La dernière initiative de l’administration Biden fait à nouveau couler de l’encre : en septembre, le Département d’État américain a financé une production théâtrale controversée en Macédoine du Nord. La pièce, intitulée Angels in America: A Gay Fantasia on National Themes, est une œuvre en deux parties de Tony Kushner, datant de 1993. Elle met en scène un homme mourant du SIDA qui a des visions « prophétiques » d’un ange hermaphrodite, décrit comme possédant « huit vagins » et un « bouquet de phallus« .
Ce projet a été soutenu par l’Association pour l’Affirmation du Théâtre Presvrt Skopje, à qui le Département d’État américain a attribué un financement de 20 000 $, complété par 10 500 $ de fonds non fédéraux. En tout, l’effort total s’élève à 30 500 $. L’objectif, selon les documents officiels, est d’utiliser la pièce pour sensibiliser à la stigmatisation du VIH et aux questions LGBTQ+, particulièrement en Macédoine du Nord, pays à majorité chrétienne orthodoxe, dont les traditions sont éloignées de cette idéologie.
Le contexte de la pièce
Angels in America se déroule dans le New York des années 1980, au cœur de l’épidémie du SIDA. Le personnage principal, Prior Walter, atteint du SIDA, est soutenu par Belize, une infirmière et ancien drag queen. Alors que la maladie progresse, Prior est victime de visions d’anges, qui sont dépeints de manière particulièrement choquante, remettant en cause la conception traditionnelle des êtres célestes dans la tradition chrétienne.
L’un des aspects les plus troublants pour les observateurs catholiques est la représentation des anges dans la pièce. Dépeints comme des êtres hermaphrodites, avec « huit vagins » et un « bouquet de phallus« , ces descriptions sont à des années-lumière de la compréhension catholique des anges, qui sont, selon l’enseignement de l’Église, des esprits purs, immatériels, et totalement fidèles à Dieu. Ces représentations grossières et blasphématoires ont suscité des critiques, non seulement pour leur contenu, mais aussi pour leur utilisation dans le cadre d’une initiative gouvernementale.
La pièce est également connue pour ses critiques envers la présidence de Ronald Reagan. Un des personnages clés, Roy Cohn, est inspiré d’une figure réelle qui a travaillé pour Reagan et a joué un rôle majeur dans la condamnation des espions Julius et Ethel Rosenberg, exécutés en 1953 pour espionnage au profit de l’Union soviétique. Cohn, dans la pièce, cache son homosexualité et meurt du SIDA, hanté par le fantôme d’Ethel Rosenberg.
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Pour les catholiques, cette initiative du gouvernement américain soulève plusieurs problèmes graves. Tout d’abord, elle montre comment des ressources publiques sont utilisées pour promouvoir des idéologies en contradiction avec la doctrine chrétienne. En représentant des anges d’une manière contraire à la foi chrétienne, et en utilisant cette pièce pour sensibiliser à des causes comme les LGBTQ+, cette initiative constitue une attaque directe contre les valeurs morales défendues par l’Église catholique.
Un problème plus large
Cet incident n’est pas isolé. En effet, ce n’est pas la première fois que le Département d’État finance des projets théâtraux controversés en Macédoine du Nord. Par exemple, un précédent financement de plus de 19 000 $ avait été accordé à une université américaine pour enseigner aux habitants de ce pays comment utiliser le théâtre et la danse pour sensibiliser aux questions environnementales. Ce type d’initiatives montre bien la direction idéologique vers laquelle l’administration américaine souhaite orienter ses financements à l’étranger.
Il est clair que l’administration Biden poursuit une politique active de promotion de l’idéologie LGBT à travers le monde, y compris dans des pays où les valeurs chrétiennes et conservatrices sont encore très ancrées. Nous devons nous tenir fermement contre ces idéologies qui s’opposent à la Loi naturelle et à l’enseignement de l’Église. Ces financements publics pour des œuvres théâtrales qui offensent la foi ne sont qu’un autre exemple de la bataille culturelle que nous sommes appelés à mener, non seulement par la prière, mais aussi par des actions concrètes pour défendre la Vérité. Il est de notre devoir de témoigner de la foi et de la vérité, même face à des initiatives qui cherchent à banaliser l’immoralité sous couvert de culture et d’art.
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