Récemment, la situation a fait grand bruit en Allemagne, où une banderole LGBT accrochée à l’église de la Sainte-Croix, à Dortmund, a été retirée de manière sauvage. La réaction de l’archidiocèse de Paderborn face à cet acte en dit long sur l’état d’esprit qui règne dans certaines institutions catholiques contemporaines.
Le prêtre Simon Schwamborn, en charge de la pastorale étudiante, a dénoncé ce vol comme un « acte inacceptable« , évoquant le fait qu’il s’agissait d’une provocation pour certains. Il a exprimé son horreur face à cette situation, soulignant que la communauté universitaire catholique KHG de Dortmund avait choisi d’afficher cette banderole comme un signe de tolérance. Le communiqué de l’archidiocèse révèle qu’il ne s’agit pas d’un incident isolé, puisque des banderoles similaires avaient déjà été arrachées dans le passé.
Dans son communiqué, l’archidiocèse déplore la réaction violente de ces « vandales » et annonce qu’une nouvelle banderole sera mise en place, affirmant qu’il n’y a aucune raison de ne pas accueillir toutes les personnes, quel que soit leur genre ou leur orientation sexuelle. Une position qui semble, en revanche, minimiser la réalité de la doctrine catholique sur la sexualité.
Il est important de noter que l’archidiocèse soutient activement un groupe de travail sur la pastorale homosexuelle, qui se penche sur ces questions délicates. Les propos du nouvel archevêque Udo Markus Bentz, qui a promis que les bénédictions pour les personnes queer seraient mises en œuvre avec « grande sensibilité », témoignent d’une volonté d’intégration qui pose question.
La promotion de l’homosexualité et l’acceptation de pratiques contraires à la doctrine catholique soulèvent des préoccupations majeures. L’Église est appelée à défendre la vérité de l’Évangile, qui ne peut être compromise pour plaire aux attentes sociétales contemporaines. Au lieu de céder à une pression sociétale qui s’éloigne de la vérité révélée, l’Église doit affirmer sa mission d’évangélisation et d’enseignement des valeurs chrétiennes.
Ainsi, il apparaît que les réactions de l’archidiocèse de Paderborn illustrent une tension entre le désir d’ouverture et la fidélité à l’enseignement de l’Église. Les membres de l’Église doivent être accueillants et aimants, mais cela ne doit pas se traduire par une compromission de la doctrine chrétienne.