Le Synode qui se déroule actuellement au Vatican a soulevé plusieurs discussions importantes sur l’avenir de l’Église et la mission de ses fidèles. L’un des sujets qui revient souvent dans ces débats est la place des femmes dans l’Église, et plus précisément, la question de l’ordination des femmes. Toutefois, comme l’a précisé Mgr Antony Randazzo lors d’une conférence de presse, cette question ne figure pas à l’ordre du jour des débats actuels.
L’importance des femmes dans l’Église
Mgr Antony Randazzo, évêque australien et président de la Fédération des Conférences Épiscopales Catholiques d’Océanie, a tenu à rappeler que le rôle des femmes dans l’Église est essentiel et qu’il est hors de question de minimiser leur contribution. Selon lui, les femmes jouent un rôle fondamental dans de nombreux aspects de la vie ecclésiale. Elles participent activement à la mission de l’Église, que ce soit par leur engagement dans la catéchèse, les œuvres caritatives ou l’administration des paroisses. Leur mission, bien que souvent discrète, est cruciale pour la vitalité et le développement spirituel de la communauté.
Cependant, l’ordination des femmes au sacerdoce ne fait pas partie des discussions du Synode. Mgr Randazzo a clairement affirmé que, même si des réflexions sur l’élargissement de la participation des femmes dans divers rôles sont en cours, la question de l’ordination sacerdotale n’est pas envisageable.
Une minorité occidentale « obsédée » par le sujet
Lors de cette même conférence de presse, le prélat a fait une remarque qui a rapidement suscité l’attention des observateurs. Répondant à une question sur la possibilité d’ordonner des diaconesses, il a noté qu’une petite minorité, dotée d’une voix occidentale puissante, fait pression pour que ce sujet devienne une priorité. Cette minorité, a-t-il ajouté, semble « obsédée » par l’idée de voir les femmes accéder à des fonctions ordonnées dans l’Église, malgré la tradition bimillénaire qui réserve le sacerdoce aux hommes.
Mgr Randazzo a ainsi réaffirmé que, même si la participation des femmes à l’Église est primordiale, elle ne doit pas se limiter à un débat sur l’ordination. Au contraire, il s’agit de reconnaître et d’honorer les rôles qu’elles occupent déjà, et de continuer à les valoriser pour l’avenir. Cette approche met en lumière la nécessité d’approfondir la mission féminine dans l’Église tout en restant fidèle à la tradition et au Magistère.
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