Le jeudi 19 décembre, une conversation téléphonique a eu lieu entre le président américain Joe Biden, dont le mandat se termine le 20 janvier prochain, et le Pape François. Cet échange, annoncé par la présidence des États-Unis, a permis aux deux dirigeants d’évoquer divers sujets, notamment les efforts pour promouvoir la paix dans le monde durant la période des fêtes de Noël et du Nouvel An. Biden a profité de cette occasion pour exprimer sa gratitude au Pape pour son engagement constant en faveur des droits de l’homme et de la protection des libertés religieuses.
Parmi les préoccupations majeures soulevées par le Pape et les évêques américains figure la question de la peine de mort aux États-Unis. À ce sujet, la Conférence épiscopale américaine a récemment lancé un appel pressant, exhortant les citoyens à inciter Biden à commuer toutes les peines capitales fédérales en peines de réclusion à perpétuité avant la fin de son mandat. En effet, les évêques ont proposé aux catholiques de signer un formulaire adressé au président, demandant une grâce pour les 40 détenus actuellement dans les couloirs de la mort des prisons fédérales.
L’engagement de l’Église catholique aux États-Unis contre la peine de mort ne date pas d’hier. Depuis 1974, l’USCCB (Conférence des évêques catholiques des États-Unis) a pris position en faveur de son abolition, un engagement qui a été réaffirmé plusieurs fois depuis, notamment lors de la reprise des exécutions par la Cour suprême. Les évêques soulignent que les raisons qui motivent cette opposition demeurent d’actualité : les longues procédures judiciaires, le risque d’erreurs judiciaires, la souffrance infligée aux condamnés et à leurs familles, ainsi que l’inégalité dans l’application de la peine capitale. Ils affirment également que toute exécution met fin à toute possibilité de réhabilitation pour l’individu concerné.
Joe Biden, lors de sa campagne présidentielle de 2020, avait évoqué la nécessité de réformes judiciaires axées sur la rédemption. À son arrivée à la présidence, il a été interpellé par les évêques sur ce sujet crucial. L’USCCB avait déjà appelé à des mesures de commutation pour les condamnés à mort en 2021, et cet appel prend une résonance particulière alors que Biden se rapproche de la fin de son mandat.
Le Pape François, quant à lui, a également exprimé sa préoccupation pour les prisonniers du couloir de la mort. Le 8 décembre dernier, il a invité les fidèles à prier pour ces « frères et sœurs » en appelant à la grâce de leur salut. Dans le cadre du Jubilé 2025, le Pape appelle à l’abolition de la peine de mort et a modifié le Catéchisme de l’Église catholique en 2018 pour y affirmer un rejet total de cette pratique, considérée comme contraire à la dignité humaine.
Les théologiens, comme Saint Thomas d’Aquin, soutenaient que la peine capitale pouvait être justifiée par la nécessité de défendre le bien commun et de rendre justice, considérant la peine de mort comme un moyen de réparer le désordre causé par des actes criminels graves. Ces principes reposaient sur l’idée que la justice devait toujours viser le bien et la rédemption, et que l’exécution devait être la dernière option, après avoir épuisé toutes les autres possibilités de réhabilitation. Cela reste tout de même de la prudence pastorale et ce n’est pas un sujet qui est infaillible, un nouveau Pape peut très bien revenir dessus.
Je suis personnellement contre l’abolition de la peine de mort, en effet, dans le contexte actuel, où de nombreux États sont dirigés par des faux humanistes et des socialistes, qui sont nihilistes, nous assistons à une justice défaillante qui ne protège plus les citoyens et n’offre pas de véritables possibilités de réhabilitation axée sur la morale chrétienne. Face à ces nouveaux enjeux sociétaux, notamment la montée du terrorisme, un retour à la peine de mort pourrait être envisagé comme une réponse face à des menaces graves pour la sécurité publique.
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De plus, quand on importe de grandes quantités de personnes venant de contrées et de civilisations dans lesquelles l’idée de la peine de mort est unanimement justifiée… En refusant systématiquement la peine capitale, aux yeux de ces gens « nouveaux venus », nous sommes d’une pusillanimité complètement ridicule.