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Les livres décrivant d’avance la révolution des francs-maçons en 1789

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Les livres décrivant d'avance la révolution des francs-maçon de 1789

Voilà qui prépara la Révolution française, ce sont les francs-maçons, afin d’en chasser la monarchie chrétienne, les Rois, la religion catholique et le vrai Dieu.

On peut même croire, d’après une note qui est au chap. II, lequel a pour titre : J’ai sept cents ans, qu’il fut écrit en 1786, c’est-à-dire trente ans avant que fût mise en œuvre la machine montée dans le secret des arrière-Loges pour transformer la France.

Ce livre ne tarda point à être connu à Rome, car dans une brochure imprimée dans cette ville en 1797, on lit ce qui suit :

« Un homme qui était bien au courant de ce qui se tramait, M. Mercier, donna au public un ouvrage que les événements ont rendu bien remarquable, mais qui alors fut pris pour un roman, parce qu’il ne parlait que de ce qui devait arriver dans sept siècles, qu’il était écrit sous l’emblème d’un songe et qu’il annonçait des choses que, quoiqu’elles se soient depuis malheureusement réalisées, étaient regardées, à cette époque, comme impossibles. »

Dans ce livre, Mercier annonçait ce qui suit.

Au chapitre premier : la souveraineté absolue est abolie par les États assemblés ; — la monarchie n’est plus ; — le râteau, la navette, le marteau sont plus brillants que le sceptre ; — pourquoi le gouvernement ne serait-il pas républicain ? Ce sera l’époque terrible et sanglante d’une guerre civile, mais le signal de la liberté : remède affreux, mais nécessaire ; — la Bastille est renversée ; — les monastères sont abolis, les moines mariés, le divorce permis, le Pape dépossédé de ses États.

« O Rome, disait Mercier, que je te hais! que tous les cœurs embrasés d’une juste haine ressentent la même horreur que j’ai pour ton nom! »

Ce chapitre était intitulé : Pas si éloigné qu’on ne le pense !

La destruction de la Bastille, nous venons de le dire, s’y trouve annoncée à la lettre (p. 36).

« On me dit que la Bastille avait été renversée de fond en comble, par un effet, sans doute, de cette haine vertueuse que l’être sensible doit à l’oppresseur… à cette vile populace des Rois qui auront, en tout sens, tourmenté l’espèce humaine. » (Epît. dédic, p. VI et VII).

Ces paroles écrites et imprimées trente ans lavant l’événement, ne sont-elles pas bien remarquables ?

Au chapitre III, dont le titre est : Je m’habille à la friperie, Mercier décrit exactement la forme des habits, le bonnet, la grande cravate, la coiffure adoptée, en effet, par les Révolutionnaires (p. 17, 18 et 19).

Le chapitre VI, intitulé : Les chapeaux brodés, annonce (p. 28 et 29) l’abolition des ordres et des titres.

Le chapitre VII Le pont débaptisé, et le VIIIe Le nouveau Paris, roulent sur certains changements à faire dans la partie matérielle de la ville. Ils ont été en partie exécutés et en partie projetés par les révolutionnaires.

Au chapitre XXXVIe , l’auteur sonne le tocsin pour exciter à se révolter et à verser des fleuves de sang pour conquérir une liberté chimérique.

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« À certains États, dit-il, il est une époque qui devient nécessaire, époque terrible, sanglante, mais qui est le signal de la liberté. »

Le contexte ne laisse point de doute que Mercier n’eût en vue les temps voisins de celui où il écrivait.

Au chapitre XXIIe, il avait annoncé que serait versé plus que le sang des tyrans. Ici, au chapitre XXXVIe , il dit qu’à l’assassinat de Louis XVI, au début de cette époque terrible et sanglante, devaient s’en ajouter beaucoup d’autres et mêler au sang des tyrans le sang de tant de milliers victimes. Dans ce même chapitre, on trouve nombre de statues emblématiques, entre autres celle du

« Nègre vengeur du Nouveau Monde » ayant à ses pieds les débris de vingt sceptres.

La séparation des deux mondes, celui d’avant la Révolution et celui d’après la Révolution, était donc marquée d’avance par les changements dans la nation, la transformation matérielle de Paris, la destruction de la Bastille, l’abolition des ordres et des titres, le régicide et aussi la propagation de la Révolution dans les autres monarchies dont les sceptres brisés gisaient aux pieds du nègre.

Mercier resta parmi les républicains modérés. Il ne vota pas la mort du roi. Il avait été envoyé à la Convention par le département de Seine-et-Oise. Dans son livre L’an 2240 il prévoit l’éveil du Japon à la vie européenne. Il dépeint le Japonais de nos jours habillé à la mode de Paris, possédant une armée instruite par des officiers étrangers, une constitution inspirée de l’Esprit des lois et une justice fondée sur le Traité des délits et peines de Beccaria.

De telles prévisions, poussées à ce point, s’expliquent à peine, même pour celui qui a le plus profondément étudié la triple coopération des Encyclopédistes, des Francs-Maçons et des Illuminés à la Révolution.

En 1797, parut à Neufchâtel, un livre intitulé :

« Les véritables auteurs de la Révolution de 1789 », par Sourdat.

L’auteur note « la trame obscure et clandestine ourdie par le Calvinisme, le Jansénisme et le Philosophisme naissant », (p. 425).

Dans une note, à cette même page, il dit :

« Le chevalier Follard (le chevalier Foilliard ou de Folard, (1669-1752) était un excellent militaire, ardent janséniste ) l’avait prédit (le mouvement révolutionnaire) en 1729. Il se trame, s’écriait-il alors, une révolution dont les ressorts sont si délicats qu’ils sont imperceptibles, et dont la politique est admirable. Il faut que les puissances de l’Europe aient de bien mauvaises lorgnettes pour ne pas apercevoir l’orage qui les menace. »

Un autre livre venu de Hollande ou daté de Hollande pour n’avoir point besoin de paraître avec le privilège du roi, eut une grande vogue au milieu du XVIIIe siècle. Tous les auteurs Maçons de l’époque en font mention.

Il avait pour titre : L’ordre des Francs-Maçons trahi et le secret du Mopsis révélé! (Amsterdam, 1745).

C’était l’explication complète des trois premiers grades, tels qu’ils existent encore aujourd’hui dans leurs traits généraux. Vingt ans après, le même auteur, l’abbé Larudan, publia un autre ouvrage : Les Francs-Maçons écrasés, suite du livre intitulé : L’ordre des Francs-Maçons trahi, traduit du latin. (Amsterdam, 1766).

La Révolution française y est décrite et analysée dans ses principes et dans ses voies, vingt-trois ans d’avance, avec une pénétration impossible à concevoir sans une connaissance approfondie de la coopération des loges. Qui eût pu donner la formule définitive (toujours actuelle) de la république et de la démocratie qui devaient succéder à la royauté et se maintenir par l’échafaud ? C’est pourtant ce qu’on pouvait lire dans ce livre sous la forme d’un écrit historique dont la feinte ne pouvait tromper personne. L’auteur prêtait à son personnage, Cromwel, les pensées, les maximes, les vues politiques qu’il eût été impossible alors d’exposer en la forme directe. Il dévoilait la Maçonnerie préparant ce qui devait être la Révolution, et il réussissait à le faire avec une fidélité, une prévoyance de l’avenir auxquelles l’histoire ne devait apporter aucun démenti ; et cela se vendait à Paris huit ans avant l’avènement de Louis XVI.

L’on connaît l’étrange scène où Cazotte, par un prodige de « reportage » anticipé, décrivit, trois ou quatre ans avant 1789, les traits, même circonstanciés, de la tragédie révolutionnaire, en prédisant à nombre de seigneurs assemblés leur fin sur l’échàfaud.

Tout cela confirme bien l’opinion que la Terreur a été l’œuvre de la Franc-Maçonnerie.

Ces avertissements si détaillés et venus de sources si diverses, ne parvinrent point à désiller les yeux des contemporains. Et maintenant encore il se trouve des hommes intelligents et instruits, qui se refusent à voir la main de la Franc-Maçonnerie dans la Révolution.

En 1791, l’abbé Le Franc, ancien membre de la Congrégation des Eudistes, qui venait d’être dispersée, publia chez Le Petit, rue de Lavori ,- 10 : Le voile levé pour les curieux ou le secret de la Révolution française révélée à l’aide de la Franc-Maçonnerie ; puis, l’année suivante : La conjuration contre la religion catholique et les souverains.

Le chapitre troisième du Voile levé pour les curieux est consacré à l’action de la Franc-Maçonnerie sur l’Assemblée nationale, sous ce titre : Ce que l’Assemblée Nationale doit à la Franc-Maçonnerie. On y lit ce qui suit :

« Il est difficile d’expliquer combien l’Assemblée nationale de France doit à la Franc-Maçonnerie. Plusieurs Français sont encore persuadés aujourd’hui que c’est le despotisme national, l’entêtement de la noblesse et du clergé qui ont forcé l’Assemblée à se former en Assemblée nationale et à attaquer impitoyablement tous les abus qui régnaient sous l’ancien régime.

Ces Français qui ignorent l’influence du gouvernement maçonnique, non seulement dans les loges maçonnes rectifiées, mais dans les clubs répandus sur tout le territoire de la France, mais dans les départements et les districts, mais dans les Comités de l’Assemblée nationale même, sont tous les jours dupes de leur bonhomie, des apparences et des discours que l’on imprime en tous lieux.

Cependant, la vérité est que, avant que les États-Généraux fussent convoqués, tous les francs-maçons ne parlaient que d’élever leurs grands-maîtres à quelque poste important, qui les mît à même de figurer au premier rang et de leur procurer une grande considération.

Ils n’ont rien épargné pour venir à bout de leur dessein. Les fastes de l’Empire français transmettront à la postérité les efforts inouïs que les francs[1]maçons ont faits dans toutes les provinces, pour engager tous les Français à se réunir à eux pour abolir tout ce qui pouvait rappeler l’ancien régime et y substituer celui de leur société, faite selon eux pour rappeler tous les hommes à la liberté et à l’égalité primitive pour lesquelles l’homme est né.

L’Assemblée nationale a favorisé de tout son pouvoir les projets de l’Ordre maçonnique ; on peut en juger par l’adoption qu’elle a faite de son gouvernement, de ses maximes, et par la chaleur qu’elle a mise à soutenir tout ce que la Société maçonnique lui a suggéré par ses clubs, ses associations et ses écrits. Il est à remarquer d’abord que l’Assemblée nationale, tout en disant qu’elle voulait un gouvernement monarchique, que jamais le Roi n’aurait été plus roi qu’il le serait par ses décrets, a cependant fini par adopter un gouvernement républicain et une pure démocratie ; et elle en a emprunté l’organisation à la Franc-Maçonnerie. Pour s’en convaincre qu’on examine la division qu’elle a faite du Royaume. »

L’auteur fait ensuite l’application de ces déductions générales et montre que l’a division du travail adoptée par l’Assemblée, la procédure de ses discussions, les fonctions de ses bureaux, le serment et les insignes de ses membres, correspondent à une méthode, à un serment et à des insignes adoptés dans les Loges.

L’abbé Le Franc, dit encore :

« Il est évident que les francs-maçons, les propagandistes, les philosophes et une foule soudoyée de sectaires insensés veulent abolir la religion chrétienne, non seulement dans le sein de la France, mais dans l’Europe entière, mais dans l’Univers.

Il est évident, que surpassant toutes les erreurs des hérétiques de tous les siècles et les philosophes de tous les temps, ils ont inventé un système qui équivaut à l’idolâtrie… Il permet au peuple de s’abandonner à ses plaisirs pourvu que le bien public n’en souffre pas, il l’enrichit de ce qu’il enlève aux temples et aux ministres du culte religieux ; il lui fait espérer une félicité céleste, en labourant sa terre…

On ne pourra se persuader dans les siècles futurs que les Francs-Maçons aient formé une confédération contre le vrai Dieu, contre, la religion, contre les hommes sages et vertueux, et que tous leurs efforts se soient réunis pour mettre à leurs places tout ce que la nation qui les nourrissait renfermait de gens sans principes, sans mœurs.

On ne pourra croire qu’ils aient eu l’imprudence de tracer eux-mêmes aux conseillers de la nation française, le plan qui devait renverser sa constitution et sa religion.
(Le franc, Conjuration contre la religion catholique…, Paris, 1792, pp. 113 à 115).

Personne, continue Le Franc, ne connaît mieux la constitution de la Franc-Maçonnerie que le sieur de la Lande qui en a fait l’histoire dans le dictionnaire encyclopédique, et qui a travaillé avec M. Condorcet au code de cette Société, et à l’organisation de toutes ses parties.

Si les loges maçonniques sont aujourd’hui l’école de tous les principes d’irréligion qui ont infecté la France, c’est à ces philosophes que l’on doit l’imputer, puisqu’ils en ont formé le régime, et qu’ils continuent d’en conduire les opérations.

Le même langage tenu par tous les clubs, le même esprit d’irréligion manifesté de la même manière dans toutes les loges maçonniques, tout indique l’unité de principes, le même moteur, les mêmes enseignements, la même haine et la même fureur contre la religion chrétienne et contre la seule religion chrétienne.

Oui ! C’est à elle seule qu’on en veut, et c’est pour la détruire que l’on bouleverse la France, puisque c’est par les décrets du 7 et du 29 novembre (1791) la religion catholique est la seule dont le culte soit proscrit, la seule à laquelle on refuse des temples, la seule dont on persécute les ministres avec un acharnement qui tient de la fureur…

Ceux des Francs-Maçons qui sont conséquents disent ouvertement dans leurs Assemblées, et même au, milieu de l’Assemblée Nationale, que la religion chrétienne ne peut s’accorder avec la constitution du royaume. »
(Le Franc, Conjuration… Paris, 1792, p. 115, à 118).

Source : La conjuration Antichrétienne – Mgr Henri DELASSUS

Publié par Napo

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