Le cardinal Christophe Schönborn, qui a célébré son 80e anniversaire ce mercredi, a officiellement atteint l’âge limite pour participer à un futur conclave. Bien qu’il reste membre du Collège des cardinaux, il perd désormais son droit de vote dans l’élection d’un nouveau pape, conformément aux règles actuelles de l’Église catholique.
Jusqu’à ce jour, le cardinal Schönborn occupait également la fonction d’archevêque de Vienne, poste qu’il occupait depuis de longues années. Le Vatican a annoncé ce mercredi que le Pape François avait accepté sa démission, marquant ainsi la fin d’un chapitre remarquable pour ce prélat, qui était jusqu’à présent le plus ancien cardinal en charge d’un diocèse à travers le monde.
Actuellement, parmi les 252 cardinaux de l’Église universelle, seuls 138 sont en dessous de l’âge de 80 ans et peuvent donc participer à un conclave si une élection pontificale devenait nécessaire. Ce chiffre devrait diminuer d’ici la fin de 2025, puisque 13 autres cardinaux atteindront à leur tour cette limite d’âge.
La répartition géographique des cardinaux électeurs met en lumière la diversité de l’Église. Parmi les 138 actuels, 54 viennent d’Europe, dont 17 d’Italie. L’Asie compte 24 électeurs, tandis que l’Amérique centrale et du Sud (incluant le Mexique) en rassemblent 22. L’Afrique suit avec 18 cardinaux, l’Amérique du Nord en compte 16, et l’Océanie, 4.
Le cardinal Schönborn, membre du Collège des cardinaux depuis 1998, a participé aux conclaves de 2005 et 2013, qui ont respectivement élu Benoît XVI et François. Il faisait partie des rares cardinaux encore en vie ayant été créés par saint Jean-Paul II, leur nombre s’élevant maintenant à seulement cinq.
Sous le pontificat de Benoît XVI, 23 cardinaux actuellement électeurs ont été nommés. Mais c’est bien le pape François qui a profondément transformé la composition du Collège des cardinaux. Depuis 2013, François a créé 110 des cardinaux électeurs actuels, représentant plus de 70 % des votants potentiels.
💡🤖 Pour garantir des articles d'actualité à jour, précis et bien sourcés, l'intelligence artificielle est utilisée comme outil d'assistance. Elle contribue à la réécriture, à la vérification des faits et à l'optimisation du contenu.