La magnifique et resplendissante église Saint-Paul de Granville, autrefois maison de Dieu et refuge pour les fidèles, se voit aujourd’hui réduite à un simple lieu de loisirs. Ce monument sacralisé, marqué par l’histoire et les prières, fait partie des monuments normands choisis pour le Loto du Patrimoine 2024. La Mission Patrimoine, dirigée par Stéphane Bern, a décidé d’octroyer 300 000 euros à ce projet de désacralisation, le montant maximum qu’elle peut attribuer. Mais à quel prix ?
Construit à la fin du XIXe siècle dans un style romano-byzantin, ce lieu de culte a vu son dôme être endommagé en 2003, lorsqu’un bloc de béton s’en est détaché. Les métaux rongés par la corrosion et les planchers dégradés ont entraîné une fermeture imposée, par manque d’entretien de l’État. En 2017, la mairie a fait désacraliser cette église par l’évêque, abandonnant ainsi son âme sacrée et ouvrant la voie à des projets bien loin de sa vocation initiale.
Malgré les consultations publiques, la reconversion en un espace de loisirs est une insulte à la mémoire des fidèles qui ont fréquenté cet édifice. Spectacles, restaurants, expositions, et ateliers remplaceront les autels, les bénitiers, et les lieux de prières. Le dôme, jadis un symbole d’élévation spirituelle, sera transformé en un espace de convivialité, offrant certes une vue panoramique, mais dépouillé de sa portée sacrée, la république, au lieu de la rénover pour l’Église, décide donc de lancer la désacralisation, de se l’approprier pour en faire une maison de loisirs.
Les travaux, prévus de 2025 à 2026, incluront une rénovation complète : curage, réfection de la toiture et de la charpente, consolidation de la maçonnerie, remplacement des menuiseries extérieures et des vitraux. Ces améliorations, financées en partie par des aides publiques et l’autofinancement, représentent un coût de plusieurs millions d’euros. Mais à quel sacrifice pour notre patrimoine spirituel ?
Certes, la Mission Patrimoine cherche à sauver des monuments en péril, mais la méthode pose question. Transformer une église, sanctuaire de la foi catholique, en lieu de divertissement est une dérive inacceptable. Ces murs, qui ont porté les espoirs, les prières et les confessions de générations entrières, seront vidés de leur essence pour devenir un espace séculier.
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Bonjour,sauf erreur la mairie ne désacralise pas comme l’écrivez…..mais probablement désaffecte !
Bonjour, oui, ce n’est pas elle qui le fait en tant que tel, c’est l’Évêque, mais elle fait constater le non-exercice du culte pendant au moins un an, avant que le lieu puisse être désacralisé. C’est vrai que ça porte à confusion, je vais corriger.