Ce dimanche 11 mai 2025, pour son tout premier Regina Caeli en tant qu’évêque de Rome, le pape Léon XIV, premier pontife américain de l’histoire, a rassemblé une foule immense et enthousiaste sur la place Saint-Pierre. Ce fut un véritable bain de joie et de foi, sous un ciel romain lumineux et printanier, tandis que résonnaient tambours, fanfares et cris de jubilation : « Viva il Papa ! »
Dès le début, le ton était donné. En ce quatrième dimanche de Pâques, fête du Bon Pasteur, le Saint-Père a vu dans cette providence un clin d’œil de la divine Providence :
« Je considère comme un don de Dieu que mon premier dimanche comme évêque de Rome soit celui du Bon Pasteur », a-t-il déclaré, salué par une salve d’applaudissements.
Dans son allocution, il a commenté l’Évangile de saint Jean (chapitre 10), lu ce dimanche dans toutes les églises, où le Christ se présente comme le vrai Pasteur, celui qui connaît ses brebis, les aime et donne sa vie pour elles. Un passage poignant, qui trouvait un écho direct dans le cœur des fidèles venus l’écouter.
Mais ce sont surtout ses paroles fortes à l’adresse des jeunes qui ont électrisé la foule :
« À vous, les jeunes, je dis : n’ayez pas peur ! Acceptez l’invitation de l’Église et du Christ Seigneur ! »
Une phrase simple mais puissante, reprise en écho par des applaudissements nourris, et qui rappelle les premiers mots inoubliables de saint Jean-Paul II en 1978. On sent que Léon XIV souhaite s’inscrire dans cette lignée de pontifes missionnaires, tournés vers la jeunesse et la fidélité au Christ.
La journée coïncidait également avec la 62e Journée mondiale de prière pour les vocations. Le pape n’a pas manqué de souligner l’importance de cette date :
« L’Église a un besoin immense de vocations, surtout à la vie sacerdotale et religieuse », a-t-il insisté.
Il a demandé aux communautés catholiques d’ouvrir leurs bras aux jeunes, de leur offrir écoute, accueil et encouragement, tout en leur présentant des modèles crédibles de vie donnée à Dieu et au prochain.
Dans la même dynamique, il a évoqué le jubilé des fanfares et des artistes populaires, venus en nombre pour animer cette journée festive à Rome. Le Saint-Père les a chaleureusement salués :
« Je remercie tous ces pèlerins. Avec leur musique et leurs prestations, ils font vivre la fête du Christ Bon Pasteur. »
Les musiciens lui ont répondu par des morceaux pleins d’allégresse, renforçant cette atmosphère de liesse générale.
Le souverain pontife a aussi fait mémoire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, rappelant qu’elle prit fin le 8 mai 1945. Avec gravité, il a évoqué les conflits actuels, reprenant les mots de Paul VI :
« La guerre, plus jamais ! » et ceux de son prédécesseur immédiat, François, qui parlait d’une « troisième guerre mondiale par morceaux ».
Il a exprimé sa proximité avec les souffrances des peuples martyrisés, notamment en Ukraine, à Gaza, et dans toutes les zones de conflit. Il a aussi salué avec espoir la récente paix conclue entre l’Inde et le Pakistan, appelant à ce qu’elle soit durable.
Dans son souci pastoral, le pape n’a pas oublié de saluer chaleureusement les fidèles de Rome, ainsi que les pèlerins venus de divers pays. À chacun, il a adressé une parole d’affection, un geste, un sourire. Il a également eu une pensée pour les mères, à l’occasion de la fête des mères célébrée ce jour dans de nombreux pays :
« Je souhaite une belle fête à toutes les mamans, pour tout ce qu’elles nous donnent. »
Une attention simple, mais qui a profondément touché les cœurs.
Avant de conclure cette rencontre dominicale, le pape Léon XIV a chanté avec recueillement le Regina Caeli en latin, invoquant la Vierge Marie, celle dont toute la vie fut une réponse fidèle à l’appel du Seigneur. Puis il a donné sa bénédiction apostolique, avant de souhaiter à tous une Buona Domenica, un bon dimanche dans la joie du Ressuscité.
Mais la journée ne s’arrêtait pas là. Le matin même, le Saint-Père s’était rendu aux grottes vaticanes, sous la basilique Saint-Pierre, pour célébrer la messe près du tombeau de l’Apôtre. Il était accompagné du prieur général de l’Ordre de Saint-Augustin, le père Alejandro Moral Anton. Après la messe, il a pris un moment pour prier devant les tombes de ses prédécesseurs, un geste humble et chargé de sens. Il s’est également arrêté devant la niche des pallia, ces étoffes de laine blanche symbolisant le lien entre le pape et les archevêques métropolitains du monde entier.
Ce lundi, le pape doit encore célébrer une messe avec le Collège des cardinaux dans la chapelle Sixtine, et rencontrer les journalistes qui ont couvert le récent conclave.
Avec ce premier Regina Caeli, le pape Léon XIV entre en scène non comme un chef d’État ou un homme politique, mais comme un vrai pasteur, humble, joyeux, tourné vers le Christ et vers son peuple. Un pape qui n’a pas peur de parler clairement, d’appeler les jeunes à suivre le Seigneur, et d’inviter chacun à marcher dans la vérité et l’amour.
L’espérance est là. L’Église peut avancer. Avec lui.
💡🤖 Pour garantir des articles d'actualité à jour, précis et bien sourcés, l'intelligence artificielle est utilisée comme outil d'assistance. Elle contribue à la réécriture, à la vérification des faits et à l'optimisation du contenu.















