Le Pape réforme le Code de droit canonique.
La Constitution apostolique Pascite Gregem Dei parue ce mardi 1er juin apporte des modifications au livre VI du Code de droit canonique à propos des sanctions pénales dans l’Église, les ennemis de notre religion Catholique vont avoir de plus en plus de mal à nous insulter de pédophile où d’autres noms d’oiseau, vu ce que notre Pape, ces temps-ci fait en matière de protection des plus faibles, il lance une guerre sans répits à tout ces hommes d’églises qui salissent l’image de Jésus Christ.
La charité n’exclut pas la sanction
C’est une tâche «qui doit être accomplie comme une exigence concrète et inaliénable de charité non seulement envers l’Église, la communauté chrétienne et les éventuelles victimes, mais aussi envers ceux qui ont commis un crime, qui ont besoin de la miséricorde et de la correction de l’Église, précise le Saint-Père.
Lutter plus efficacement contre les abus
«De nouvelles sanctions ont été prévues, comme l’amende, la réparation des dommages, la privation de tout ou partie de la rémunération ecclésiastique, selon les règles établies par les différentes conférences épiscopales», détaille Mgr Filippo Iannone, président du Conseil pontifical pour les textes législatifs. «En ce qui concerne la législation sur les abus sur les mineurs, il y a une nouveauté qui témoigne de la volonté de souligner la gravité de ces crimes et aussi l’attention à accorder aux victimes», car ces crimes ont été déplacés du chapitre « Crimes contre les obligations spéciales des clercs » à celui des « Crimes contre la vie, la dignité et la liberté humaine ». «Le délit d’abus sur mineur commis non seulement par des clercs, mais aussi par des membres d’instituts de vie consacrée et par d’autres fidèles a été introduit», fait aussi remarquer Mgr Iannone. En ce qui concerne la matière patrimoniale, «il y a plusieurs nouveautés» qui entendent mettre en pratique les principes sur lesquels le Pape François revient souvent, à savoir la transparence et la bonne gestion de l’administration des biens.
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«Ces dernières années, comme l’ont souligné de nombreuses personnes au cours des travaux de révision de l’appareil normatif, le rapport d’interpénétration entre la justice et la miséricorde a parfois été mal interprété, ce qui a alimenté un climat de laxisme excessif dans l’application du droit pénal, au nom d’une opposition infondée entre la pastorale et le droit, et le droit pénal en particulier», a par ailleurs précisé Mgr Iannone lors de la conférence de presse de présentation de cette nouvelle constitution apostolique, ce mardi 1er juin. «La présence au sein des communautés de certaines situations irrégulières, mais surtout les récents scandales, qui ont fait émerger des épisodes déconcertants et très graves de pédophilie, ont conduit à la nécessité de revigorer le droit pénal canonique, en l’intégrant à des réformes législatives précises», a-t-il expliqué.
Le prélat italien a déclaré que «cette réforme, présentée aujourd’hui comme nécessaire et attendue depuis longtemps, a pour but de rendre les normes pénales universelles toujours plus adaptées à la protection du bien commun et de chaque fidèle, plus conformes aux exigences de la justice et plus efficaces et adéquates dans le contexte ecclésial actuel, qui est évidemment différent de celui des années 1970, époque à laquelle les canons du Livre VI, aujourd’hui abrogés, ont été élaborés». Ainsi, «la législation réformée entend répondre précisément à cette nécessité, en offrant aux Ordinaires et aux Juges (…) des normes plus simples et plus claires, pour favoriser le recours au droit pénal lorsque cela est nécessaire afin que, dans le respect des exigences de la justice, la foi et la charité puissent croître dans le Peuple de Dieu».
Source : Vaticannews