L’évêque Robert Barron a exprimé son soutien à un décret présidentiel récemment signé par Donald Trump, interdisant au gouvernement fédéral des États-Unis de promouvoir ou de financer les chirurgies et procédures liées à la transidentité pour les enfants. Cet acte législatif, intitulé « Protéger les enfants de la mutilation chimique et chirurgicale », a été signé le 28 janvier et marque une position claire contre les interventions médicales irréversibles sur des jeunes.
Dans un communiqué publié le 29 janvier, l’évêque de Winona-Rochester, également président de la Commission sur le laïcat, le mariage, la vie de famille et la jeunesse de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, a souligné l’importance d’aider les jeunes à accepter leur corps et leur vocation en tant qu’hommes et femmes. Selon lui, c’est cette acceptation qui conduit véritablement à la liberté et au bonheur.
Le décret précise que la politique des États-Unis est de ne pas financer, promouvoir ou soutenir de telles procédures pour les enfants, et qu’il appliquera vigoureusement toutes les lois prohibant ou limitant ces interventions. Barron a salué cette décision, la qualifiant d’indispensable face à une idéologie qui, selon lui, conduit de nombreux jeunes à des regrets profonds, souvent associés à des conséquences irréversibles comme l’infertilité et la dépendance à des traitements hormonaux coûteux aux effets secondaires significatifs.
Le président Trump a qualifié la capacité des adultes à tenter de modifier le sexe d’un enfant par des interventions médicales irréversibles de « revendication radicale et fausse ». Il a averti que cette tendance dangereuse pourrait être une tache sur l’histoire de la nation. Le décret souligne également que de nombreux enfants regrettent d’avoir subi des chirurgies de réattribution de sexe, réalisant trop tard les tragédies liées à leur choix, notamment l’incapacité de concevoir ou d’allaiter des enfants.
Le texte définit l’enfant comme un individu de moins de 19 ans et demande aux agences fédérales de modifier ou de révoquer toutes les politiques basées sur les recommandations de l’Association mondiale des professionnels de la santé des personnes transgenres (WPATH). Il invite également le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux à publier un examen des meilleures pratiques pour la santé des enfants présentant une dysphorie de genre ou d’autres confusions identitaires.
L’évêque Barron a souligné l’importance de cette partie du décret, notant qu’il est essentiel de rechercher et de développer des thérapies fondées sur des données probantes pour aider les jeunes en proie à la dysphorie de genre. Ces personnes, selon lui, sont aimées de Dieu et possèdent la même dignité inhérente que tout être humain. Il a ajouté qu’ils méritent des soins qui guérissent plutôt que nuisent, en rappelant le message du pape François dans Dignitas Infinita, qui appelle à accepter le don de nos corps créés à l’image de Dieu, homme et femme.
Ce décret s’inscrit dans un ensemble de mesures signées par Donald Trump au début de son second mandat, visant à annuler de nombreuses politiques établies par l’administration précédente de Joe Biden. Cette initiative a déjà suscité de vifs débats au sein de la société, mais pour l’Église catholique et de nombreux fidèles, elle représente une avancée significative dans la protection des enfants.
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