Le père Matthieu, qui avait réussi à capter l’attention d’une audience notable sur les réseaux sociaux, a récemment fait ce qu’il appelle son « coming out spirituel ». Pourtant, derrière cette prétendue transparence, il est crucial de rappeler quelques vérités fondamentales sur la fidélité à l’Église et de souligner les dangers du relativisme moderne, lequel pervertit aujourd’hui bien des esprits.
Un discours émotionnel, mais creux sur le fond
Dans cette longue vidéo, celui qui se retire de la prêtrise nous inonde d’émotions. Il parle de son tiraillement intérieur, de son mal-être face à l’institution ecclésiale, et de sa volonté d’être « transparent » et « sincère« . Mais au fond, ce type de discours ne fait que dévoiler une dérive moderniste où l’individu place ses sentiments personnels au-dessus des vérités immuables de l’Église.
L’émotion, certes, peut toucher les âmes sensibles, mais elle n’apporte aucune clarté ni profondeur théologique. On assiste une fois de plus à une tentative de justifier l’abandon d’un sacrement sous prétexte de manque de « phase avec l’Église institutionnelle ». Quelle ironie, quand on sait que c’est précisément cette Église, fidèle au Christ depuis plus de 2000 ans, qui a ordonné ce prêtre en lui conférant une grâce éternelle. Pourtant, cette grâce, donnée par Dieu, est traitée ici comme un simple contrat professionnel qu’on pourrait « rompre » ou suspendre en fonction de ses états d’âme.
Une interprétation égocentrique du sacerdoce
Celui qui se présente comme un « ancien prêtre » nous explique qu’il reste, en théorie, prêtre « comme quelqu’un qui reste marié malgré une séparation ». Mais c’est là une compréhension bien minimaliste du sacerdoce. On ne devient pas prêtre pour gérer des « missions » ou des « fonctions » au sein d’une structure humaine, mais pour servir Dieu et ses fidèles dans un engagement total et éternel. Ce n’est pas une question de ressenti ou d’adéquation personnelle avec une institution. La vocation sacerdotale transcende ces considérations humaines. En choisir de partir, c’est non seulement manquer à sa promesse devant Dieu, mais aussi déformer la nature même du sacerdoce.
Le refus de l’obéissance, une tendance moderniste
L’une des principales vertus du prêtre est l’obéissance. Obéissance au Christ, à l’Église, et aux évêques qui sont les successeurs des apôtres. Pourtant, ce discours trahit un refus flagrant de l’autorité ecclésiale. Le prêtre déclare ne plus vouloir être « gestionnaire ou fonctionnaire du culte« , préférant suivre sa propre voie, se basant sur son interprétation subjective de ce que doit être l’Église. C’est là le cœur du problème. Le modernisme pousse les âmes à se détourner de l’obéissance, à suivre leur propre chemin sous couvert de « sincérité » et de « transparence ». C’est une pente dangereuse qui conduit à l’apostasie, voire à un rejet de la Vérité révélée.
Le fléau du subjectivisme dans l’Église
En choisissant de quitter son ministère actif, ce prêtre prétend qu’il est encore en pleine communion avec la foi chrétienne. Mais là encore, son discours est truffé de contradictions. Comment peut-on prétendre servir le Christ en se détachant volontairement de l’Église qui est Son corps mystique ? En quoi une mission d’amour et de charité, qui est au cœur de l’Évangile, justifie-t-elle de rejeter les responsabilités sacrées qu’il a librement acceptées lors de son ordination ?
Cette attitude est typique du subjectivisme moderne, où chacun devient maître de sa propre interprétation de la foi, sans se soucier des enseignements de l’Église. Il ne s’agit plus de chercher la vérité dans le dépôt de la foi, mais de la modeler selon ses propres désirs et circonstances personnelles. En réalité, ce type de discours, sous des airs de sincérité, nourrit une vision relativiste, où tout est centré sur l’individu au détriment de la Vérité catholique.
Une hiérarchie nécessaire pour protéger l’Église
La hiérarchie de l’Église, qu’il traite d’humaine, une « Eglise fondée par les amis de Jésus, humaine…« , est pourtant un rempart essentiel contre le chaos et l’hérésie. Lorsque ce prêtre affirme que l’Église institutionnelle serait en quelque sorte responsable de ses échecs, il oublie que c’est précisément cette structure qui préserve la foi des erreurs et des dérives. Nous savons bien que l’Église, en tant qu’institution humaine, est composée d’hommes faillibles. Mais c’est aussi une institution divine, guidée par l’Esprit Saint, qui garantit que les sacrements et la foi soient transmis sans erreur, malgré les imperfections humaines.
En fin de compte, ce discours moderniste, qui sous-entend que l’Église devrait se plier aux sensibilités individuelles et aux modes de l’époque, montre une méconnaissance du rôle même de l’Église dans le salut des âmes.
Le père Matthieu met aussi en lumière une espèce d’élite médiatique et politique. Et je le pense aussi, une caste s’est installée dans les rédactions de divers médias catholiques, constituant deux blocs influent qui domine le paysage. Ce groupe, composé de personnalités médiatiques et de figures religieuses reconnues, forme une caste qui limite l’accès à la visibilité pour les voix alternatives. Dans cette dynamique, deux blocs distincts émergent : l’un, centré à droite, et l’autre, ancré à gauche, chacun exerçant un pouvoir considérable sur les discours catholiques. Cette hiérarchie d’influence entraîne une invisibilisation de nombreux catholiques qui peinent à se faire entendre ou à exister dans l’espace médiatique.
Conclusion : Une fuite déguisée en sincérité
Ce « coming out spirituel » n’est rien d’autre qu’une fuite face à la vérité de l’Église. En refusant l’obéissance à la hiérarchie, en plaçant ses émotions personnelles au-dessus des exigences divines, ce prêtre ne fait que suivre la voie de ceux qui, au fil des siècles, ont déserté le combat pour des raisons tout aussi humaines. Il serait bon de se rappeler que le Christ a promis que les portes de l’enfer ne prévaudraient pas contre Son Église. Mais encore faut-il que ceux qui ont reçu le sacrement de l’Ordre aient la force et l’humilité d’y rester fidèles, même dans l’épreuve.
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Ce qui est terrible en plus des très graves scandales que ce prêtre a commis (mauvaise formation ? Orgueil ? ) il semble qu’il y a des abus réels (ou inventés ? Je ne sais…) qu’il a évoqué dans sa vidéo
J’espère que l’Eglise catholique fera la pleine lumière sur ces graves accusations… Et ce sera peut être une occasion salutaire pour remettre les pendules à l’heure sur les quelques hérésies que le père jasseron a pu avancer
On voit vraiment que le diable est à l’œuvre tant les péchés sont enchevêtrés, et comme il est facile de tomber dans ces pièges (en adhérant à des hérésies, en harcelant un prêtre ayant chuté et se servant de ce prétexte pour assouvir des passions cruelles, peut être des péchés de personnes de la hiérarchie ecclésiastique)
Comme Jésus doit souffrir de tout ça…
Mais si le diable se déchaîne, Dieu veille sur son Eglise et les portes de l’enfer ne prévaudront pas sur elle car notre Seigneur nous l’a dit !
Merci de ton combat Napo et ton esprit d’analyse
Serai mieux t’il possible d’inviter sur ta chaîne Youtube le père Olivier Horowitz ? Il a une très bonne analyse des choses et une grande culture générale
Je pense que l’on doit beaucoup prier pour ce prêtre et son ancien évêque
Si je déteste l’hérésie moderniste, je sens une douleur et une fragilité réelle dans ce prêtre, ça me touche
Je sais qu’il a commis publiquement de grands péchés, et c’est possible qu’il y ait eu d’autres péchés commis par d’autres personnes dans cette triste affaire
Est t’il possible de créer un groupe de prière de chapelet pour demander l’intercession de la sainte Vierge Marie dans cette terrible affaire ou le diable semble à l’œuvre ?
Je fais prier pour le père jasseron et mgr Hervé sur hozana, si vous connaissez des religieux, il faudrait faire QQ chose..
J’ai crainte que le salut de plusieurs âmes soit menacé et le chapelet est notre arme !