En cette époque troublée où la misère prend des visages multiples, le Saint-Père Léon XIV a livré un message fort, à l’occasion de la 9e Journée mondiale des pauvres, prévue le 16 novembre prochain. Ce message, signé le 13 juin en la fête de saint Antoine de Padoue, grand patron des pauvres, est bien plus qu’un appel : c’est un cri du cœur paternel du pape, tourné vers les oubliés du monde.
« La plus grande des pauvretés, c’est de ne pas connaître Dieu », affirme le Saint-Père d’un ton grave. Ce manque spirituel, plus que l’indigence matérielle, est la racine de bien des tragédies. Quand l’homme oublie son Créateur, il perd la boussole. Les richesses matérielles peuvent facilement devenir un piège, nous promettant sécurité et bonheur, mais finissant souvent par décevoir, ou pire : par nous éloigner de l’essentiel.
Ce n’est pas tant l’absence de biens qui détruit, mais la tentative de vivre sans Dieu. La pauvreté, dans ce cas, devient intérieure, invisible, mais bien plus destructrice.
Dans son message, Léon XIV rappelle que les pauvres ne sont pas des cas à gérer en périphérie de la mission de l’Église : ils en sont le cœur battant. Il insiste :
« Ils ne sont pas une distraction, mais nos frères et sœurs bien-aimés ».
Le Christ Lui-même a pris leur condition, pour nous enseigner à aimer en vérité. Ceux que la société rejette sont pour l’Église des maîtres d’humilité, des prophètes silencieux qui nous remettent face au véritable sens de l’Évangile. Ce sont leurs visages, leurs paroles, leurs silences parfois, qui révèlent la sagesse de Dieu.
Dans la droite ligne de saint Augustin, le pape rappelle que nourrir un affamé ou vêtir un nu n’est pas l’idéal : le vrai bien, ce serait que personne n’ait besoin d’être nourri ou vêtu par d’autres. Car la charité, bien qu’elle soit une vertu divine, reste la réponse à une injustice. Aider les pauvres est donc d’abord une exigence de justice sociale, avant même d’être un acte de compassion.
Et cette justice suppose de regarder la pauvreté sous toutes ses formes : non seulement celles qui concernent le logement, la santé, l’éducation ou l’alimentation… mais aussi celles qui frappent la liberté religieuse, l’accès à l’information vraie ou la dignité familiale.
Léon XIV insiste aussi sur cette vérité spirituelle : bien souvent, les pauvres sont les premiers témoins de l’espérance véritable. Ils ne comptent ni sur le pouvoir, ni sur les possessions. Leur sécurité repose ailleurs, en Dieu seul. Dans leur fragilité, ils deviennent des piliers de confiance pour un monde qui s’effondre. Le pape en appelle à replacer Dieu au centre de notre vie personnelle comme de nos politiques publiques. Il affirme que lorsque Dieu devient notre unique espérance, les illusions humaines tombent, et une paix nouvelle s’installe, solide comme une ancre jetée dans la mer houleuse du monde.
Le Saint-Père rappelle que la charité est, selon le Catéchisme (n° 1889), le plus grand des commandements sociaux. Et cette charité, pour être véritable, doit s’enraciner dans l’action. Il s’agit donc de lutter contre les causes structurelles de la pauvreté : corruption, guerre, injustice économique, idéologies mortifères… Chaque chrétien est appelé à devenir un signe vivant d’espérance.
Enfin, le pape Léon XIV appelle à une action politique noble et cohérente : garantir un accès universel au travail, à la santé, à un logement digne et à une instruction solide. Ces éléments ne peuvent être laissés au bon vouloir du marché ou aux aléas de la guerre. Ils devraient figurer au cœur de toute politique publique.
Il encourage les initiatives locales comme internationales en ce sens, rendant grâce pour tous ceux qui, au quotidien, portent secours à leurs frères dans le besoin, avec discrétion mais efficacité.
Le message du pape Léon XIV est clair : il ne s’agit pas d’un discours social parmi d’autres, mais d’un rappel fondamental de notre vocation chrétienne. Si nous perdons Dieu, nous perdons tout. Mais si nous Le retrouvons à travers les pauvres, alors tout est possible. Le pauvre n’est pas seulement celui qu’on aide. Il est celui par qui Dieu nous parle.
💡🤖 Pour garantir des articles d'actualité à jour, précis et bien sourcés, l'intelligence artificielle est utilisée comme outil d'assistance. Elle contribue à la réécriture, à la vérification des faits et à l'optimisation du contenu.















