En Caroline du Sud, une nouvelle proposition de loi vise à protéger la vie des enfants à naître dès le moment de leur conception. Cette initiative, portée par le représentant d’État John McCravy, renforce considérablement les restrictions actuelles en matière d’avortement, supprimant presque totalement cette pratique, sauf en cas d’urgence médicale grave.
Le texte, baptisé Human Life Protection Act (H 3457), entend remplacer la législation en vigueur, qui autorise l’avortement jusqu’à six semaines de grossesse, avec des exceptions pour les anomalies fœtales, et jusqu’à douze semaines en cas de viol ou d’inceste. Désormais, l’avortement ne serait permis que pour prévenir le décès de la mère ou éviter une atteinte grave et irréversible à sa santé physique. Les conditions psychologiques ou émotionnelles ne sont pas considérées comme des motifs valables.
« En tant que société, nous avons échoué à reconnaître que les bébés dans le ventre de leur mère méritent la même protection et les mêmes chances de vivre », a déclaré John McCravy, auteur de la proposition. Il a tenu à préciser que cette loi « n’est pas une interdiction totale », car elle prévoit « de nombreuses exceptions pour sauver la vie de la mère ou préserver sa santé ».
La proposition a suscité des réactions contrastées lors d’une audition devant une sous-commission mardi dernier. Les opposants ont exprimé leurs préoccupations, notamment concernant le soutien financier que l’État devrait apporter aux enfants nés dans des circonstances difficiles. Une opposante a ainsi reproché au gouvernement de « forcer » les femmes à mener leurs grossesses à terme sans garantir de ressources supplémentaires.
En revanche, les partisans de la loi ont souligné que l’avortement constitue une violence non seulement contre l’enfant à naître, mais aussi contre les parents eux-mêmes. « La science, la médecine, la loi naturelle et la loi morale s’accordent à rejeter l’avortement, car il porte atteinte à l’intégrité du corps et de l’âme de la mère, du père et de l’enfant », a affirmé l’un d’eux.
Pour entrer en vigueur, la proposition doit encore être approuvée par la sous-commission, puis par la Chambre des représentants et le Sénat de Caroline du Sud, tous deux à majorité républicaine. Enfin, elle devra être signée par le gouverneur Henry McMaster, également républicain et connu pour ses positions pro-vie.
Cette initiative s’inscrit dans un mouvement plus large aux États-Unis, où plusieurs États cherchent à renforcer la protection des enfants à naître, rappelant que chaque vie, dès sa conception, est un don précieux à préserver.
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