Le 9 octobre prochain aura lieu la canonisation de Giovanni Battista Scalabrini et d’Artemide Zatti, cette date avait été annoncée par le Pape François dans la basilique vaticane, lors du Consistoire pour le vote sur certaines causes de béatification.
Ces deux canonisations permettront un appui et seront utiles politiquement à une grande partie du clergé, dont le pape, dans le but d’en tirer un profit à caractère idéologique. L’immigration étant au cœur et aux lèvres de toutes les homélies, débats, réunions du clergé.
Coupons l’herbe sous leur pied et voyons plus en détail de quoi il est question quand ce clergé immigrationniste intronise nos bienheureux Scalabrini et Zatti comme « Apôtres des migrants« .
Giovanni Battista Scalabrini est née le 8 juillet 1839, à Fino Mornasco en Italie, il est fondateur des Missionnaires de Saint Charles (également connus sous le nom de Scalabriniens) et des Sœurs de la Mission de Saint Charles.
Il a gravi extrêmement rapidement les échelons de la hierarchie pour être nommé Evêque de Plaisance seulement 13 ans après son ordination de prêtre catholique.
C’était surtout grâce à ses séries de conférences qu’il a données lors du Concile Vatican I en 1872 et de son dévouement indéfectible au catéchisme, qui a conduit le pape Pie IX à le surnommer « l’Apôtre du catéchisme«
Les Papes successifs Léon XIII et Pie X le tenaient en haute estime et tous deux n’ont pas réussi à le convaincre d’accepter des nominations à la tête d’un archidiocèse ou en tant que cardinal. Il a effectué cinq visites pastorales à travers son diocèse, ce qui s’est avéré être une mission d’évangélisation exhaustive, mais efficace, et ses efforts pour réformer les séminaires et les initiatives pastorales lui ont valu les éloges même des détracteurs laïques qui l’ont critiqué pour sa stricte obéissance au pape.
Son mandat d’évêque aboutit à la création de « l’Association Saint Raphaël » dédiée à la prise en charge des migrants italiens. Cela s’est solidifié grâce aux actions de ses congrégations religieuses jumelles et à ses visites au Brésil et aux États-Unis , où il est allé rencontrer des immigrants italiens.
La Sainteté de Scalabrini était renommée dans toute la péninsule italienne et d’innombrables personnes ont attesté de sa Sainteté lors d’un processus de canonisation qui a suivi ; son premier titre au début du processus fut celui de Serviteur de Dieu que le pape Pie XI lui décerna le 30 juin 1926 tandis que la confirmation de sa vertu héroïque permit au pape Jean-Paul II de le nommer Vénérable le 16 mars 1987. Jean-Paul II a ensuite béatifié Scalabrini sur la place Saint-Pierre le 9 novembre 1997.
Il envoya les Missionnaires de Saint Charles Frances Xavier Cabrini et six autres pour se rendre aux États-Unis d’Amérique pour s’occuper des orphelins et des migrants italiens malades.
Après les événements tragiques de la fête des travailleurs de 1898, il écrivit « Le socialisme et l’action du clergé » qui contenait sa pensée sociale et son adhésion au » Rerum Novarum » de Léon XIII. » qu’il considérait comme un document social novateur.
En 1892, il fonda le » Sant’Opilio Opera » pour les clercs pauvres et en 1894 commença le processus de restauration de la cathédrale diocésaine qui fut achevée en 1902 mais inaugurée le 16 juin 1901. En 1903 il a fondé le « Rice Workers Institute » pour une aide syndiquée aux plus de 170 000 riziers.
Concernant ce futur Saint, il n’est pas question, comme le Pape et le clergé veut le faire croire, d’un Apôtre des migrants, il a œuvré à aider les migrants, oui, mais les migrants italiens, donc ses frères, qui étaient parties en Amérique ou au Brésil.
À aucun moment, il a été question de faire venir le monde musulman ou toute autre culture étrangère dans son pays. Comme toujours, nos missionnaires allaient aider les migrants, les pauvres, les humiliés chez eux.
La folie immigrationniste est très jeune et en France jamais, il n’était question de cela dans l’histoire, l’invention de la république stipulant que notre pays « a toujours été une terre d’accueil et un mélange d’immigrants » est fausse.
Concernant le futur Saint Artemide Zatti, il est né à Reggio Emilia en Italie le 12 octobre 1880, sa famille, estimant qu’à ce moment-là, le climat économique n’était pas propice, décida de déménager en Argentine.
Il rencontre à cette époque le Prêtre Carlos Cavalli qui l’encourage à devenir membre des Salésiens de Don Bosco ; il y entra le 19 avril 1900 pour commencer son noviciat comme membre séculier. Il fait sa première profession le 11 janvier 1908. Il fait sa profession solennelle de membre séculier le 11 février 1911.
Zatti assistait fréquemment à la messe et apprit la langue espagnole afin de s’assimiler à sa nouvelle nation d’origine. Donc, ce futur Saint, fraichement arrivé en Argentine, adopte la langue et la culture de celle-ci.
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Sa routine comprenait la messe du matin et la méditation ainsi qu’une balade à vélo vers les malades. Il divertissait également les malades avec une partie de pétanque et de 14h00 à 18h00 rendait visite aux patients hospitalisés.
Il lisait des textes spirituels dans la nuit suivant le travail. L’horaire de travail de Zatti s’étendait de 4h30 à 23h00. Il a également obtenu un diplôme d’infirmier. Un médecin a dit : « Je crois en Dieu depuis que je connais M. Zatti« .
Il a obtenu la citoyenneté argentine en 1914.
Deo gratias.