Dans une affaire qui a ébranlé la communauté locale polonaise, une mère de famille, Weronika, a été condamnée par le tribunal de Starogard Gdański pour avoir osé défendre la vie à naître et avertir d’autres femmes des pratiques controversées d’un gynécologue. Le verdict, rendu par le juge Wojciech Jankowski, a suscité l’indignation parmi les défenseurs de la vie et de la famille. Weronika, mère de trois enfants, a été condamnée à quatre mois de travaux d’intérêt général, à verser 430 euros de frais de justice au gynécologue Piotr A., et publier des excuses publiques dans les médias. Un jugement qui suscite l’indignation, d’autant plus qu’il n’est pas encore définitif.
Une affaire qui dure depuis plus de deux ans
L’histoire remonte à plus de deux ans, lorsque Weronika a répondu à une question posée sur internet par une femme enceinte cherchant un médecin pour suivre une grossesse difficile à Starogard Gdański. Alors que quelqu’un recommandait le gynécologue Piotr A., Weronika a pris la parole pour partager son expérience personnelle. Elle a raconté comment, quelques années auparavant, ce même médecin avait diagnostiqué chez son fils à naître une trisomie 21 et lui avait fortement conseillé d’avorter. Weronika a refusé, choisissant de donner la vie à son enfant, qui est finalement né sans aucune anomalie génétique. Cependant, le stress intense vécu pendant la grossesse a laissé des séquelles sur la santé de l’enfant, qui perdurent encore aujourd’hui.
Elle a écrit récemment sur une publication Facebook :
« Oui, j’ai été condamné pour avoir défendu les enfants de l’avortement. Non, je ne regrette pas un seul mot que j’ai écrit alors dans le commentaire. Ces deux années de combat ont été vraiment difficiles pour moi, moi et ma famille. J’ai perdu ma santé mentale, perdu mon calme pendant des jours, j’ai été intimidé et traité comme un criminel. Chaque réunion avec Peter A. c’était un traumatisme pour moi au tribunal, chaque fois que j’avais des souvenirs de cette visite, où il suggérait désespérément d’avorter mon enfant. Et bien que je perde ces batailles au tribunal, il y a huit ans, j’ai gagné le plus incroyable des fils, le grand guerrier Frank. Chaque jour quand j’ai du doute, je pense que je n’ai plus la force pour cette guerre judiciaire, je cours vers Frank et je lui serre fort dans mes bras
«
Après plusieurs mois, Pani Weronika a été convoquée par la police, où elle a été soumise à un traitement digne d’une criminelle : prélèvement de salive, prise d’empreintes digitales. Une mise en scène excessive qui s’apparentait davantage à une tentative d’intimidation qu’à une véritable nécessité procédurale.
Le procès s’est ensuite tenu à huis clos, sans transparence. Le 10 février 2025, le juge Wojciech Jankowski a rendu une décision choquante : il a condamné cette mère courageuse pour avoir averti d’autres femmes des agissements du médecin. En plus des travaux d’intérêt général et du paiement des frais judiciaires, elle est contrainte de publier des excuses dans la presse.
Une audience partiale
Le déroulement du procès a montré un manque flagrant d’impartialité. Lors de l’audience finale, le juge Jankowski a interrompu les débats pour convoquer, sans raison apparente, une militante pro-vie présente devant le tribunal. Pendant une heure, il l’a soumise à un interrogatoire sur la nature de la vie humaine et la sensibilité du fœtus avant la naissance. Il lui a même demandé d’interpréter les résultats médicaux de Pani Weronika, un procédé totalement hors de propos.
Face à ces irrégularités, des actions en justice seront engagées contre le juge Jankowski pour son attitude biaisée.
Une mère soutenue par la communauté pro-vie
Weronika, soutenue par la Fondation Vie et Famille, ne compte pas en rester là. Une procédure d’appel est déjà en préparation pour contester cette décision injuste. Cette affaire illustre une dérive préoccupante : condamner une mère pour avoir défendu la vie et partagé son témoignage, c’est museler la vérité et favoriser la culture de mort. L’issue de cette bataille judiciaire sera déterminante pour la liberté d’expression et la protection des valeurs familiales en Pologne.
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