La pornographie est un poison insidieux qui touche notre société à tous les niveaux, mais elle s’attaque particulièrement à nos enfants, dont les esprits en pleine formation sont bien plus vulnérables aux dépendances. Lidia Sankowska-Grabczuk, membre de la Coalition pour la vie et la famille, tire la sonnette d’alarme : la disponibilité de la pornographie dépasse largement celle des drogues dures. Selon des études récentes, 70 % des enfants polonais savent comment accéder à ces contenus en ligne, mettant en lumière une crise sociétale d’une ampleur inquiétante.
Face à ce constat, l’initiative législative « Stop narkotykowi pornografii » (Stop au narcotique de la pornographie) propose des mesures concrètes pour protéger efficacement les enfants contre ce fléau.
Bien que la loi polonaise interdise officiellement l’accès des mineurs à la pornographie, ce cadre légal reste inefficace en pratique. L’obligation actuelle pour les sites pornographiques de demander une confirmation d’âge se limite à un simple clic. C’est là que le projet Stop au narcotique de la pornographie apporte une solution radicale : imposer aux fournisseurs d’accès Internet une vérification fiable de l’âge des utilisateurs.
Des technologies comme les tokens, la vérification via des pièces d’identité ou les contrôles par appareils sont déjà en usage dans d’autres pays. Ces méthodes ont fait leurs preuves et offrent une solution réaliste pour instaurer une barrière entre les enfants et ces contenus destructeurs, tout en respectant la vie privée des adultes.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : avant l’âge de 12 ans, 30 % des filles et 50 % des garçons ont été exposés à la pornographie. Chez les garçons, 10 % en consomment quotidiennement. Cette consommation massive ne se limite pas à une simple curiosité malsaine : elle modifie profondément le cerveau, de manière comparable à des drogues comme la cocaïne. Les neurosciences confirment que la pornographie perturbe les circuits cérébraux liés à la dopamine, créant ainsi des dépendances chroniques difficiles à soigner.
L’impact de la pornographie va bien au-delà de l’individu. Elle corrompt la perception des relations humaines, encourageant des comportements empreints de violence et d’irrespect. Contrairement à une époque où elle pouvait encore représenter une relation homme-femme plus ou moins ordinaire, la pornographie actuelle est souvent imprégnée de scènes brutales et dégradantes, notamment envers les femmes. Ces contenus façonnent la vision des jeunes et déforment leur capacité à établir des relations saines et respectueuses.
Le projet Stop au narcotique de la pornographie exige la mobilisation de tous. Il ne s’agit pas d’une lutte partisane, mais d’une cause universelle, au-delà des clivages politiques ou idéologiques. Lidia Sankowska-Grabczuk en appelle particulièrement aux femmes, y compris aux féministes, pour qu’elles se joignent à cette lutte. La pornographie est souvent désignée comme une forme moderne de violence envers les femmes, contribuant à leur exploitation et à leur dévalorisation.
En tant que catholiques, il est de notre devoir de protéger la pureté et l’innocence de nos enfants. La pornographie n’est pas seulement une menace psychologique ou sociale ; c’est aussi un danger spirituel qui éloigne de Dieu et détruit la dignité humaine. Agir contre cette menace, c’est défendre la famille, le mariage et la sainteté des relations humaines telles que Dieu les a voulues.
En cette période de l’Avent, où nous nous préparons à accueillir l’Enfant Jésus dans nos cœurs, engageons-nous fermement pour construire un monde meilleur pour nos enfants. Ensemble, disons non à la pornographie et protégeons les âmes innocentes de ces pièges mortels.
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