

Nous rendons gloire à Dieu en comprenant que nous dépendons de lui pour tout. Nous avons imploré la poursuite de la transformation.

Cet article a été publié originellement par Aleteia (Lien de l’article).

Publié par Napo

💻Administrateur ▪️
✝ Catholique Royaliste et Social ▪️
✝ Diocèse de Léon 〓〓 ▪️
✝ Adepte de la pensée Déhonienne ▪️
🔗 Liens : https://linkr.bio/lecatho

Qu'est-ce que tu penses de l'article ?

Laisser un commentaire