Dans un récent entretien auprès de El Debate, Monseigneur José Ignacio Munilla a une nouvelle fois mis en garde contre les dangers de la sécularisation, un phénomène grandissant au sein même de l’Église. Il a souligné que l’un des signes les plus préoccupants de cette dérive est la recherche excessive de « l’applaudissement du monde« . Selon lui, l’Église, dans sa quête d’une acceptation facile, semble parfois délaisser des vérités essentielles que la doctrine chrétienne défend, notamment en ce qui concerne des sujets qui vont à l’encontre des courants dominants de la société moderne.
Monseigneur Munilla a mis en lumière que, dans ce contexte, il est bien plus aisé de se lancer dans un discours pro écologie ou pro immigration que d’aborder des problématiques beaucoup plus délicates, mais tout aussi essentielles dans le combat et la défense de la foi. Par exemple, parler des « blessures anthropologiques« , c’est-à-dire des fractures profondes dans la compréhension humaine de la nature de l’homme, semble bien plus difficile que de se conformer à des idéologies comme le militantisme écologiste.
Mais au-delà de ces questions, le prélat a évoqué des sujets encore plus controversés aujourd’hui, comme l’influence des lobbies LGBT ou la vision chrétienne du mariage, qui reste fermement ancrée dans l’union entre un homme et une femme. Il a aussi rappelé que l’Église ne peut se taire lorsqu’il s’agit de défendre l’idée que l’homosexualité, loin d’être dans le dessein de Dieu, ne fait pas partie de la vérité révélée sur la nature humaine.
L’évêque d’Orihuela-Alicante dans le même entretien a aussi abordé la question de la croix chrétienne et de son sens profond. À ce sujet, il a rappelé la thèse principale de la conférence qu’il avait donnée lors du Congrès « Catholiques et Vie Publique » : « nous sommes devenus des ennemis de la croix« .
Pour lui, cette croix n’est pas simplement un fardeau extérieur, mais elle réside souvent dans notre propre cœur. Monseigneur Munilla insiste sur l’importance d’identifier correctement les véritables ennemis de l’âme, notamment le Malin, dont les tentations sont subtiles et dévastatrices. Il a affirmé que nos blessures les plus profondes, celles que nous portons souvent en nous-mêmes, sont en grande partie le résultat de nos péchés. Cette souffrance intérieure, liée à notre propre faiblesse, constitue parfois la plus grande croix que nous avons à porter.
À travers ces réflexions, Monseigneur Munilla nous invite à un examen plus profond de notre foi et de nos comportements, à ne pas céder à la facilité d’un discours qui cherche la reconnaissance du monde, mais à défendre sans compromis la vérité chrétienne, même quand cela peut nous isoler ou nous mettre en conflit avec les normes sociales. Ces paroles résonnent particulièrement dans un monde qui cherche à effacer les principes moraux traditionnels, mais qui, selon l’évêque, doit être éclairé par la lumière de la Croix.
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