Dans un rapport publié récemment, Amnesty International accuse Israël de perpétrer un génocide contre les Palestiniens à Gaza, un conflit qui aurait causé plus de 42 000 morts, dont 13 300 enfants, et détruit de vastes infrastructures. Israël dément fermement ces allégations, les qualifiant de mensongères.
Intitulé « Vous vous sentez comme moins qu’un humain : le génocide d’Israël contre les Palestiniens à Gaza », le rapport dénonce des frappes aériennes qu’il considère comme indiscriminées et une volonté présumée de traiter les Palestiniens comme « jetables ». L’organisation affirme que ces actions violent la Convention sur le génocide de 1948, laquelle définit ce crime comme des actes visant à détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux.
Ces accusations reposent sur l’analyse d’incidents et de déclarations officielles israéliennes effectuée par l’organisation basée à Londres. Amnesty conclut qu’Israël aurait commis au moins trois des cinq actes interdits par la Convention de 1948 sur le génocide, à savoir des meurtres massifs, des atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale et l’imposition de conditions de vie visant à la destruction physique d’un groupe protégé.
Israël rejette catégoriquement ces accusations. Par la voix d’un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, le gouvernement qualifie le rapport de « fabrication mensongère » et affirme avoir respecté le droit international en ripostant à l’attaque de grande ampleur menée par le Hamas le 7 octobre 2023. Israël insiste sur son droit à la légitime défense, rappelant que cette guerre a été déclenchée par un massacre perpétré par le Hamas contre des civils israéliens.
De plus, la branche israélienne d’Amnesty s’est dissociée des conclusions de l’organisation, soulignant qu’elle n’a pas participé aux recherches et qu’elle ne partage pas l’idée qu’un génocide est en cours à Gaza. Cependant, des divergences internes ont émergé, conduisant la directrice d’Amnesty Israël ainsi que deux membres palestiniens du conseil d’administration à démissionner.
Le rapport survient peu après que la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre plusieurs responsables israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahou, et un dirigeant du Hamas, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Ces derniers rejettent également ces accusations.
Amnesty International a annoncé qu’un rapport sur les crimes commis par le Hamas lors de l’attaque du 7 octobre 2023 sera publié prochainement, soulignant ainsi une volonté d’examiner toutes les parties impliquées dans ce conflit.
Alors que les accusations de génocide et les démentis se multiplient, ce conflit continue de provoquer des réactions passionnées à travers le monde. Amnesty International, en publiant ce rapport, met en lumière les souffrances des civils palestiniens à Gaza, mais son approche suscite également des controverses, notamment en Israël. Un débat complexe et douloureux qui souligne, une fois de plus, l’urgence de trouver une issue juste et durable à ce conflit meurtrier.
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