Dans un campement de fortune à Matamoros, au Mexique, près de la frontière avec les États-Unis, Carmen soigne les pieds de son mari José, couverts d’ampoules. Chaque pas douloureux rappelle leur long périple. « Certains jours, nous marchions sans interruption pendant 20 ou 30 kilomètres », confie-t-elle, tout en appliquant délicatement des morceaux de sparadrap sur les plaies. Originaires du Venezuela, Carmen et José ont fui le régime de Maduro, cherchant refuge et une vie meilleure. Mais leur voyage, déjà éprouvant, s’est transformé en un véritable calvaire.
« Nous sommes arrivés ici à pied », raconte Carmen, les larmes aux yeux. Interrogée sur le moment le plus difficile de leur exil, elle hésite. « J’aurais dit que c’était la traversée de la jungle du Darién, entre la Colombie et le Panama. Là-bas, nous avons vécu l’enfer : des trafiquants et des indigènes qui violaient les femmes et tuaient nos compagnons de route. Mais aujourd’hui, je vous le dis, le véritable enfer, c’est ici, au Mexique. »
Ce campement, comme tant d’autres le long de la frontière américaine, est devenu un lieu de souffrance pour des centaines de milliers de migrants latino-américains. Rita, une autre migrante, vit ici depuis deux ans, attendant toujours une réponse à sa demande d’asile politique aux États-Unis. « Chaque camp est contrôlé par des narcotrafiquants », murmure-t-elle, craignant d’être entendue. Les récits de violence, de viols, de travail forcé et d’enlèvements sont monnaie courante. « Les trafiquants vous kidnappent, fouillent votre téléphone, et si vous avez de la famille aux États-Unis, ils réclament une rançon », explique-t-elle.
Avec l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, la situation s’est encore aggravée. « Beaucoup craignent un durcissement des règles d’entrée aux États-Unis », confie Rita. Les menaces de déportations massives pèsent lourdement sur ceux qui espèrent traverser la frontière. Dans ce camp, où vivent environ 200 personnes, l’angoisse est palpable.
De l’autre côté de la frontière, le río Grande, l’un des cours d’eau les plus surveillés au monde, sépare le Mexique des États-Unis. L’agent Ramínze, dont la mère est mexicaine, patrouille quotidiennement dans cette zone. « Chaque jour, nous interceptons des dizaines de migrants qui tentent de traverser illégalement », explique-t-il. Les trafiquants utilisent souvent des familles et des enfants comme diversion pour faire passer de la drogue. « Quand nous intervenons pour sauver les migrants, ils en profitent pour transporter leurs marchandises de l’autre côté », déplore-t-il.
Le sheriff Martín Cuéllar, rencontré à la prison fédérale de la ville, confirme l’ampleur du problème. « Les organisations criminelles gagnent désormais plus avec le trafic d’êtres humains qu’avec la drogue », affirme-t-il. Les migrants paient en moyenne 10 000 euros par personne pour tenter leur chance, sans aucune garantie de survie. « Avec le retour de Trump, les prix ont augmenté. Plus la frontière se ferme, plus il faut payer pour la traverser », explique un trafiquant détenu, qui avoue sans détour :
« Si j’avais pu voter, j’aurais choisi Trump. »
Dans les cellules de la prison, certains des narcotrafiquants les plus dangereux de la région croupissent en isolement. « Nous les séparons pour éviter les affrontements mortels entre membres de cartels rivaux », précise le sheriff. Les conditions de détention sont austères : des pièces exiguës, sans fenêtres, équipées d’une simple mirilla sur la porte blindée.
Si l’immigration sud-américaine ne posait aucun problème, s’il n’y avait ni explosion de la criminalité, ni gangs, ni trafic de drogue, alors pourquoi les États-Unis auraient-ils dû mettre en place des mesures aussi drastiques sous Trump ? Ce n’est pas par caprice ou par idéologie, mais bien par nécessité face à une réalité indéniable : une frontière poreuse est une aubaine pour les cartels et les trafiquants, au détriment des populations locales comme des migrants eux-mêmes, souvent réduits à l’état de marchandise humaine.
La France, elle aussi, doit reprendre le contrôle de ses frontières, ce qui implique de sortir de l’Union Européenne, qui nous impose une politique migratoire suicidaire. Cela ne signifie pas refuser toute immigration, mais plutôt l’organiser de manière responsable : accueillir en nombre limité, selon nos capacités d’intégration, et en veillant à ce que les nouveaux arrivants adhèrent aux valeurs et à l’identité française. Une souveraineté retrouvée est la seule garantie d’une immigration maîtrisée, non subie et surtout saine.
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