Saint Joseph de Léonisse est un Prêtre Capucin de 1556 à 1612 et fêté le 4 février
Il est né Eufranio Desiderio à Léonisse, une petite ville alors en Ombrie, maintenant dans le Latium. On dit que dès son plus jeune âge, il montra un penchant remarquablement religieux ; il avait l’habitude d’ériger de petits autels et de passer beaucoup de temps en prière devant eux, et souvent il rassemblait ses compagnons et les incitait à prier avec lui.
Alors qu’il n’était encore qu’un garçon, il pratiquait la discipline le vendredi en compagnie de la Confrérie du Saint-Sauveur. Il a été éduqué par son oncle, qui avait prévu un mariage convenable pour lui, mais dans sa seizième année, il est tombé malade d’une fièvre, et à sa guérison, sans consulter son tuteur, il entre dans l’Ordre de saint François, Joseph fit en peu de temps des progrès surprenants dans la perfection religieuse ; son cœur était rempli du feu du divin amour et dévoré du désir de sauver les âmes.
Envoyé comme missionnaire à Constantinople, il visite les chrétiens captifs, les console, fortifie ceux dont la foi est chancelante et travaille à la conversion des Musulmans ; mais, saisi par ordre du sultan, il est condamné à mourir sur un gibet.
Pendant trois jours et trois nuits, le Saint resta attaché à la potence par deux crochets enfoncés, l’un dans une de ses mains, l’autre dans un de ses pieds. Après lui avoir donné le mérite de ce cruel martyre, Dieu lui envoya un ange qui le détacha du gibet, guérit ses plaies et lui ordonna de retourner en Italie.
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Rentré dans sa patrie, Saint Joseph de Léonisse exerça le ministère apostolique dans l’Ombrie, évangélisant de préférence les simples et les petits ; on le voyait parcourir, à l’exemple du divin Maître, les villages et les hameaux, annoncer à tous, le règne de Dieu, apaiser les discordes, bannir les divertissements dangereux et les pécheurs ne pouvaient résister aux ardeurs de son zèle, que Dieu autorisait souvent par des miracles.
La pauvreté de son séraphique Père avait aussi pour son cœur d’ineffables attraits : sa couche se composait de quelques planches grossières, avec un tronc d’arbre pour oreiller. Dans ses prédications il mendiait et préparait lui-même sa nourriture ; il n’acceptait pas d’habit qui n’eût déjà servi à quelqu’un de ses frères et qui ne fût rapiécé.
Enfin, après vingt ans consacrés au service du Seigneur, le saint religieux tomba gravement malade, et Dieu lui révéla sa mort qui eut lieu le 4 février 1612.
Canonisé en 1746, ce grand missionnaire a été choisi par les Capucins comme le saint patron de leurs missions en Turquie.