La cathédrale Saint-Étienne de Metz a récemment été au cœur d’une polémique qui soulève des questions profondes sur la gestion des lieux de culte par les autorités diocésaines. Alors que le concert controversé de Keiji Haino a finalement été annulé, la réponse du diocèse à ceux qui ont dénoncé cet événement est tout aussi scandaleuse que la décision initiale d’accueillir un tel spectacle dans un lieu sacré.
Une réponse insultante et méprisante
Un abonné de ma chaîne YouTube a reçu une réponse du diocèse de Metz qui mérite d’être dénoncée avec la plus grande fermeté. Voici un extrait de ce courriel :
« Pour votre parfaite information, le chanoine Dominique Thiry n’exerce plus ses fonctions de coûtre depuis le 21 novembre 2024. Qui a pu vous transmettre cette information erronée qui pourrait vous être préjudiciable s’il arrivait quelque chose au chanoine Thiry ! Ceci dit, je comprends votre trouble. Le dialogue avec la culture est une noble tâche que l’Église a toujours soignée au cours de sa longue Tradition. Les informations concernant un éventuel concert satanique sont absolument erronées, évidemment. Quel prêtre accepterait un tel sacrilège ! Je vous invite à vous détourner de cette fake news organisée délibérément par un groupuscule sectaire anti-catholique et qui s’oppose très régulièrement à notre Sainte Mère l’Église, et à déposer votre plainte pour manipulation à notre vice-chancelier qui est chargé de les recenser : Mgr Christophe Kruijen. Je vous donne ses coordonnées : c.kruijen@catholique-metz.fr.»
Cette réponse est tout simplement infâme. Non seulement elle nie toute responsabilité dans l’organisation de cet événement inapproprié, mais elle accuse les fidèles qui ont dénoncé ce scandale de propager des « fake news » et d’appartenir à un « groupuscule sectaire anti-catholique ». Nous n’avons pas entendu le diocèse s’indigner lorsque des antifas, connus et revendiqués comme anticléricaux, ont violenté des catholiques en mars 2024, alors qu’ils récitaient un chapelet au pied de la cathédrale de Metz. Une telle rhétorique est indigne d’un diocèse.
D’autant plus que c’est eux-mêmes qui n’avaient pas mis à jour leur site internet avec les informations actuelles. En effet, avant correction, en consultant leur site (https://metz.catholique.fr/die-metzer-kathedrale/cathedrale-de-metz/), on pouvait encore y lire que le chanoine Dominique Thiry était toujours mentionné comme coûtre de la cathédrale. Édition : le site de la cathédrale a finalement été modifié ce jour à 12h10.
Donc, avant de lancer des menaces à peine voilées du style « gneugneu, s’il arrive quelque chose au chanoine Thiry à cause d’informations erronées », ils feraient mieux de se taire et de demander pardon. La crédibilité commence par la cohérence, et visiblement, ce n’est pas leur point fort.
Une tentative de discréditer les fidèles
Donc, selon la communication du diocèse, cette musique que vous entendez ci-dessous ne serait absolument pas satanique, ni même problématique ? Il va sérieusement falloir se laver les oreilles. À force de se prostituer au monde, celui-ci finit par nous rendre aveugles et sourds. Il est tout simplement INTOLÉRABLE d’accepter une musique aussi infâme dans une cathédrale, lieu sacré dédié à l’adoration de Dieu.
En qualifiant les opposants à ce concert de « groupuscule sectaire anti catholique », le diocèse de Metz cherche manifestement à discréditer ceux qui défendent la sainteté des lieux de culte. Cette stratégie est d’autant plus choquante qu’elle vise des catholiques diocésains et tradi attachés à la tradition et au respect du sacré. Ces fidèles ne méritent pas d’être traités comme des ennemis de l’Église, mais plutôt d’être écoutés et respectés pour leur engagement.
L’accusation de « fake news » est également insupportable. Les informations concernant le concert de Keiji Haino étaient parfaitement fondées, comme en témoigne l’annonce initiale de l’événement et son annulation ultérieure. Prétendre le contraire est une manipulation grossière qui vise à étouffer toute critique légitime.
Lire et écouter : https://lecatho.fr/actualite/un-concert-scandaleux-dans-la-cathedrale-saint-etienne-de-metz/ https://youtu.be/2Fe0quYtIGs
Fichage des catholiques : retour des méthodes totalitaires ?
Nous y voilà. Alors que l’histoire nous a enseigné où mènent ces dérives, nous assistons aujourd’hui à un retour inquiétant des vieilles méthodes de contrôle et de surveillance des catholiques. Sommes-nous revenus à l’époque des fiches anticléricales de la République, où l’on recensait les catholiques pour mieux les écarter des postes clés ? Ou bien s’agit-il d’un retour sous le bruit des bottes, où l’on stigmatise une partie de la population pour ses convictions religieuses ?
« Je vous invite à vous détourner de cette fake news organisée délibérément par un groupuscule sectaire anti catholique et qui s’oppose très régulièrement à notre Sainte Mère l’Église, et à déposer votre plainte pour manipulation à notre vice chancelier qui est chargé de les recenser : Mgr Christophe Kruijen. Je vous donne ses coordonnées: c.kruijen@catholique-metz.fr«
Ce qui est encore plus sidérant, c’est que le diocèse lui-même semble entrer dans ce jeu, au lieu de défendre ses fidèles ! Au lieu de reconnaître leur tord dans cette affaire, il répond froidement que l’on peut déposer plainte contre ceux qui s’y oppose auprès du vice-chancelier Mgr Christophe Kruijen. En somme, non seulement le fichage des catholiques ne semble pas les inquiéter outre mesure, mais en plus, ils s’en lavent les mains comme une simple formalité administrative. Où est la défense de l’Église ? Où est l’indignation légitime face à ces dérives ?
Si vous refusez cette soumission silencieuse et ces insultes à notre égard, je vous invite à écrire directement à Mgr Christophe Kruijen (c.kruijen@catholique-metz.fr) pour lui demander des comptes. Exigez des explications ! Pourquoi le diocèse laisse faire ? Il est hors de question que les catholiques deviennent des citoyens de seconde zone sous prétexte d’une obsession idéologique.
Il est bientôt l’heure de la fermeté
Face à certains membres du clergé moderniste, progressiste, le Seigneur ne laissera pas passer ça. L’heure de la fermeté sonnera bientôt et le nettoyage de nos églises va arriver à grands pas.
Au lieu de reconnaître ses erreurs et de s’excuser auprès des catholiques scandalisés, le diocèse préfère accuser ces derniers de complot et de manipulation. Cette attitude est d’autant plus inquiétante qu’elle s’inscrit dans une tendance plus large de dérive progressiste au sein de l’Église. Le « dialogue avec la culture », invoqué pour justifier l’organisation de ce concert, ne doit pas se faire au détriment de la sainteté des lieux de culte. Une cathédrale n’est pas une salle de spectacle, et il est tragique que cela doive encore être rappelé.
Un appel à la vigilance
Face à cette situation, il est plus que jamais nécessaire de rester vigilants et de continuer à dénoncer les abus et les dérives au sein de l’Église. Les fidèles catholiques ont le droit et le devoir de défendre la sainteté des lieux de culte et de demander des comptes à leurs pasteurs. Nous appelons donc tous les catholiques à ne pas se laisser intimider par les accusations infondées du diocèse de Metz. Continuons à prier pour une partie du clergé moderniste, afin qu’il retrouve le chemin de la vérité et de la fidélité à sa mission.
Défendons la sainteté de nos églises, et refusons de nous taire face à l’injustice et au mépris.
MAJ :
Monseigneur Christophe Kruijen répond qu’il n’est absolument pas au courant de l’histoire du fichage et qu’il n’est pas du tout en charge des activités organisées à la cathédrale de Metz.
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Article juste. Restons vigilant & ils peuvent me ficher, je l’espère même.