Un mouvement contestataire porté par la « Conférence pour l’ordination des femmes » qui se décrit comme « la plus grande organisation œuvrant à l’ordination de femmes comme diacres, prêtres et évêques au sein d’une Église catholique romaine inclusive et responsable » appelle les femmes catholiques à une grève durant le Carême 2025.
L’objectif ? Protester contre ce que le groupe qualifie de « sexisme » au sein de l’Église et réclamer l’ouverture des ordres sacrés aux femmes, en particulier le diaconat et la prêtrise. Encore une fois, cette initiative trouve écho dans un groupe restreint de catholiques, car avant toute chose, la majorité des femmes dans l’Église comprennent très bien la mission de la femme qui est à l’image de celle de l’Église, épouse et femme et sont à la fois dans l’obéissance de la hiérarchie, mais aussi des enseignements de la foi catholique.
Ces féministes du dimanche appellent à la rupture, mais sur quelles bases ? L’idée de « faire remarquer sa présence par son absence », comme le propose cette campagne, démontre d’abord une inspiration et des méthodes pratiquées dans la vie civile. Cette « grève » ignore la nature de l’Église, qui ne fonctionne pas comme l’institution politique ou sociétale qui peut céder face à des dogmes ou bien défaire et changer ce qui a été fondé par Dieu. Ce n’est pas parce qu’elles vont faire grèves, que l’Église va se remodeler sous la pression activiste, la prêtrise est une vocation enracinée dans la tradition, l’histoire, et ce n’est pas un droit à revendiquer ou à modifier.
Jésus-Christ, dans son choix des apôtres, a établi une structure sacramentelle qui transcende les normes culturelles ou les conceptions modernes d’égalité. Comme l’explique la lettre apostolique Ordinatio Sacerdotalis de saint Jean-Paul II :
« L’Église n’a pas le pouvoir de conférer l’ordination sacerdotale aux femmes. »
En partant de là, le refus de l’ordination des femmes et l’ignorance des caprices de ménagères en manque de puissance politique ne repose pas sur du mépris ou du patriarcat, mais sur la fidélité au Seigneur Jésus-Christ. Si elles veulent devenir prêtres, elles n’ont qu’à faire comme les sédévacantistes et ouvrir leur propre église, enseigner leur propre théologie et êtres leur propre autorité. Ou bien encore, comme les protestants, personne ne les retient, mais jamais, elles deviendront prêtre dans la Sainte Église Catholique et Romaine.
La campagne fait également référence au récent Synode sur la synodalité, dont certains espéraient qu’il ouvrirait la voie à une révision doctrinale sur le rôle des femmes dans l’Église. En réalité, le synode a maintenu une position claire : la question du diaconat féminin reste ouverte à l’étude, mais aucune conclusion ne saurait s’opposer à la Tradition apostolique.
Le pape François, bien qu’encourageant une plus grande reconnaissance du rôle des femmes dans l’Église, a plusieurs fois rappelé que leur mission spécifique est différente de celle des ministres ordonnés :
« Les femmes rendent un service inestimable en tant que femmes, mais pas dans le cadre des ordres sacrés. »
En confondant égalité avec uniformité, les revendications féministes risquent de passer à côté de la richesse de la vocation féminine. Contrairement à ce que soutiennent les organisations comme la Conférence pour l’ordination des femmes, les femmes jouent un rôle central dans l’Église depuis ses origines. De la Vierge Marie aux grandes saintes comme Thérèse d’Avila ou Catherine de Sienne, leur influence spirituelle et doctrinale a façonné l’histoire du catholicisme. Et si ces femmes souhaitent devenir Saintes, qu’elles commencent à arrêter d’êtres cause de grands scandales, de désordre et de désunion dans l’Église Sainte du Seigneur.
Loin d’être marginalisées, les femmes contribuent donc à l’éducation dans la foi, à l’évangélisation et à la charité. Le pape François l’a lui-même reconnu en appelant à une participation féminine plus incisive dans les décisions ecclésiales, tout en respectant la spécificité de leur vocation. Cette initiative de grève témoigne réellement de cette nouvelle théologie encouragée par les médias, voire peut être financée par des puissances ennemies de l’Église, et met en lumière cette fracture entre une vision idéologique et la réalité spirituelle de l’Églis. Ça reste avant tout politique et idéologique et au lieu de demander à l’Église de changer, ces femmes devraient réformer avant tout leur propre cœur et rester en union avec les enseignements du Seigneur.
Il n’y a rien de plus grand que de servir les pauvres et d’aimer son prochain, et il n’est pas nécessaire d’être prêtre pour cela, le Seigneur a bien dit dans la Bible :
Jean 13:34 « Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. «
Pour conclure donc, ces femmes peuvent tout à fait devenir des religieuses et faire des choses plus grandes que les prêtres, tout en sachant que, si elles devenaient des prêtres, elle militerait pour pouvoir se marier, avoir des enfants. Puis pour l’homosexualité en tant que prêtre puis puis puis… Un grignotement des idées du monde dans la Sainte Église, qui n’est et ne seront jamais envisageables. Partez et ne soyez pas cause de scandale.