Le 13 décembre 1981 restera gravé dans l’histoire de la Pologne comme une « nuit de grande injustice« , selon les paroles de l’archevêque Marek Jedraszewski. Lors d’une messe célébrée à la cathédrale du Wawel pour le 43e anniversaire de l’établissement de la loi martiale par le régime communiste, le métropolite de Cracovie a rappelé combien ces événements tragiques ont blessé non seulement des individus mais l’ensemble du peuple polonais par des restrictions injustes imposé par le communisme.
L’état de guerre, imposé par un pouvoir oppressif, était le reflet de profonds conflits politiques, économiques, géopolitiques et idéologiques. L’archevêque a souligné qu’après 43 ans, si le rideau de fer est tombé et si le mur de Berlin a été abattu, de nouvelles menaces se profilent à l’horizon. La guerre en Ukraine est un témoignage flagrant des tentatives actuelles de restauration de l’ancien empire, tandis que les choix politiques et économiques des décennies passées ont parfois laissé des blessures profondes. Le libéralisme économique post-1989 a entraîné la privatisation de nombreux biens nationaux, au détriment de ceux qui s’étaient battus pour la liberté.
Dans son homélie, l’archevêque a fermement critiqué la direction politique actuelle, dénonçant une atteinte répétée à la Constitution et à l’État de droit sous prétexte d’une interprétation arbitraire des lois. Il s’est indigné que l’identité polonaise soit en train d’être réduite à néant par de nouveaux programmes scolaires, où il y a moins en moins de leçons de langue, d’histoire de Pologne et d’histoire de la religion catholique, tout en soulignant également les programmes de sexualisation des enfants et des jeunes à cause des soi-disant slogans de soins de santé, comme l’a souligné l’archevêque Jedraszewski.
Faisant écho aux écrits de Karol Wojtyła dans son œuvre Personne et acte, l’archevêque Jędraszewski a mis en lumière que la véritable solidarité dépasse la simple résignation ou le conformisme. Elle demande un engagement courageux face au mensonge et à l’injustice, tout en œuvrant pour construire une unité sociale solide. Il a également rappelé que la solidarité, loin d’être un état permanent, doit être continuellement reconquise par des efforts constants.
« Si Karol Wojtyla a écrit que la liberté ne peut pas seulement être possédée, qu’elle doit être constamment acquise, qu’elle vient comme un don et qu’elle est maintenue par la lutte, alors nous pouvons dire la même chose de la solidarité – elle doit toujours être gagnée à nouveau, pas seulement possédée, parce qu’elle vient comme un don, elle est maintenue par la lutte«
Enfin, l’archevêque a invité les fidèles à ne pas perdre espoir, malgré les difficultés actuelles. En nous référant aux témoignages du passé, nous pouvons trouver des forces pour résister aux défis contemporains et défendre les valeurs éternelles de vérité, de justice et de foi.
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