Le Vatican a récemment annoncé une date clé pour les fidèles et amateurs d’art sacré : le 27 octobre 2024, le Baldacchino monumental de la basilique Saint-Pierre, œuvre magistrale de Gian Lorenzo Bernini, sera officiellement dévoilé après des mois de restauration minutieuse. Cette structure emblématique, qui domine l’autel papal au-dessus de la tombe de l’apôtre saint Pierre, retrouvera toute sa splendeur d’origine après plusieurs siècles d’altération.
Une œuvre exceptionnelle restaurée avec soin
C’est en 1624 que le pape Urbain VIII a confié à Bernini la conception de cet énorme baldaquin en bronze torsadé, avec l’aide de l’architecte rival Francesco Borromini. Près de quatre siècles après sa construction, le Baldacchino, haut de 29 mètres, est enfin débarrassé des résidus de poussière, de suie, et des produits de restauration utilisés dans le passé, qui avaient terni son éclat. Sous les échafaudages, les restaurateurs ont redonné vie aux ornements baroques — anges, chérubins, et branches de laurier dorées — qui brilleront de nouveau, tout comme à l’époque de sa construction entre 1624 et 1635.
En réalité, la restauration de cet imposant monument a permis de découvrir des détails fascinants que l’œil humain ne pouvait percevoir depuis le sol. Par exemple, les chérubins tenant les clés de saint Pierre et la tiare papale, qui paraissent minuscules de loin, mesurent en fait presque la taille d’un adulte. Ce retour à la gloire originelle est le fruit du travail minutieux de Giorgio Capriotti, un restaurateur des musées du Vatican, et de son équipe. Ces derniers ont pris soin de retirer les résines et autres substances utilisées par les restaurateurs passés, qui avaient oxydé la feuille d’or, la rendant presque noire à certains endroits.
Un patrimoine vivant au cœur de la foi catholique
Ce qui rend cette restauration encore plus captivante, c’est la découverte de véritables « trésors » laissés par les générations précédentes d’artistes et d’ouvriers. Capriotti et son équipe ont trouvé des pièces de monnaie anciennes, des dessins, et même une liste de courses du XVIIe siècle. Ces objets seront soigneusement archivés, devenant ainsi des témoignages vivants de la vie des restaurateurs ayant œuvré dans cette basilique séculaire.
Ces restaurateurs ont aussi mis au jour des signatures laissées par les ouvriers des siècles passés, dont certaines datent de 1685 et 1725. Cela nous rappelle que l’art sacré est bien plus qu’un simple patrimoine culturel : c’est une œuvre vivante, portée par des générations d’artistes et de croyants qui, chacun à leur manière, ont contribué à la beauté et à la grandeur de la foi catholique.
Un événement marquant : la messe de clôture du Synode sur la synodalité
Le 27 octobre marquera aussi la fin du Synode sur la synodalité, avec une messe solennelle présidée par le pape François. Ce sera lors de cette célébration que les échafaudages seront retirés, dévoilant le Baldacchino restauré dans toute sa gloire pour la première fois au grand public. Le cardinal Mauro Gambetti, archiprêtre de la basilique Saint-Pierre, a souligné que cette restauration est une opportunité unique d’annoncer l’espérance en vue du Jubilé de 2025, symbolisant la beauté et la gloire que l’Église doit refléter dans le monde.
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