Le 1er octobre dernier, lors d’une séance à la Chambre des communes, le député libéral John-Paul Danko a suscité la controverse en qualifiant les attaques contre les églises canadiennes de « théories du complot », ignorant pourtant que deux lieux de culte ont été incendiés dans sa propre circonscription, à Hamilton.
Ses propos surviennent alors qu’un débat national s’intensifie autour du projet de loi C-9, une mesure du gouvernement libéral prétendant lutter contre les crimes haineux. Selon Danko, ce projet viserait à combattre la « vraie haine », en faisant référence à la situation de certaines minorités religieuses. Mais il a balayé du revers de la main les inquiétudes exprimées par les députés conservateurs au sujet des nombreuses attaques visant les églises chrétiennes et catholiques.
Pourtant, les faits sont incontestables : plus de 120 églises ont été vandalisées ou incendiées au Canada depuis 2021, selon les données recensées par Juno News. Parmi elles, l’église presbytérienne St. Paul’s (incendiée en 2022) et l’église catholique St. John the Baptist (brûlée en 2023), toutes deux situées dans la circonscription même de Danko.
Le député conservateur Andrew Lawton a dénoncé cette indifférence et appelé à des protections accrues pour les églises canadiennes. Il a souligné que si le gouvernement prenait réellement au sérieux les crimes de haine, il imposerait des peines de prison minimales de 10 ans pour toute attaque contre un lieu de culte. « La loi devrait punir les mauvais comportements et non les mauvais sentiments », a-t-il rappelé avec justesse.
Mais le projet de loi C-9 suscite de fortes critiques. Des juristes et experts en droit constitutionnel affirment qu’il ouvre la porte à une répression idéologique, permettant à l’État de poursuivre toute personne accusée d’avoir offensé les « sentiments » d’autrui. Ce texte, vanté par les libéraux, criminaliserait aussi la promotion de symboles dits “haineux”, allant jusqu’à interdire l’affichage de certains emblèmes historiques, comme le drapeau nazi, tout en négligeant les véritables attaques contre les chrétiens.
Le paradoxe est flagrant : le gouvernement prétend protéger les lieux de culte, mais ses mesures omettent de garantir la sécurité des communautés catholiques et chrétiennes, les plus visées ces dernières années. Depuis la diffusion de récits douteux sur de prétendues fosses communes d’enfants autochtones, jamais confirmées après quatre années d’enquêtes, la haine contre l’Église s’est amplifiée. Ces accusations, relayées sans preuves par les grands médias, ont attisé une vague d’hostilité ayant conduit à la destruction de dizaines d’églises, parfois situées sur des terres autochtones elles-mêmes privées de leurs lieux de prière.
Les attaques continuent encore aujourd’hui : une église chrétienne de l’Alberta a été incendiée il y a à peine une semaine, rappelant que la persécution des chrétiens n’est pas une fiction, mais une réalité bien présente au Canada moderne.
Ainsi, alors que certains députés préfèrent nier l’évidence en parlant de « théories du complot », les fidèles, eux, voient leurs églises disparaître dans les flammes. Face à cette indifférence politique, il devient urgent de réaffirmer une vérité simple : attaquer une église, c’est attaquer le cœur spirituel d’une nation autrefois chrétienne.
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