L’Arcom, autrefois connu comme le CSA, vient de franchir un nouveau cap dans sa croisade contre la vérité. Le régulateur audiovisuel, en grande séance plénière, a décidé de frapper fort : 100 000 euros d’amende infligés à CNews. Pourquoi ? Parce qu’un invité aurait osé qualifier l’avortement de « cause de mortalité« . Oui, vous avez bien lu. L’Arcom estime que cette déclaration constitue une « méconnaissance de l’honnêteté et de la rigueur dans la présentation de l’information ». Et tout cela parce qu’une émission aurait exposé des faits… sans contradiction.
Les chiffres sont pourtant clairs. Chaque année, des centaines de milliers d’enfants à naître sont éliminés dans le silence froid des cliniques. Comment cela pourrait-il ne pas être une cause de mortalité ? Le fait de dire cette vérité, simple et incontestable, devrait être salué comme un acte de courage face à une société qui refuse de regarder en face la réalité de ses choix. Mais non, à la place, on préfère bâillonner ceux qui osent tenir un discours qui sort de la pensée unique pro-avortement.
Cette décision de l’Arcom n’est pas une simple sanction administrative. Elle s’inscrit dans une logique plus large de musellement des voix discordantes. CNews est régulièrement pointée du doigt, précisément parce qu’elle donne la parole à ceux qui osent remettre en cause les dogmes progressistes qui dominent aujourd’hui le paysage médiatique. 47 réprimandes cumulées par CNews et C8 : si ce n’est pas un acharnement, qu’est-ce que c’est ? Il est évident que cette instance cherche à faire taire toute opposition à une culture de mort et à un relativisme moral qui gangrènent notre époque.
Pour nous catholiques, il est insupportable de voir ce genre de dérives passer sans réaction. L’avortement est un drame, une plaie béante dans nos sociétés modernes. Les défenseurs de cette pratique tentent de la banaliser, de la faire passer pour un simple « droit », alors qu’elle va à l’encontre de la loi naturelle inscrite par Dieu dans le cœur de l’homme. Non seulement il est légitime d’affirmer que l’avortement est une cause de mortalité, mais c’est un devoir moral pour chaque chrétien de le rappeler.
Il faut également reconnaître que, malgré ses limites, CNews reste l’une des rares chaînes à offrir une tribune aux voix dissidentes. Ce n’est pas parfait, bien sûr, mais dans un paysage médiatique où le politiquement correct règne en maître, ce type d’émissions est essentiel pour réveiller les consciences. La sanction de l’Arcom montre bien que cette liberté de ton dérange profondément les promoteurs de l’idéologie dominante.
Ce qui est particulièrement inquiétant dans cette affaire, c’est que l’Arcom prétend agir au nom de l’objectivité et de la rigueur. En réalité, il s’agit d’imposer une vision unique, celle d’un progressisme débridé où la vie humaine n’a plus aucune valeur, où l’avortement est glorifié comme un progrès, et où toute opposition est étiquetée comme « virulente » ou « polémique« . Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que CNews subisse des sanctions.
Face à cette dérive, que devons-nous faire ? Prier, bien sûr. Mais aussi agir. Soutenons ceux qui défendent la vie, même imparfaitement. Protestons contre cette dictature de la pensée qui veut faire taire toute voix discordante. Ne laissons pas l’Arcom, ce bras armé du politiquement correct, dicter ce que nous avons le droit de dire ou de penser.
Nous avons besoin de médias courageux, qui osent briser le silence, même au prix de sanctions injustes. L’enjeu dépasse largement CNews ou cette amende : il s’agit de préserver notre droit, en tant que catholiques et citoyens, de défendre la vie et la vérité dans l’espace public. Si nous restons silencieux, qui parlera pour les sans-voix, ces enfants qui ne demandent qu’à vivre ?