C’est un véritable scandale pour de nombreux fidèles catholiques. Le réalisateur Mel Gibson, connu depuis des années pour sa fidélité à la tradition, son attachement à la messe de toujours et sa critique des dérives modernistes de l’Église postconciliaire, a fait un choix pour le moins incompréhensible. Dans son prochain film, « The Resurrection of The Christ: Part One », suite attendue de « La Passion du Christ », il a confié le rôle de la très Sainte Vierge Marie à une femme ouvertement favorable à l’avortement.
Il s’agit de Kasia Smutniak, actrice et mannequin polonaise, connue non seulement pour ses films, mais aussi pour ses prises de position publiques en faveur de ce qu’elle appelle les « droits des femmes », autrement dit, le droit de tuer l’enfant à naître par l’avortement. Cette décision a profondément choqué les catholiques qui avaient placé beaucoup d’espérance dans cette œuvre annoncée comme une nouvelle proclamation du triomphe du Christ ressuscité.
Ce qui choque encore davantage, c’est qu’il ne s’agit pas d’un manque d’alternative. Dans le monde entier, il existe des actrices profondément catholiques, discrètes, pieuses, sincères, qui auraient pu incarner la Sainte Vierge avec une ferveur vraie, un cœur croyant et une vie cohérente avec la foi qu’elles représentent. De nombreuses femmes de talent, de foi et de pureté auraient pu honorer ce rôle avec la dignité requise. Et pourtant, c’est une figure du monde mondain, ouvertement en rupture avec la morale chrétienne, qui a été choisie.
On a donc du mal à comprendre comment Mel Gibson, ce même homme qui, pendant des années, dénonçait les blasphèmes, les profanations et les compromissions d’Hollywood, peut accepter de livrer à ce monde la figure la plus pure et la plus sainte de toute la création. Ce n’est pas simplement une erreur artistique. C’est une faute morale, un contre-témoignage. L’art sacré n’est pas neutre : il exige la vérité, la pureté, la cohérence et la foi.
Confier le visage de Marie à une militante pro-avortement, c’est profaner la représentation même de la maternité divine. C’est transformer ce qui devrait être un hommage à la sainteté en un produit de consommation, un spectacle mondain, une caricature spirituelle. Ce n’est plus un acte de foi : c’est une capitulation devant les critères du monde.
Dans une époque où la foi catholique est constamment raillée, où le sacré est tourné en dérision, les artistes chrétiens ont une responsabilité immense : témoigner de la vérité, non pas plaire au monde. Or, ce film, au lieu de glorifier la Résurrection du Seigneur, risque d’ajouter un scandale au scandale. Il brouille les repères, éteint l’espérance et blesse la foi des simples.
La Sainte Vierge n’est pas un personnage fictif. Elle n’est pas un symbole poétique : elle est la Mère de Dieu, Immaculée dès sa conception, pure entre toutes, modèle parfait de foi et d’humilité. Celui ou celle qui prétend l’incarner à l’écran doit approcher ce rôle avec tremblement, respect et foi. Ce n’est pas un rôle de théâtre, mais un mystère à contempler.
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