Cet article va explorer quelques prophéties de nos Papes. Des visions énigmatiques, plongeons dans l’histoire des prophéties émanant du Saint-Siège et découvrons les récits qui ont captivé les esprits au fil des siècles.
Pape Innocent XI – 1676 / 1689
« Quand Saint Marc donnera Pâques et que l’on célébrera la Pentecôte à la Saint Antoine et que l’on adorera le Corps de Dieu à la Saint Jean, le monde entier poussera vers vous des cris. En effet, le lis régnant fera un mouvement dans la partie supérieure contre la race du Lion, il viendra sur ses terres et il environnera un Fils du Lion.
La même année, le Fils de l’Homme… Le lis entrera sur la Terre du Lion, portant des animaux féroces dans ses bras. L’aigle fera un mouvement de ses ailes et le Fils de l’Homme viendra au secours du côté du Midi; alors il y aura une grande guerre par tout l’Univers mais après quatre ans la Paix poindra et le salut du Fils de l’Homme proviendra d’où l’on croyoit que résulteroit sa ruine totale »
Pape Léon XIII – 1878 / 1903
Le 13 octobre 1884, après avoir célébré la Sainte Messe dans la chapelle vaticane, Léon XIII demeure immobile pendant 10 minutes. Soudainement livide, il se précipite vers ses bureaux sans expliquer son comportement à ses proches témoins.
Sans tarder, Léon XIII rédige une prière à Saint Michel Archange, avec l’instruction qu’elle soit récitée partout après chaque Messe basse.
Un petit passage de sa prière :
« Très glorieux prince des armées célestes, saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, contre les principautés et les puissances, contre les chefs de ce monde des ténèbres, contre les esprits de malice répandus dans les airs. Venez en aide aux hommes que Dieu a faits à son image et à sa ressemblance, et rachetés à si haut prix de la tyrannie du démon. C’est vous que la sainte Église vénère comme son gardien et son protecteur, vous à qui le Seigneur a confié les âmes rachetées pour les introduire dans la céleste félicité.
Conjurez le Dieu de paix qu’il écrase Satan sous nos pieds, afin de lui enlever tout pouvoir de retenir encore les hommes captifs, et de nuire à l’Église. Présentez au Très-Haut nos prières, afin que, bien vite, descendent sur nous les miséricordes du Seigneur, saisissez vous-même l’antique serpent, qui n’est autre que le diable ou Satan, pour le précipiter enchaîné dans les abîmes, en sorte qu’il ne puisse plus jamais séduire les nations.
Au nom de Jésus-Christ, notre Dieu et Seigneur, avec l’intercession de l’Immaculée Vierge Marie, mère de Dieu, de saint Michel Archange, des saints apôtres Pierre et Paul et de tous les saints, nous entreprenons avec confiance de repousser les attaques et les ruses du démon… »
Plus tard, le Pape donne son témoignage :
« Après la Messe, j’entendis deux voix ; une douce et bonne, l’autre gutturale et dure ; il semblait qu’elles venaient d’à côté du tabernacle. Il s’agissait du démon qui s’adressait au Seigneur, comme dans un dialogue. Voici ce que j’ai entendu » :
– La voix gutturale, la voix de Satan dans son orgueil, criant au Seigneur :
« Je peux détruire ton Eglise« .
– La voix douce du Seigneur :
« Tu peux ? Alors, fais le donc« .
– Satan : « Pour cela, j’ai besoin de plus de temps et de pouvoir« .
– Notre Seigneur : « Combien de temps ? Combien de pouvoir ?«
– Satan : « 75 à 100 ans et un plus grand pouvoir sur ceux qui se mettent à mon service« .
– Notre Seigneur : « Tu as le temps, tu auras le pouvoir. Fais avec cela ce que tu veux« ».
Léon XII a également écrit de ses propres mains un exorcisme spécial figurant dans le Rituel romain (édition 1954). Il recommandait aux évêques et aux prêtres de réciter souvent ces exorcismes dans les diocèses et les paroisses. Il le faisait lui-même à longueur de journée.
Pape Saint Pie X – 1903 / 1914
« Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux Fonts Baptismaux de Reims se repentira et retournera à sa première vocation. Les mérites de tant de ses Fils qui prêchent la vérité de Évangile dans le monde presque entier et dont beaucoup l’ont scellée de leur sang, les prières de tant de Saints qui désirent ardemment avoir pour compagnons dans la Gloire Céleste les frères bien-aimés de leur patrie, la piété généreuse de tant de ses Fils, qui, sans s’arrêter à aucun sacrifice, pourvoient à la dignité du clergé et à la splendeur du culte catholique, et, par dessus tout, les gémissements de tant de petits enfants qui, devant les Tabernacles répandent leur âme dans les expressions que Dieu même met sur leurs lèvres, appelleront certainement sur cette nation les miséricordes Divines.
Les fautes ne resteront pas impunies, mais elle ne périra jamais, la Fille de tant de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes. Un jour viendra, et nous espérons qu’il n’est pas très éloigné, où la France, comme Saul sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une Lumière Céleste et entendra une voix qui lui répétera : « Ma Fille, pourquoi Me persécutes-tu ? ». Et, sur sa réponse : « Qui es-tu, Seigneur ? », la voix répliquera : « Je suis Jésus, que tu persécutes. Il t’est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que, dans ton obstination, tu te ruines toi-même ». Et elle, tremblante, étonnée, dira : « Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? ». Et Lui : « Lève-toi, lave-toi des souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, Fille Aînée de l’Église, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, Mon Nom devant tous les peuples et devant les rois de la Terre. » »
Au cours d’un Chapitre Général des Franciscains :
« Ce que j’ai vu est horrible, j’ai vu le Pape fuir du VATICAN en marchant sur les cadavres de ses prêtres ! »
Peu de temps avant sa mort il aurait murmuré :
« Je vois les Russes à Gênes. J’ai vu l’un de mes successeurs du même nom qui s’enfuyait par-dessus les corps de ses frères. Il ira quelque part, et après un bref répit, il mourra de mort cruelle»
Pape Pie XII – 1939 / 1958.
Le Pape Pie XII à Budapest, le 5 mai 1938 :
« En face de nous (l’Eglise catholique) se dresse le lugubre front des sans-Dieu, brandissant, contre le ciel et contre tout ce que nous avons de plus sacré, le poing fermé de l’Antéchrist ».
Le 13 juillet 1939, peu de temps avant d’être élu pape, il proclamait :
« Depuis le jour même où le premier héraut de l’Evangile posa le pied sur les Gaules, la foi en Christ et l’union avec Rome, centre le l’Eglise, constitue pour la France la loi même de sa vie ».
En 1940, il annonçait :
« Nous croyons que l’heure présente est une phase solennelle de l’histoire prédite par le Christ ».
Le 02 juin 1942, il annonçait :
« N’en doutez pas, Dieu a marqué le temps où rentreront dans l’église beaucoup d’esprits et de coeurs… Ce jour doit venir et il viendra, car les paroles de Dieu doivent s’accomplir jusqu’au dernier mot ».
Le Mercredi Saint en 1946, il disait :
« La Mission de la France est de diffuser dans le monde la vérité, la justice et l’amour de la Loi ».
Et encore dans la même année 1946, il annonçait :
« Les vingt prochaines années n’auront pas de parallèle dans l’histoire de l’Eglise ».
L’année suivante, en 1947, il ajoutait :
« Il faut que les hommes se préparent à affronter des épreuves comme l’humanité n’en a jamais connu ».
Et en 1950, il rappelait :
« Il semble que les ténèbres soient sur le point de tomber sur le monde ».
Enfin, au cours de l’année 1951, il disait :
« L’humanité est en proie à une crise suprême ».
Lors d’une allocution radiophonique, du 10 février 1952, il commentait l’Epître de Saint Paul au Romains en lui donnant un sens eschatologique actuel :
« Il est temps de répéter avec l’apôtre : Voici l’heure de nous réveiller de notre sommeil, parce que notre salut est tout proche ! »
Lors d’un autre message radiodiffusé à la jeunesse féminine de l’Action Catholique, le 03 décembre 1954, il parlait encore du jour où Jésus-Christ doit régner sur le monde :
« Nous avons la ferme confiance qu’en un délai peut-être inférieur à ce qui serait humainement possible », « non sans une aide toute spéciale de Dieu », grâce à « une nouvelle et mystérieuse effusion de l’Esprit-Saint ».
Aux enseignants, le 04 novembre 1955, il disait :
« Nous avons la ferme confiance que Dieu prépare à son Eglise un nouveau printemps ».
Le 25 juin 1956, ce fût le brûlant appel :
« Un flambeau dans nos ténèbres. » – dont l’extrait qui suit prouve que Dieu n’a pas rompu le pacte de la Nouvelle Alliance :
« … Levez donc les yeux, fils bien aimés, dignes représentants d’une nation qui se glorifie du titre de Fille aînée de l’Eglise et regardez les grands exemples qui vous ont précédés ».
« … S’il arrive que souffle au-dehors le vent mauvais, si le mensonge, la cupidité, l’incompréhension trament le mal, s’il vous semble même devenir victime à votre tour, regardez vos héros réhabilités, vos cathédrales reconstruites et vous vous convaincrez une fois de plus que toujours la dernière victoire est celle de la foi, de la sainte foi que rien ne peut abattre et dont l’Eglise catholique est l’unique dépositaire ».
« … Et s’il peut sembler un moment que triomphe l’iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de faire silence quelques instants et de lever les yeux au ciel pour imaginer les légions de Jeanne d’Arc qui reviennent, bannières déployées, pour sauver la patrie et pour sauver la foi ».
Lors du message pascal de 1957, Pie XII annonçait :
« Venez, Seigneur Jésus, l’humanité n’a pas la force d’écarter l’obstacle qu’elle-même a créé en cherchant à empêcher Votre Retour… Venez Seigneur Jésus ! Il y a tant de signes que votre Retour n’est pas loin… Marie, c’est à vous que nous offrons les prémisses de ce jour… »
Aux jeunes, quelques mois avant sa mort, le 19 mars 1958, il disait encore :
« L’été est proche… L’été viendra, mes chers fils, et il viendra riche de moissons abondantes… Dieu, qui a permis ce sombre hiver, tient en réserve pour le monde un été lumineux… Nous sommes à un printemps de l’Histoire… qui précède l’un des étés les plus fructueux »
Pape Jean XXIII – 1958 / 1963
« La colombe n’appellera pas de nouveaux fils et l’Église en perdra, et des filles aussi. Les fils de Saint Joseph le besogneux ne pourront pas parler et ne seront pas compris. Il es t trop tôt d’autres viendront e t ils devront se taire. Celui qui croit devra s en aller et le Père de la Mère ne saura pas tout. Sur des croix feintes et dans des prétendues églises, beaucoup parleront au nom d’un pouvoir mesquin.
Les chiens courront à Rome et la Mère sera liée aux branches de la croix. Celui qui ne prendra pas les armes devra se cacher. Et les soi-disant fils s’empareront du troupeau. Pas toujours peur de la guerre. Le mal rouge à nouveau frappé par la parole du Père. Le mot sera plus fort que les armes et celui qui se croit immortel mourra. Mais le mal rouge étourdira ceux qui ont soif et croient puis sont les esclaves du maître du désert fils du mal. Mais Rome éternelle n’aura jamais de couleurs. »
Le Père Carpi la comprend ainsi : Une perte des vocations, nombreux sont ceux qui abandonneront l’Église parce quelle ne les comprend pas, mais l’Église aussi est incomprise. Ces ruptures internes dureront longtemps et même ceux qui viendront devront se taire. Sur les luttes qui se poursuivent — et qu’on peut considérer comme le signe de vitalité de l’Église — nous avons des témoignages très sérieux, même de nos jours. Le pape devra se taire sur de nombreuses choses de ce genre. Peut-être quelqu’un agit-il en secret ? Au nom de l’Église, on fera un marché, on fera la conquête du pouvoir politique, on abattra les ennemis, l’action sociale de l’Église sera différente de ce qu’elle aurait dû être
« Ton règne sera grand et bref. Père, il sera bref mais il te mènera loin, dans la lointaine terre où tu es né et où tu seras enseveli. A Rome ils ne voudront pas te donner. Et il y aura un autre Père, avant que tu sois enseveli, pour prier loin pour toi, pour les blessures de la Mère. Mikail et Jean descendront sur terre.
Les urnes ouvertes dans les lieux secrets sous le trésor et seront découverts les pas du premier homme. Le grand frère d’Orient fera trembler le monde par la croix renversée sans les lis. Le nouveau Père ira vers lui mais laissera la Mère orpheline. Mais auparavant par ses paroles de vraie science le secret de l’arme qui détruit les armes. Temps de paix, alors, et sur la haute pierre sera le nom d’Albert. »
Nouvelle époque de tourments pour l’Église, avec un pape qui ne régnera que peu de temps, s’éloignera de Rome pour retrouver la terre qui lui a donné le jour. Il s’agit sans doute là d’un pape étranger, peut-être même le centre de la chrétienté s’en trouvera-t-il déplacé.
Pape Jean Paul II – 1978 / 2005
Mgr Mauro Longhi relate cela :
« C’est alors que Wojtyla change de ton et de voix et, me faisant partager l’une de ses visions nocturnes, il me dit:
« Rappelle-le à ceux que tu rencontreras dans l’Église du troisième millénaire. Je vois l’Église affligée d’une plaie mortelle. Plus profonde, plus douloureuse que celles de ce millénaire » – se référant à celles du communisme et du totalitarisme nazi -. « Elle se nomme l’islamisme. Ils envahiront l’Europe. J’ai vu les hordes venir de l’Occident vers l’Orient », et il me fait une par une la description des pays : du Maroc à la Libye en passant par l’Égypte, et ainsi de suite jusqu’à la partie orientale.
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Le Saint-Père ajoute: « Ils envahiront l’Europe, l’Europe sera une cave, vieilles reliques, pénombre, toiles d’araignée. Souvenirs familiaux. Vous, Église du troisième millénaire, vous devrez contenir l’invasion. Mais pas avec des armes, les armes ne suffiront pas, avec votre foi vécue intégralement » »
Source : catholicprophecy.org – Père Carpi ( Les prophéties du Pape Jean XXIII ) – Wikipedia – prophetiespournotretemps.mariedenazareth.com – dafeizhontadoukoz.org