Serge Abad-Gallardo, ancien haut dignitaire franc-maçon, offre un témoignage sur son parcours, ses désillusions au sein de la franc-maçonnerie, et sa conversion au catholicisme. Un récit édifiant qui met en lumière l’incompatibilité profonde entre la doctrine maçonnique et la foi catholique.
La franc-maçonnerie, une « religion » cachée
Selon Serge Abad-Gallardo, la franc-maçonnerie, souvent définie comme une organisation philosophique et philanthropique, dépasse cette simple étiquette. Après 24 ans passés dans une loge, il n’hésite pas à la qualifier de « religion« . Cette affirmation repose sur plusieurs critères : rites initiatiques, cérémonies, idéaux communs, et une forte discipline communautaire.
Les rites maçonniques, tels que le « rite écossais ancien et accepté« , ne se limitent pas à des symboles : ils impliquent des engagements quasi-religieux. Les adeptes, tenus de participer à des « tenues » régulières, tissent un lien de fidélité à la loge, distinct de la communion universelle de l’Église catholique. « C’est une religion mondialiste« , explique Serge, « dont le but est d’instaurer une nouvelle spiritualité universelle, en remplacement notamment de la religion catholique« .
Serge souligne une incompatibilité radicale entre la doctrine maçonnique et la foi catholique. Là où le catholicisme proclame la royauté universelle du Christ et l’unicité de la vérité divine, la franc-maçonnerie promeut un relativisme spirituel. Sous couvert de tolérance, elle cherche à effacer les distinctions entre les religions, diluant ainsi les dogmes catholiques dans un syncrétisme inquiétant.
Par ailleurs, Serge dénonce l’agenda politique de la franc-maçonnerie. « La politique est un moyen principal d’action« , affirme-t-il, en rappelant l’influence historique des loges dans l’instauration de la laïcité anticléricale en France. Cette instrumentalisation politique va à l’encontre de la mission spirituelle de l’Église, qui cherche à élever les âmes vers Dieu, et non à se perdre dans des luttes de pouvoir terrestre.
L’ancien franc-maçon raconte avec humilité comment il a été attiré par les promesses maçonniques de connaissance et d’élévation spirituelle. Mais rapidement, il a constaté un décalage entre « le papier d’emballage » et « le contenu réel du cadeau« . Derrière les discours fraternels et humanistes, il a perçu une quête de pouvoir et un rejet du Christ.
Sa sortie de la franc-maçonnerie a été guidée par une recherche authentique de vérité. « On n’est jamais déçu par Dieu« , confie-t-il, en comparant la paix intérieure trouvée dans le Christ à la désillusion des loges. Sa conversion marque un retour à la vraie lumière, celle du Christ, après des années d’errance spirituelle.
Le témoignage de Serge Abad-Gallardo est une invitation à la prudence. Trop souvent, la franc-maçonnerie est perçue comme inoffensive, voire compatible avec la foi chrétienne. Mais l’Église, depuis des siècles, met en garde contre ses dangers. Les papes, de Clément XII à Léon XIII, ont dénoncé l’influence pernicieuse de cette organisation qui œuvre dans l’ombre pour saper les fondements chrétiens de la société.
Pour nous catholiques, ce témoignage doit être un rappel : seul le Christ est la vraie lumière. Toute recherche de vérité en dehors de Lui conduit à l’illusion ou, pire, à l’obscurité.
Prions pour ceux qui, comme Serge autrefois, sont enfermés dans la franc-maçonnerie. Que la grâce de Dieu leur ouvre les yeux et les conduise à la véritable liberté, celle des enfants de Dieu. Récitons un chapelet pour ces âmes en quête de vérité, et pour la conversion du monde, face aux forces qui cherchent à détourner les hommes du chemin de la vie éternelle. Notre Dame, refuge des pécheurs, priez pour nous !
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