L’attaque contre Donald Trump lors de son meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie, a suscité une onde de choc non seulement aux États-Unis, mais aussi au niveau international.
Cet événement tragique, où un homme a été tué et deux autres grièvement blessés, a vu l’ancien président américain Donald Trump, blessé à l’oreille. L’agresseur, Thomas Matthew Crooks, a été abattu par les services secrets. Ce qui rend cet événement encore plus saisissant, c’est qu’un prêtre catholique venait de prononcer une bénédiction pour la sécurité de Trump quelques instants avant la fusillade. Cette prière, qui s’est avérée prophétique, souligne le rôle important que joue la foi dans la vie politique américaine, même dans les moments les plus sombres.
Le père Jason Charron, un prêtre catholique ukrainien, a déclaré à CNA qu’un groupe d’environ 15 à 20 personnes l’avait appelé à une barricade sur le site du rassemblement alors qu’il tentait de partir peu de temps avant que Trump ne commence à parler.
« Je leur ai dit : j’ai prié pour lui et sa sécurité, mais qu’ils devaient prier aussi, parce qu’il y a des gens qui veulent le tuer », a déclaré Charron lors d’une entrevue téléphonique avec CNA tard samedi soir.
« Et je ne pensais pas – littéralement quelques minutes plus tard, il y avait ce genre de bruit indistinct, et les gens ont commencé à partir, et à ce moment-là, j’ai entendu quelqu’un dire que c’était un coup de feu. »
Le Saint-Siège a réagi rapidement à cette tentative d’assassinat, exprimant sa profonde préoccupation pour la démocratie et les victimes de cette violence. La Salle de presse du Vatican a déclaré que cet acte de violence « blesse les personnes et la démocratie, causant des souffrances et des morts ».
Le Saint-Siège, en union avec les évêques américains, a prié pour les victimes et pour la paix aux États-Unis, soulignant que les motivations violentes ne doivent jamais prévaloir. Mgr Timothy P. Broglio, président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), a également condamné fermement la violence politique. Il a rappelé que la violence n’est jamais une solution aux désaccords politiques et a appelé à des alternatives non violentes telles que le dialogue, le vote et les manifestations pacifiques.
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L’évêque de Pittsburgh, Mgr David A. Zubik, a exprimé son choc et a appelé à l’unité dans la prière pour la santé et la sécurité de tous, ainsi que pour la fin de la violence politique. Cette attaque a ainsi mis en lumière la nécessité d’une réflexion profonde sur les moyens de résoudre les conflits politiques de manière pacifique et respectueuse des valeurs démocratiques.
La réaction unanime des chefs religieux et politiques souligne l’importance de condamner fermement la violence et de promouvoir des solutions pacifiques pour les différends. Cet événement tragique rappelle que la démocratie et la paix sont des valeurs fragiles qui nécessitent une vigilance constante et un engagement collectif pour être préservées.
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