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Qu'est-ce que le jugement de la conscience ?

Dans notre société, les personnes de conscience sont respectées. Ce sont des individus qui prennent des décisions en accord avec les normes morales et les commandements, tout en cherchant le bien pour eux-mêmes et pour autrui. Ils travaillent à former leur conscience et mènent une vie droite et authentique.

La conscience, sanctuaire intérieur

La conscience est décrite comme "le centre le plus intime et le sanctuaire de l'homme, où il est seul avec Dieu dont la voix résonne dans son intimité". C'est par elle que Dieu rappelle Sa présence au cœur de l'être humain.

Le rôle du jugement de conscience

Le jugement de conscience permet d'évaluer moralement une action concrète, qu'elle soit en cours ou à venir. Il offre à l'homme la possibilité de reconnaître les commandements de la loi divine. Comme l'affirme John Henry Newman :

"La conscience est la loi de notre esprit, mais elle le dépasse ; elle nous exhorte, nous fait connaître la responsabilité, le devoir, la crainte et l'espérance... Elle est le messager de Celui qui nous parle à travers le voile, nous instruit et nous guide, tant dans l'ordre de la nature que de la grâce".

La formation de sa propre conscience exige de l'homme qu'il réfléchisse sur sa vie et ses actions. « Cette recherche de profondeur intérieure est d'autant plus nécessaire que la vie comporte souvent le danger d'une absence de réflexion, de méditation ou d'introspection » (CEC 1779).

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Cela ne fait pas partie des tâches les plus faciles, mais cela appartient aux outils donnés par Dieu à l'homme pour qu'il puisse librement suivre les chemins de sa vie. La conscience est comme les outils de travail physique : pour qu'ils fonctionnent bien, il faut les utiliser. Ces outils exigent également de la responsabilité de la part de leur utilisateur. Même si on les utilise de manière inappropriée, cela ne signifie pas qu'ils ne seront plus utiles.

Il en va de même pour la conscience, qui « permet de prendre la responsabilité des actes accomplis. Si l'homme commet le mal, le jugement correct de la conscience peut en lui être le témoin de la vérité universelle du bien, tout en soulignant le mal de son choix particulier. Le jugement de la conscience est le gage d'espérance et de miséricorde » (CEC 1781).

C'est précisément le jugement de la conscience qui, en indiquant le mal, rappelle le pardon, le bien et la vertu, et aide à la transformation de l'homme.

Cependant, l'initiative de ce changement doit venir de l'homme lui-même pour qu'il se produise dans sa vie. Cela doit être une décision libre de chaque personne, sans contrainte ni obstacle de la part des autres. L'homme « ne doit pas être forcé d'agir contre sa conscience, ni empêché d'agir selon sa conscience » (CEC 1782).

Article prenant pour source l'article original de Niedziela.

Napo
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