Le Sacré Cœur de Jésus-Christ règne personnellement sur les individus de différentes manières, voyons ensemble de quelles manières.
1° Par les grâces intérieures qu’il confère, employant ou n’employant pas les moyens officiels qu’il a établis dans l’Église.
2° Par les événements qu’il fait naître et par les conséquences qui en dérivent.
3° Par le miracle proprement dit.
Depuis l’incarnation, la Providence, c’est Jésus Christ. « Sachant que le Père a tout remis entre ses mains », dit saint Jean (Jn 13, 3).
4° Jésus Christ règne en l’Eucharistie et par elle.
C’est le Roi qui est là rachetant son peuple. « Regnavit a ligno Deus » [Venantius Fortunatus, Vexilla regis prodeunt, Hymnus in Honore Sanctæ Crucis]. Là le Roi reçoit les hommages des fidèles sur l’autel et il distribue ses dons royaux surtout dans la sainte communion.
Dieu règne sur l’humanité en Jésus-Christ et par Jésus-Christ
Notre Seigneur est en sa personne le Roi de l’humanité. La nature divine possède essentiellement la souveraineté. La nature divine possède essentiellement la souveraineté universelle.
La nature humaine de Notre Seigneur l’a reçue par communication : « toute puissance m’a été donnée au ciel et sur la terre » (Mt 28,18).
Mais l’autorité et l’exercice de l’autorité appartiennent à la personne.
Absolue est donc l’autorité du Fils de l’homme, comme celle du Fils de Dieu. Ce sont deux noms de la même personne.
Notre Seigneur est de droit divin le « Roi des rois et le Maître des puissants » (1 Tm 6,15) – Ap 19,16), le Roi immortel des siècles (cf. 1 Tm 1,17). La conquête qu’il a faite de nos âmes sur les puissances infernales rend cette autorité plus sacrée.
L’autorité de Notre Seigneur se confond avec celle de la très sainte Trinité.
Dieu nous parle désormais, nous rachète, nous gouverne par Jésus Christ. C’est le médiateur universel.
Il peut déléguer une partie de son autorité à des pouvoirs humains, tant spirituels que temporels.
Jésus Christ règne sur les sociétés. – Les âges chrétiens n’ont pas mis en doute cette royauté, contestée aujourd’hui par le libéralisme et le laïcisme.
Aujourd’hui l’Église est obligée de revendiquer les droits du règne social de Jésus-Christ. C’est ce qu’a fait en particulier Monseigneur Pie.
Au Congrès eucharistique de Fribourg, le 12 novembre 1885, les évêques de Suisse, celui de Cagliari et Monseigneur Koppes, évêque de Luxembourg, adoptent cette formule d’hommage : « Vive Jésus Christ, hostie, je jure fidélité à son règne social ».
Le 21 février 1886, c’est à Quito. Même hommage au règne social de Jésus Christ
Peu d’années après, au Chili, l’abbé Villafuerte publie : Le règne pratique de Jésus Christ.
En septembre 1894, à Turin, les cardinaux, les évêques, et le peuple rendent hommage à Jésus sacramenté,Notre Seigneur et notre Roi.
En France, l’hommage est inauguré dans une chapelle, par Monseigneur Dabert, évêque de Périgueux.
Il est prononcé dans des congres en présence des évêques de Limoges, Valence, Vannes. Il est juré solennellement dans la cathédrale de Blois, par l’évêque diocésain, Monseigneur Laborde, le premier dimanche de l’Avent 1894.
Il ressort de l’encyclique de Léon XIII, sur la constitution chrétienne des États.
L’Église, dans la hiérarchie des autorités, occupe la première place.
1° Elle gouverne directement,tant dans l’ordre spirituel que dans l’ordre matériel qui lui est connexe, la société universelle, dont la fin propre est d’assujettir au divin Roi, par la persuasion et au besoin par des peines, les hommes, soit isolés, soit groupés, de telle sorte qu’ils atteignent la béatitude éternelle.
2° Elle relie indirectement les sociétés passagères (nations, familles, associations) à Jésus Christ, Souverain de l’humanité, en leur dictant les devoirs qu’elles ont vis-à-vis de lui, devoirs dont l’accomplissement donnera la prospérité a ces collectivités, tout en sanctifiant leurs membres.
Mais en déléguant l’Église au gouvernement des âmes, l’Homme-Dieu n’a pas renoncé à l’exercice personnel de son autorité.
La thèse : Le règne social de Jésus Christ.
C’est la formule nécessaire de l’heure actuelle, parce qu’elle est la négation catégorique de l’erreur sociale qui domine la société contemporaine.
« Le salut du monde, disait Monseigneur Gaudenti [de Gaudenzi], évêque de Vigevano (Lettre pastorale, 1889), réside en Jésus Christ, dans la reconnaissance de sa domination, dans ce fait que les individus et surtout les nations se reconnaissent comme ses sujets et obéissent à sa loi... ».
Pour le libéralisme, Jésus Christ peut conquérir les individus, mais les nations l’ignorent, il doit rester en dehors de la société civile.
C’est l’apostasie sociale.
Jésus Christ doit régner sur les sociétés d’abord par l’Église chargée d’enseigner pratiquement les nations, avec le pouvoir général de lier et de délier (cf. Mt 28,19. – Mt 18,18). C’est à l’Église de décider l’étendue de son droit.
Jésus Christ règne aussi personnellement sur les sociétés comme sur les individus.
1° Par ses grâces et inspirations aux chefs des sociétés, dans l’intérêt des sociétés elles-mêmes (cf. les prières de Moïse et de Salomon pour le peuple hébreu). Saint Paul parle de la prière pour les rois et les autorités « afin qu’ils soient bien inspirés et nous dirigent dans la paix » (1 Tm 2,2).
2° Par les événements providentiels.
3° Par le miracle : victoires miraculeuses, guérisons en masse. Exemples : le pont Milvius, Tolbiac, Jeanne d’Arc ; guérison des pestiférés de Rome, sous saint Grégoire le Grand ; guérison du mal des Ardents à Paris.
Les gouvernants, pour le bien commun, doivent s’inspirer de l’esprit chrétien, honorer l’Homme-Dieu dans l’Eucharistie, Marie, sa Mère, ses saints, l’Église, la papauté, les ministres de Dieu et les âmes consacrées.
Le règne eucharistique de Jésus-Christ.
« La grande question, la question vitale du siècle, c’est le rétablissement public et social du règne eucharistique de Notre Seigneur Jésus Christ », disait Monseigneur Ordóñez, archevêque de Quito, au Congrès eucharistique de l’Équateur, le 1886.
En 1894, le cardinal Sancha [y Hervás], archevêque de Valence, développait la même thèse.
Le 6 septembre 1894, au Congrès de Turin, Monseigneur l’évêque de Verceil [Vercelli] prononçait l’hommage suivant : « Oui, Notre Seigneur sacramenté, nous proclamons hautement qu’à vous appartiennent le trône, le sceptre et l’empire du monde entier. Vous êtes la vie des nations catholiques, leur gloire, leur source unique de grandeur et de félicité... que votre règne arrive dans tout l’univers ! ».
L’Évangile ne suffit pas. Sans l’Eucharistie, il ne réalise pas tout le plan de l’union de Dieu avec nous, l’Emmanuel.
C’est une doctrine incomplète et teintée de rationalisme, celle des chrétiens faibles dans la foi qui veulent bien admettre une certaine influence de l’Évangile, voire même de l’Église et du prêtre dans la vie sociale, mais qui déclarent que l’Eucharistie est un mystère d’ordre purement spirituel dont la société civile n’a pas à s’occuper.
L’Église convoque les nations à l’adoration du Christ Roi. « Christum Regem adoremus dominantem gentibus qui se manducantibus dat spiritus pinguedinem » [liturgie].
Napoléon I l’a compris quand, en s’occupant de la restauration sociale, il régla les honneurs militaires dus à l’Eucharistie.
Une société qui ne se prosterne pas devant l’Eucharistie n’est pas une société vivante parce qu’elle n’acclame pas son Souverain sur le trône qu’il s’est choisi pour distribuer la vie.
En quoi consiste le règne social de l’Eucharistie ?
1° L’Eucharistie, canal principal des inspirations divines pour les individus, l’est également pour les chefs chrétiens des États.
Est-ce que tous les saints rois qui ont fait le bonheur de leurs peuples, tous les libérateurs chrétiens, de Pélage à Jeanne d’Arc, et de Jeanne d’Arc à Garcia Moreno, n’ont pas demandé leur sagesse, leur intrépidité et leur constance à l’Eucharistie ?
Sous le chêne de Guernica, durant des siècles, les députés basques commençaient leurs sessions par la messe entendue sous l’arbre vénéré et celui qui n’avait pas communié était privé du droit de vote.
Dans le sacre des empereurs et des rois, dans l’armement des chevaliers, la messe et la communion n’apparaissaient-elles pas comme la sanction des devoirs sociaux acceptés, comme le secours avec lequel ils seraient remplis ?
2° Est-ce que l’histoire, la vraie histoire,n’est pas pleine de grâces sociales, notamment de victoires obtenues de Jésus Christ, imploré dans l’Eucharistie, par la prise de l’épée sur l’autel, par la célébration de la messe avant l’action, par la communion sacramentelle ou spirituelle ?
Est-ce que la seule Espagne ne montre pas en quatre de ses sanctuaires les tabernacles ambulants de ces chars eucharistiques qui longtemps portèrent Jésus-Eucharistie en tête des armées, en témoignage d’une confiance que le divin Roi récompensa souvent par son intervention providentielle.
3° Est-ce que dans les miracles eucharistiques, opérés au cours des siècles, il ne s’en rencontre pas dont la portée sociale est manifeste pour ceux qui savent les étudier comme a fait le cardinal Sancha pour l’Espagne, comme saint François de Sales le proclamait pour Favernay ?
Portée sociale de l’Eucharistie : le sacrifice.
Plus une société est fidèle à son Souverain immortel qui est immolé pour tous sur les autels, plus elle reçoit de bénédictions divines, plus la vertu y fleurit, plus le vice y est rare, plus elle est paisible, forte et prospère.
L’inverse a lieu quand le trône eucharistique est délaissé et renversé. L’histoire raconte les effroyables calamités qui, en Angleterre, en Suisse, en Norvège, en Allemagne ont suivi au XVIème siècle, le renversement de ce trône par Luther et ses émules. En France, l’abolition momentanée du sacrifice eucharistique, à la fin du XVIIIème siècle, n’a pas produit de moindres désastres.
Quelle n’es pas la portée sociale de la messe de paroisse, réunissant chaque dimanche une population autour de son souverain, humble et doux, et accréditant, par sa charitable visite, la parole de son prêtre qui, devant lui, prêche à son peuple la vertu, l’union et le mutuel dévouement.
Durant la messe, Notre Seigneur nous enseigne pratiquement le sacrifice et nous fortifie pour tous ces sacrifices de détail, dont l’ensemble produit l’ordre et la paix sociale.
La vie sociale des païens reposait sur le sacrifice. La vie sociale des nations régénérées repose, elle aussi, sur le sacrifice qui obtient les bénédictions divines.
L’esprit chrétien ne s’y est jamais trompé. De là, ces messes célébrées officiellement pour les besoins sociaux aux heures où princes et peuples sentent plus vivement le besoin de voir s’étendre sur la patrie le sceptre bienfaisant de l’Homme-Dieu. Le dernier vestige officiel de la sujétion de la France à Jésus Christ sous l’administration athée que la maçonnerie lui inflige momentanément, c’est une messe officielle, la messe de la rentrée des grands corps judiciaires, dite la messe rouge.
Jésus-Christ règne aussi sur les sociétés par la table sainte.
La communion fait germer les vertus sociales, notamment ces grands dévouements aux petits, aux pauvres, aux souffrants, aux déshérités de toute catégorie, si nécessaires à toute société.
Les pieux chrétiens qui communient fréquemment ont la vie avec abondance. La communion les met à la hauteur des plus généreux sacrifices.
Saint Louis, qui aimait tant l’Eucharistie, ne vivait que pour le bonheur de ses sujets.
La présence de Jésus au tabernacle a aussi son influence sociale.
Durant des siècles Jésus-hostie a présidé aux serments de toutes les autorités sociales.
Durant de longs siècles aussi l’hostie était portée au front des armées.
Les fêtes du saint sacrement ont été demandées par Notre Seigneur lui-même comme un hommage social.
Dans nos tabernacles, comment le Roi des nations ne s’occuperait-il pas des nations ?
En la basilique nationale de Montmartre, par exemple, Notre Seigneur n’intercéderait-il que pour des besoins individuels ? Qui le croira ?
Un auteur protestant, dans les Lettres d’Athènes,au commencement de ce siècle, découvrait dans l’Eucharistie la sanction de tout l’ordre social.
« La vertu, la justice, la morale, disait-il, doivent servir de base à tous les gouvernements », (par conséquent à toutes les sociétés).
« Il est impossible d’établir la vertu, la justice, la morale, sur des bases solides, sans le tribunal de la pénitence ».
« Il est impossible d’établir le tribunal de la pénitence sans la croyance à la présence réelle ».
Sub rege Christo, sous la royauté de Jésus Christ, disait la république de Florence, aux jours de sa plus éclatante prospérité. Sub rege Christo doit répéter le XXème siècle démocratique.
Mais comment y arriver ? Il faut faire aimer Notre Seigneur. C’est par le cœur que l’on gagnera le peuple plus encore que par les idées. Pour cela, il faut que tous les apôtres du Christ prêchent sa bonté et son amour, son Eucharistie et son Cœur. Il faut aussi que les ministres du Sauveur se revêtent de sa charité en allant au peuple et en favorisant toutes les œuvres qui peuvent soulager le peuple dans ses souffrances et relever sa situation.
Le peuple gagné à Jésus-Christ par la charité sera facile à conduire aux pieds du Sacré Cœur, vivant et régnant dans l’Eucharistie, pour lui rendre l’hommage qui lui est dû.
Le règne de Notre Seigneur Jésus Christ a toujours été un règne d’amour. C’est par sa croix et par l’Eucharistie qu’il a voulu conquérir le monde.
Mais plus que jamais il veut en faire un règne d’amour et de miséricorde, et c’est pour cela qu’il est venu nous manifester son Cœur, son Cœur brûlant d’amour, son Cœur blessé pour nous et sollicitant notre amour.
Le Règne social du Sacré Cœur
Dans les adorables et éternels desseins de la Providence, toutes les œuvres divines n’ont dans le monde qu’une seule fin : faire régner Notre Seigneur Jésus Christ. Au contraire, tous les efforts de l’enfer ne tendent qu’à empêcher l’avènement de ce règne et à entraîner les hommes dans les rangs des anges rebelles. Le mot de ralliement des soldats de Jésus Christ est celui de l’apôtre saint Paul : « Oportet illum regnare », Il faut qu’il règne (1 Co 15,25), et le cri des ennemis de ce divin Roi est : « Nolumus hunc regnare super nos »(Lc 19,14), Nous ne voulons pas qu’il règne sur nous.
Le combat acharné que ces deux camps opposés se livrent en ce monde doit se terminer par le triomphe final de Jésus Christ, triomphe si assuré que Notre Seigneur le regarde comme déjà obtenu : « Confidite, ego vici mundum »(Jn 16,33), Ayez confiance,dit-il, j’ai vaincu le monde.
Cependant, la lutte soutenue pour la cause du divin Maître a des alternatives de victoires et de défaites partielles ; mais, quand les ennemis semblent sur le point de l’emporter et que le camp des amis de Jésus Christ faiblit, Dieu alors suscite un moyen providentiel pour rétablir le combat, et ramener la victoire sous l’étendard de celui qui se nomme : « Le lion vainqueur de la tribu de Juda : ‘Vicit leo de tribu Juda’ »(Ap5,5).
Les moyens surnaturels choisis par Dieu dans ce but sont ordinairement des dévotions nouvelles : dévotion à la croix, au saint nom de Jésus, au saint sacrement, à la Sainte Vierge, etc. Telle est de nos jours la dévotion au Sacré Cœur.
Notre Seigneur l’a demandée quand le protestantisme, le jansénisme, le philosophisme et les sociétés secrètes commençaient, avec une audace infernale, à saper par la base son trône divin. C’est pour répondre à la haine de ces sectaires que la bienheureuse Marguerite-Marie fit entendre ce cri de ralliement : Jésus Christ régnera malgré ses ennemis, et il régnera par son Cœur.
Notre Seigneur veut avant tout se servir de la dévotion à son Cœur sacré pour régner dans les âmes : « Car, ajoute la bienheureuse, la principale fin de la dévotion au Sacré Cœur, c’est de convertir les âmes à son amour et de rendre ce divin Cœur le maître et le possesseur de nos cœurs » (58e lettre). Mais ce serait une erreur de croire qu’il se contente de ce règne intérieur. Dans le plan divin, la dévotion au Sacré Cœur a une portée beaucoup plus étendue qu’on ne le pense communément. Notre Seigneur veut s’en servir pour rétablir dans chaque nation son règne social. Solennellement reconnu par Constantin, quand le premier empereur chrétien arbora officiellement l’étendard de la croix, ce règne est ébranlé depuis plusieurs siècles par l’inauguration de la politique antichrétienne.
Pour maintenir les nations sous le joug de son Évangile, Notre Seigneur aurait pu se servir de son bras vengeur ; mais, dans sa miséricordieuse bonté, ce Roi plein de douceur ne voulut se servir que des attraits de son Cœur adorable, dont il offrit l’image comme un nouveau labarum destiné à sauver la société : « In hoc signo vinces ».
Il est d’usage, dans une famille, que le père communique d’abord ses desseins à l’aîné de ses fils et qu’il se serve de lui pour l’aider à les exécuter à l’égard de tous ses autres enfants. C’est ce que Notre Seigneur a fait pour la dévotion à son divin Cœur : c’est à la France, fille aînée de son Église, qu’il a confié ce qu’on peut appeler la charte divine du règne social de ce Cœur adorable dans un Message adressé à Louis XIV, en 1689. Pour montrer qu’il destine ce divin mandat à tous les peuples, il y donne à ce roi le nom de Fils aîné du Sacré Cœur,indiquant par là que toutes les autres nations, à la suite de la France, sont appelées à devenir les filles chéries de ce divin Cœur...
Les conditions spéciales du Règne du Sacré Cœur
I. Dans les âmes. – Le Sacré Cœur de Jésus s’impose à nos âmes par l’amour.
Il aime, il est aimé : « quem diligebat Jesus... qui supra pectus Domini... » [Jn 13,23 ; Jn 21,20].
Saint Jean est le modèle de l’ami du Sacré Cœur.
Comme saint Jean, l’ami du Sacré Cœur aime Jésus, il aime Marie et lui est uni ; il aime aussi l’Eucharistie.
L’amitié engendre la confiance et l’abandon.
L’amitié rend les amis semblables : « amicos similes invenit vel facit ».
L’ami du Sacré Cœur sera doux et charitable comme Jésus.
Il sera humble et détaché des créatures.
Il aimera la pureté et la conservera avec une extrême délicatesse.
Il aimera la vie intérieure et la prière comme Jésus.
Il aura un zèle ardent : « zelus domus tuæ comedit me » [Ps 69,10].
Il aura l’esprit de réparation et de sacrifice, comme l’Agneau divin.
Le règne du Sacré Cœur se manifestera dans le sanctuaire national, dans l’étendard national...
Dans l’art, dans la poésie.
Il inspirera la législation nationale.
L’Église aura une situation privilégiée.
L’amour des petits se manifestera par des lois sociales qui favoriseront le relèvement et l’aisance des travailleurs.
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Multiplication des églises et des autels du Sacré Cœur.
Pratiques multiples : adoration, amende honorable.
Œuvres eucharistiques : Congrès, communions...
Amour des pauvres : œuvres diverses.
Amour des enfants : « Sinite parvulos » [Mt 19,14].
Zèle pour les missions et pour le règne de Jésus Christ.
Source : Études sur le Sacré Cœur de Jésus - Bienheureux Léon Dehon - 1923
Merci.
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