La cathédrale Saint-Étienne de Metz, joyau de l’architecture gothique et lieu sacré dédié à l’adoration de Dieu, va bientôt être le théâtre d’un événement qui soulève l’indignation des fidèles catholiques attachés à la tradition et au respect du sacré. Le vendredi 14 mars à 20 heures, un concert de Keiji Haino, artiste japonais connu pour ses performances musicales extrêmes et souvent qualifié de « mage des temps modernes« , est prévu dans l’enceinte même de la cathédrale. Une décision qui scandalise et qui interroge sur la gestion des lieux de culte par les autorités diocésaines.
Un artiste aux antipodes de la spiritualité chrétienne
Keiji Haino, né en 1952, est une figure controversée de la scène musicale contemporaine. Ses œuvres, oscillant entre rock psychédélique, bruitisme et improvisation libre, sont souvent décrites comme expérimentales et provocatrices. L’artiste, qui se présente lui-même comme un « mage« , cultive une image mystérieuse et ésotérique, portant des vêtements noirs et blancs qu’il conçoit lui-même, affirmant que « le noir comprend toutes les couleurs » et que sa musique « comprend tous les genres« .
Si l’on peut reconnaître à Keiji Haino une certaine singularité artistique, il est en revanche inconcevable que son spectacle soit accueilli dans un lieu aussi sacré qu’une cathédrale. En effet, la cathédrale Saint-Étienne, consacrée à Dieu, est un espace dédié à la prière, à la célébration des sacrements et à la louange divine. Elle n’est pas une salle de concert ordinaire, encore moins un lieu pour des performances qui flirtent avec l’ésotérisme et les influences obscures.
Une violation du Code de Droit Canonique
Cette décision d’accueillir un tel concert dans la cathédrale Saint-Étienne de Metz constitue une violation flagrante du Code de Droit Canonique. Selon le canon 1210 :
« Ne sera admis dans un lieu sacré que ce qui sert ou favorise le culte, la piété ou la religion, et y sera défendu tout ce qui ne convient pas à la sainteté du lieu. Cependant l’Ordinaire peut permettre occasionnellement d’autres usages qui ne soient pourtant pas contraires à la sainteté du lieu.«
Le canon précise bien que « dans un lieu sacré, on n’admet que ce qui sert au culte ou à la piété, et on exclut ce qui est étranger à la sainteté du lieu.«
Or, un concert de musique expérimentale, aussi singulier soit-il, ne peut en aucun cas être considéré comme un acte de culte ou de piété. Il s’agit d’une intrusion du profane dans le sacré, d’une banalisation inacceptable d’un lieu consacré à Dieu.
La responsabilité de l’évêque et des autorités diocésaines
La question qui se pose est la suivante : qui a autorisé un tel événement, et pourquoi ? C’est l’évêque de Metz, Mgr Philippe Ballot, qui a donné son accord pour ce concert. Une décision qui interpelle, voire scandalise, tant elle semble en contradiction avec la mission pastorale et spirituelle de l’Église.
L’évêque, en tant que successeur des apôtres, a pour mission de veiller à la sanctification des fidèles et à la protection des lieux sacrés. Autoriser un concert de musique extrême dans une cathédrale, c’est non seulement trahir cette mission, mais aussi risquer de scandaliser les fidèles et de dénaturer la vocation même d’un lieu de culte.
Un appel à la résistance des fidèles
Face à ce scandale, il est du devoir des fidèles catholiques de s’élever et de manifester leur indignation. Nous appelons donc tous les catholiques attachés à la tradition et au respect du sacré à écrire au Chanoine Dominique Thiry, curé de la cathédrale, pour exprimer leur désaccord. Son adresse courriel est la suivante : cathedralemetz@outlook.fr.
Nous appelons également les fidèles à boycotter cet événement et à prier pour que les autorités diocésaines prennent conscience de la gravité de leur décision. La cathédrale Saint-Étienne doit rester un lieu de sanctification, de prière et de rencontre avec Dieu, et non une scène pour des spectacles profanes.
Défendons la sainteté de nos églises
En ces temps troublés où la foi est souvent mise à mal par des décisions incompréhensibles, il est plus que jamais nécessaire de rappeler que les lieux de culte ne sont pas des espaces culturels ou des salles de spectacle. Ils sont la maison de Dieu, des lieux sacrés où les âmes viennent chercher la grâce et la paix.
Nous espérons que cet événement sera annulé et que les autorités diocésaines reviendront à leur mission première : protéger et sanctifier les lieux consacrés à Dieu.
MAJ :
Bonne nouvelle ! Le concert de Keiji Haino, qui devait avoir lieu à la cathédrale de Metz le 14 mars 2025, a été annulé. Prévu dans un lieu sacré, cet événement inapproprié ne s’y tiendra finalement pas et sera déplacé au Centre Pompidou. Une victoire pour le respect du caractère sacré de notre cathédrale !
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