Un mouvement se prépare au sein de l’Église catholique : plusieurs associations féministes, notamment les très modernistes Women’s Ordination Conference aux États-Unis faisant la promotion de l’ordination des femmes et le Comité de la Jupe en France, appellent les femmes catholiques à suspendre leur engagement bénévole dans les paroisses durant tout le Carême 2025. Leur objectif ? Dénoncer les « inégalités« (fantasme des modernistes révolutionnaires) entre hommes et femmes dans l’Église et réclamer une place plus grande dans les instances décisionnelles.
Un mouvement relayé à l’international
Lancée aux États-Unis, cette initiative baptisée Catholic Women Strike a trouvé un écho en France où le Comité de la Jupe a officiellement relayé l’appel le 26 février. Selon les militantes à l’origine de cette grève symbolique, les femmes jouent un rôle central dans la vie paroissiale, mais sans avoir de réel pouvoir décisionnaire. Elles sont impliquées dans l’éducation religieuse, l’animation liturgique, l’entretien des églises ou encore l’accompagnement des familles en deuil.
Le Carême, période de jeûne, de prière et de conversion, est ainsi détourné de son sens traditionnel pour devenir un temps de contestation. « Cette année, les femmes jeûnent du sexisme et du patriarcat », affirme le communiqué du Comité de la Jupe, qui estime que cette inégalité structurelle affaiblit l’Église et freine son évolution. Je leur suggère plutôt de faire un Carême à vie et de partir rejoindre les rangs des protestants, c’est là qu’elles trouveront un bien plus grand plaisir plutôt que dans l’Église de Dieu.
Un enjeu de gouvernance dans l’Église
L’un des arguments avancés par les initiatrices de la grève repose sur un rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE) publié en 2022. Celui-ci recommandait d’accorder davantage de responsabilités aux femmes dans les instances ecclésiales afin d’améliorer la gouvernance et de prévenir certains abus de pouvoir.
Cependant, cette revendication soulève un point de tension majeur : dans la doctrine catholique, le sacerdoce est réservé aux hommes, suivant la tradition instaurée par le Christ lui-même lorsqu’il a choisi ses apôtres. Ainsi, les appels à une féminisation des fonctions hiérarchiques dans l’Église se heurtent à des limites théologiques et non simplement organisationnelles.
Un mouvement qui divise
Si l’initiative a été reprise dans plusieurs pays, notamment en Suisse où le Réseau des femmes en Église suit l’évolution du mouvement, elle ne fait pas l’unanimité. D’un côté, certaines modernistes pensent que cette action forcera l’Église à reconnaître leur apport essentiel. De l’autre, la majorité des catholiques ont en horreur ces modernistes féministes et jugent cette démarche inappropriée, voire contraire à l’esprit de service et d’humilité prôné par l’Évangile.
Au fond, cette grève pose une question plus large : jusqu’où peut-on aller dans la contestation interne à l’Église sans risquer de rompre avec son enseignement et son unité ? Un débat qui ne manquera pas d’animer les discussions d’ici au Carême 2025.
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Francesco