Une récente étude publiée dans le JAMA Network le 13 février révèle un fait marquant : plus de 22 000 nourrissons auraient été épargnés de l’avortement en 2023 aux États-Unis, grâce aux législations pro-vie adoptées après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade. Ces chiffres, analysés à partir des taux de fécondité entre 2012 et 2023, soulignent l’efficace des lois protégeant les enfants à naître, selon les experts.
Un tournant historique
Après que la Cour suprême ait rendu aux États le pouvoir de réguler l’avortement en 2022, plusieurs législations restrictives ont vu le jour. Résultat : une hausse inattendue des naissances en 2023, première année complète post-Dobbs. Pour Michael New, chercheur à l’Institut Charlotte Lozier et professeur à l’Université Catholique d’Amérique, ces données confirment que « des grossesses non planifiées sont menées à terme grâce aux lois pro-vie ».
Cependant, les défenseurs de l’avortement contestent ces conclusions, évoquant les avortements clandestins ou réalisés via des pilules obtenues hors du système médical. Les « shield laws » (lois boucliers), promulguées dans des États comme New York ou la Californie, permettent en effet à des médecins d’expédier des médicaments abortifs par correspondance, même dans les États où la pratique est interdite. Michael New rappelle néanmoins que « les statistiques de natalité restent l’indicateur le plus fiable », les données officielles sur les avortements étant souvent incomplètes.
Baisse encourageante de la mortalité maternelle
Dans un contexte où certains redoutaient un risque accru pour les femmes, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont annoncé une baisse de 17 % de la mortalité maternelle en 2023 — son niveau le plus bas depuis 2018. Le taux est passé à 18,6 décès pour 100 000 naissances, contre 22,3 en 2022. Cette tendance, amorcée après le renversement de Roe v. Wade, contredit les prédictions alarmistes.
Si la mortalité a diminué pour toutes les populations, les femmes noires restent les plus touchées, avec une légère hausse non significative statistiquement. Les données incluent les décès survenus durant la grossesse ou dans les 42 jours suivant un avortement.
L’affrontement entre États pro-vie et pro-avortement
Le conflit juridique s’intensifie entre États protecteurs de la vie et ceux favorisant la mort, avec l’avortement. Le Texas et la Louisiane ont récemment sanctionné une médecin new-yorkaise, Margaret Carpenter, accusée d’avoir envoyé des pilules abortives à des mineures. Un juge texan a ordonné à Carpenter de cesser cette pratique et de payer une amende de 100 000 dollars, tandis que la Louisiane réclamait son extradition.
New York, sous la gouvernance de Kathy Hochul, a refusé de collaborer, s’abritant derrière une loi locale protégeant les fournisseurs d’avortement. Selon le New York Times, plus de 10 000 pilules abortives sont expédiées chaque mois depuis des États comme New York vers des régions restrictives.
Les centres pro-vie dans le collimateur
À l’inverse, les démocrates cherchent à restreindre l’action des centres d’aide aux femmes enceintes. La sénatrice Elizabeth Warren et la représentante Suzanne Bonamici ont relancé jeudi le « Stop Anti-Abortion Disinformation Act », visant à autoriser la Commission fédérale du commerce (FTC) à pénaliser ces structures pour « désinformation » sur l’avortement.
Pourtant, avec une majorité républicaine au Congrès, ce texte a peu de chances d’aboutir. Rappelons que les 3 000 centres pro-vie américains ont offert en 2022 près de 368 millions de dollars en services et biens matériels aux mères dans le besoin, selon un rapport de 2024.
Une lueur d’espérance
Face à ces tensions, les défenseurs de la vie voient dans ces naissances supplémentaires et la baisse de la mortalité maternelle un signe d’espérance. Chaque loi pro-vie, chaque centre d’aide, chaque statistique positive rappelle que la protection des plus vulnérables porte ses fruits — un témoignage silencieux mais puissant de la dignité inaliénable de toute vie humaine.
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