Dans un contexte œcuménique, l’archevêque anglican de Canterbury, Justin Welby, a récemment fait une déclaration sur la place du pape concernant les relations des communautés chrétiennes. D’après lui, un grand nombre d’évêques reconnaissent tout à fait la primauté du Pape François, mais pas de la même façon que le catholicisme l’entend, c’est-à-dire, que cette primauté ne serait pas une « domination hiérarchique » mais plutôt, une position : « le premier parmi les pairs« .
Lors de sa visite auprès du Pape François et le modérateur de l’Assemblée générale de l’église d’Écosse au Soudan du Sud, Welby stipule que la primauté du Pape François était reconnue et acceptée par tous, sans ambiguïté :
« Il était clair pour chacun de nous que le pape François était le premier de nous trois. »
Malgré cette reconnaissante, il n’est pas questions d’une obéissance stricte à un ordre hiérarchique, mais une reconnaissance de son rôle de premier serviteur, « le premier parmi les égaux« . Indiquant donc par cette occasion, les différences encore marquées entre l’Église Catholique et les anglicans. Ces derniers pensent que c’est une hiérarchie égalitaire et sans autorité ni domination donc, une négation de l’infaillibilité pontificale réservée au successeur de Pierre seul.
Pour l’archevêque Welby, le chemin vers l’unité entre chrétiens est l’une des grandes épreuves de notre époque. Se référant à la prière de Jésus demandant que « tous soient un » (Jean 17, 21), il rappelle que l’unité ne signifie pas l’unanimité totale. Welby souligne l’importance de respecter les différences, qu’il perçoit comme une richesse pour le témoignage chrétien :
« La plus grande des épreuves spirituelles est d’apprendre à s’aimer dans notre diversité, sans jamais penser que notre propre témoignage est le seul valable. »
Il exhorte ainsi les chrétiens de toutes confessions à éviter la tentation du repli identitaire, afin de vivre l’amour fraternel malgré les divergences théologiques. Néanmoins, il faut souligner qu’il y a quand même des questions qui doivent se poser, le Seigneur n’a fondé qu’une seule Église et il ne peut y avoir qu’une vérité. C’est très bien d’accorder du respect à son prochain et aux autres chrétiens, mais cela ne doit pas être au prix du travestissement de ses dogmes, de sa croyance et de sa religion.
Justin Welby, parle de respect, d’unité, pourtant, il a été le premier, notamment durant le covid a rejeter les chrétiens non vaccinés : L’Archevêque de Cantorbéry : les non-vaccinés ne sont pas des chrétiens. Nous pouvons donc, avec justesse, stipuler que le chemin vers l’unité entre chrétiens se fait au sacrifice de se remettre soi même en question et d’accepter d’être chrétien en entendant la vérité qui dit que seule l’Église Catholique est l’Église de Dieu.