Jésus Christ est-il Dieu ?
Voilà, ce que de nos jours, nous pouvons entendre un peu partout sur Internet, des musulmans, des athées, des païens, des protestants parfois aussi, dirent avec panache « Non, Jésus n’est pas Dieu » il est un « prophète » où il n’est qu’un homme. Leur excuse principale, c’est, ce n’est pas écrit dans la bible ou encore, c’est le Concile de Nicée qui a fixé la divinité de Jésus et la Trinité, avant, personne ne le disait chez les premiers Chrétiens.
Que dit la bible sur la divinité de Jésus Christ ?
La Bible, dit explicitement que Jésus-Christ est Dieu, puis, chacun des détracteurs peut y interpréter comme ça l’arrange les versets, nous le voyons dans les débats interreligieux de nos jours, ainsi que durant des débats au temps des premiers musulmans avec Saint Jean Damascène par exemple. Voyons voir ensemble, ce que la Bible, parole inspirée de Dieu, dit de Jésus-Christ.
01 AU COMMENCEMENT était le Verbe(Jésus), et le Verbe(Jésus) était auprès de Dieu, et le Verbe(Jésus) était Dieu.
Jean 1
02 Il était au commencement auprès de Dieu.
03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
05 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière(Jésus), afin que tous croient par lui.
08 Cet homme(Jean) n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière(Jésus).
09 Le Verbe(Jésus) était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.
13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.
14 Et le Verbe(Jésus) s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Nous voyons déjà ici, la complexité de Dieu, Jean tente d’en faire comprendre une infime partie. Afin que l’homme puise en comprendre le sens a minima au vu de notre faible intelligence, Dieu a parlé de Père, Fils, Saint-Esprit, mais ceci, est en réalité sûrement infiniment plus compliqué.
Jean dit clairement ici, que Jésus-Christ est le Verbe et que le Verbe est Dieu, que le Verbe est la vraie Lumière, que tout est venu par lui et rien n’a pu se faire sans Lui. On pourrait clairement s’arrêter ici, tout est dit dans ces versets-là.
05 Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jean 14
06 Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.
07 Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. »
08 Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »
09 Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ?
10 Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres.
11 Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
12 Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père,
13 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
14 Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai.
15 Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.
Ce verset a l’air banal, mais il est d’une richesse inestimable. Ici, nous savons donc que Jésus-Christ est le Chemin (Lumière) la Vérité et la Vie, le chemin n’est autre que la Lumière dicté dans Jean 1 plus haut.
Jésus répond à Philippe, que celui qui a vu Jésus-Christ a également vu le Père, comment cela est-il possible de voir Dieu en un homme seulement ? Tout homme est pêcheur, toute créature est pécheresse, sauf notre très Sainte Mère Marie, là nous avons Jésus-Christ qui indique clairement qu’il est comme Dieu, il est Dieu fait chair.
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Notre Seigneur, dit également que celui qui croit en Jésus-Christ, fera des œuvres plus grandes que lui, pour rappel, Jésus-Christ a ressuscité des morts, a redonné la vue à des aveugles, celui qui voudra le faire, le fera au nom de Jésus-Christ. Essayez donc de faire ce genre de miracle au nom de votre oncle décédé, il ne se passera rien, car il n’est pas Homme Dieu, ni Dieu.
Jésus-Christ, n’étant pas idolâtre et observant la loi de son Père, dit clairement qu’à chaque fois qu’on demandera quelque chose en son nom, il le fera, de ce fait, il a la Divinité pour le faire depuis son Royaume.
25 Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
Jean 10
26 Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
27 Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
28 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.
29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.
30 Le Père et moi, nous sommes UN. »
31 De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.
Dans ce passage, Jésus dit explicitement, que celui qui ne croit pas en Lui, n’entend pas sa Voix, n’entend pas ce qu’il est venu dire. Il dit qu’il donne la vie éternelle à ses brebis, comment un simple prophète où un simple homme peut avec tant de panache dire cela ?
Il est intéressant aussi de voir que Jésus dit, que son Père est plus grand que tout et il fait le parallèle juste après « Le Père et moi, nous sommes UN ». Certains disent « non ce passage ne veut pas dire qu’il dit qu’il est Dieu », très bien, alors pourquoi les Juifs souhaités le lapider, car il se disait être Dieu ? Les Juifs étaient-ils moins intelligents que vous aujourd’hui, qui n’êtes pas des témoins directs, mais des témoins d’un témoignage ?
54 Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”,
Jean 54
55 alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde.
56 Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »
57 Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! »
58 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »
59 Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.
Encore une fois ici, comment un simple homme où un simple prophète pourrait dire qu’il connaît Dieu, que Dieu le glorifie, sachant que tout prophète ne connaît qu’une infime partie de Dieu, seulement ce que le Père souhaite lui montrer.
Ici, Jésus dit qu’Il Sait comment glorifier Dieu. Jésus rappel également qu’il est le Verbe « avant qu’Abraham fût, moi, je SUIS(Verbe) (01 AU COMMENCEMENT était le Verbe(Jésus), et le Verbe(Jésus) était auprès de Dieu, et le Verbe(Jésus) Était Dieu.).
22 Et maintenant, voici que je suis contraint par l’Esprit de me rendre à Jérusalem, sans savoir ce qui va m’arriver là-bas.
Actes 20
23 Je sais seulement que l’Esprit Saint témoigne, de ville en ville, que les chaînes et les épreuves m’attendent.
24 Mais en aucun cas, je n’accorde du prix à ma vie, pourvu que j’achève ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à l’évangile de la grâce de Dieu.
25 Et maintenant, je sais que vous ne reverrez plus mon visage, vous tous chez qui je suis passé en proclamant le Royaume.
26 C’est pourquoi j’atteste aujourd’hui devant vous que je suis pur du sang de tous,
27 car je n’ai rien négligé pour vous annoncer tout le dessein de Dieu.
28 Veillez sur vous-mêmes, et sur tout le troupeau dont l’Esprit Saint vous a établis responsables, pour être les pasteurs de l’Église de Dieu, qu’il s’est acquise par son propre sang.
Dans ce verset des Actes des Apôtres, Paul rappel qu’il est guidé par l’Esprit Saint, le Souffle de Vérité de Dieu, le Paraclet, comment Dieu, peut il envoyait son propre souffle au nom d’un prophète ou d’un simple homme ?
14.26 Mais le paraclet , l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »
Jean 14
Ce passage de Saint-Paul est très important, ceux qui disent qu’historiquement, les chrétiens primitifs ne reconnaissaient pas Jésus-Christ comme Dieu devront trouver autre chose, il le dit bien « pour être les pasteurs de l’Église de Dieu, qu’il s’est acquise par son PROPRE SANG. »
05 En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ? Ou bien encore : Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils ?
Lettre aux Hébreux 1
06 À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu.
07 À l’adresse des anges, il dit : Il fait de ses anges des esprits, et de ses serviteurs des flammes ardentes.
08 Mais à l’adresse du Fils, il dit : Ton trône à toi, Dieu, est pour les siècles des siècles, le sceptre de la droiture est ton sceptre royal ;
09 tu as aimé la justice, tu as réprouvé le mal, c’est pourquoi, toi, Dieu, ton Dieu t’a consacré d’une onction de joie, de préférence à tes compagnons ;
10 et encore : C’est toi, Seigneur, qui, au commencement, as fondé la terre, et le ciel est l’ouvrage de tes mains.
Le Père déclare en parlant de Jésus : » Mais il a dit au Fils : ton trône, ô Dieu est éternel. Le sceptre de ton règne est un sceptre de justice. »
Le fait que le Père l’appelle Dieu atteste que Jésus l’est réellement.
27 Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
Jean 20
28 Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
29 Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Saint Thomas, dit « Mon Seigneur et mon Dieu« , il faut savoir une chose, certains disent « oui, mais en fait, c’est une expression comme pour dire « Oh mon Dieu, oh my god ». Non. Dans l’Ancien testament, il est dit que personne ne peut voir Dieu sans mourir à soi-même. De ce fait, là Saint-Thomas indique clairement que le Seigneur est Dieu, « le Seigneur et mon Dieu« , il n’aurait pas pu dire cela sinon sans en mourir, car il n’aurait pas pu voir Dieu de ses propres yeux sans que Dieu passe par son Verbe (Jésus) ressuscité au tombeau et qui a vaincu la mort.
Que disent les premiers Chrétiens sur la divinité de Jésus Christ ?
Comme dit plus haut, certains disent que les premiers Chrétiens ne savaient pas que Jésus était Dieu et que cela n’était pas la croyance primitive du Christianisme, nous venons de voir dans des versets plus hauts, qu’au contraire, les Apôtres étaient bels et bien au courant. Voyons maintenant quelques récits anciens.
Quintus Septimius Florens Tertullianus, dit Tertullien, né entre 150 et 160 à Carthage et décédé vers 220 convertit au christianisme, premier auteur latin à utiliser le terme de Trinité, dont il développe une théologie précise.
Tertullien prouve en plus d’un endroit qu’il n’y a qu’un Dieu en trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, qu’il désigne sous le nom de Trinité. Ces trois personnes sont inséparables l’une de l’autre; et si quelquefois on dit que le Père est autre que le Fils et le Saint-Esprit, on le dit par nécessité, non pour marquer diversité, mais ordre, non division, mais distinction: il est autre en personne, non en substance. Le Père est toute la substance; le Fils en est un écoulement. On ne doit pas dire qu’il y ait deux Dieux ni deux Seigneurs; non que le Père ne soit Dieu, et le Fils Dieu, et le Saint-Esprit Dieu, mais parce que le Fils n’est nommé Dieu que par l’union avec le Père. Si on doit nommer ensemble le Père et le Fils, on appellera le Père Dieu, et le Fils notre Seigneur Jésus-Christ, pour ne pas scandaliser les Gentils; mais, ajoute-t-il, quand je nommerai Jésus-Christ seul, je pourrai le nommer Dieu. Pour marquer la croyance de l’Eglise sur la Trinité, il relève la cérémonie mystérieuse qui s’observait alors dans le baptême, où l’on plongeait le néophyte non une seule fois, mais trois fois, pour chaque nom des personnes divines. Car, quoiqu’à cause de l’étroite union qui est entre le Père et le Fils, entre le Fils et le Saint-Esprit, le Père, le Fils et le Saint-Esprit soient un en substance, ils sont néanmoins trois en personnes. Les noms de Dieu, de Tout-Puissant, de Très-Haut, et autres semblables que l’Ecriture donne au Père, conviennent aussi au Fils. Il nomme Parole le Fils, et ajoute que cette parole est une personne; que le Fils est le second après le Père; qu’il a toujours été dans le Père, et a été produit de lui sans en être séparé, qu’il en a été produit comme la plante de sa racine, le fleuve de sa source, le rayon du soleil; que, quoiqu’avant la création Dieu fût seul, puisqu’il n’y avait rien hors de lui, en lui, néanmoins, était la sagesse, la raison, et sa parole intérieure, qui se produisit ensuite au dehors et devint la parole extérieure. C’est en faisant allusion à cette génération ou prolation extérieure du Verbe, par laquelle Dieu dit: Que la lumière soit faite, que Tertullien avance dans son livre contre Hermogène, que le Fils n’a pas toujours été; sans préjudice toutefois de l’éternité du Verbe intérieur, qui est la sagesse.
L’Apologie d’Aristide d’Athènes est la plus ancienne apologie actuellement conservée, puisqu’elle date probablement des années 124-125. Elle était connue depuis longtemps, grâce notamment à Eusèbe de Césarée qui la mentionne dans son Histoire Ecclésiastique.
Ensuite, lorsqu’il plut au fils de Dieu de venir sur la terre, après l’avoir insulté, ils le livrèrent au gouverneur des Romains et le condamnèrent à être crucifié, sans tenir compte de ses bienfaits et des innombrables miracles qu’il avait accomplis parmi eux. Ils ont péri par leur propre iniquité. Ils adorent bien maintenant le Dieu unique et tout-puissant, mais sans intelligence, car ils renient le Christ, fils de Dieu, et sont presque semblables aux païens, et quoiqu’ils paraissent se rapprocher de la vérité, ils s’en éloignent. Cela, au sujet des Juifs.
Aristide d’Athènes, Apologie, 2, 4
Les Chrétiens descendent du Seigneur Jésus-Christ. On le reconnaît comme Fils du Dieu Très-Haut descendu du ciel avec le Saint-Esprit, pour le salut des hommes. Né d’une vierge sainte, il s’est incarné sans sperme et sans souillure et est apparu aux hommes afin de les faire sortir de l’erreur du polythéisme. Et ayant achevé son admirable mission, il mourut volontairement sur la croix, suivant un plan supérieur. Trois jours après, il ressuscita et monta aux cieux. Tu peux, Ô Roi, si tu le désires, apprendre à connaître la renommée de sa vie dans ce qu’ils appellent le saint Évangile. Il eut douze disciples qui, après son ascension, se répandirent dans toutes les parties de la terre, pour y annoncer sa gloire. C’est ainsi que l’un d’entre eux vint dans nos contrées, prêchant le dogme de la vérité. Ceux qui se soumettent à leur prédication prennent le nom de Chrétiens. Ils ont trouvé la vérité et dépassé tous les peuples de la terre. Car ils connaissent le Dieu créateur de toutes choses en son Fils unique et le Saint-Esprit, et ils n’adorent pas d’autre Dieu que celui-là, ils ont les commandements du Seigneur Jésus-Christ lui-même gravés dans leurs cœurs et ils les observent dans l’attente de la résurrection des morts et la vie du siècle à venir. Ils ne commettent plus d’adultères ni de fornications ; ils ne portent pas de faux témoignage. Ils ne convoitent pas ce qui est à autrui ; ils honorent père et mère; ils aiment leur prochain et jugent avec équité. Ils ne font pas à autrui ce qu’ils ne veulent pas qu’on leur fasse. Ils exhortent ceux qui les traitent injustement et s’en font des amis. Ils s’efforcent de faire du bien à leurs ennemis. Ils sont doux modestes, s’abstiennent de toute union illégitime et de toute impureté. Ils ne méprisent pas les veuves et ne font pas de tort à l’orphelin. Celui qui est riche donne de bon cœur au pauvre. Quand ils voient un étranger, ils le conduisent dans leur demeure et se réjouissent de lui comme d’un véritable frère. Car ce n’est pas selon la chair qu’ils s’appellent frères, mais selon l’esprit. Ils sont prêts à donner leur vie pour Christ. Ils observent strictement ses commandements, vivant saintement et justement, comme le Seigneur Dieu le leur a ordonné, lui rendant grâce à toute heure pour la nourriture, la boisson ou les autres biens.
Nous voyons clairement ici, qu’Aristide d’Athènes résume la religion Catholique par rapport à ses connaissances de l’an 124 et de ce que les Églises prêchent de ce temps-là, il dit ensuite, lorsqu’il « plut au fils de Dieu de venir sur la terre ». De tous les prophètes où de tous les hommes, nul n’est venu volontairement sur terre, mais tous, on était créés par Dieu, puis choisit par Dieu pour être prophète, mystique ou Saint. De quelle puissance s’appuie le Fils de Dieu, Jésus-Christ, pour lui-même décider de descendre sur terre ? De lui-même, car il est Dieu.