Cette année, le Comité Olympique s’est tourné vers une idéologie woke, accordant un honneur indû au transgendérisme et infligeant à ses spectateurs des représentations blasphématoires et démoniaques.
La Cérémonie d’Ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 a été très différente des cérémonies traditionnelles du passé. Nous étions habitués à un spectacle de talent, de musique et de danse, marquant le début des événements de la semaine. Après les premiers actes, un défilé d’athlètes talentueux du monde entier suscitait des applaudissements de la part des spectateurs enthousiastes.
Mais le 26 juillet 2024, les choses ont changé. Et pas toujours pour le mieux.
Au lieu de marcher vers le stade, les délégués des nations du monde ont embarqué sur 85 bateaux séparés et ont navigué sur la Seine, passant devant de grands monuments parisiens comme le Louvre et la Cathédrale Notre-Dame.
Mais il y a eu un autre changement, plus important : cette année, le Comité Olympique a embrassé une idéologie woke, accordant un honneur indû au transgendérisme et infligeant à ses spectateurs des représentations blasphématoires et démoniaques.
D’abord, il y avait les artistes transgenres, souriant et saluant tandis que les foules applaudissaient. Il y avait aussi les Marie-Antoinette sans tête, habillées en cramoisi et chantant bruyamment avec leurs têtes tenues au niveau de la taille, alignées sur les rives de la Seine et se penchant depuis les fenêtres de la Conciergerie.
La performance qui a suscité le plus de critiques est une reconstitution blasphématoire de la Cène, avec Jésus et les Apôtres représentés par des individus transgenres.
La vidéo officielle (désormais supprimée) montre un homme presque nu, peint en bleu, avec une guirlande de fleurs couvrant ses parties intimes. Juste derrière lui, à droite, un homme coiffé d’un bonnet rouge, supposément un évêque, soulève un enfant et l’embrasse sur la tête. Se produisant après une série d’attaques malveillantes contre la foi, cela semble pointer vers des incidents d’abus cléricaux. Cela semble être une attaque de plus contre la foi catholique.
M. Winger, écrivant pour WLTReport, a qualifié la Cérémonie d’Ouverture de « télé-achat pour le MAL ». Clairement, le Comité Olympique, ou les organisateurs français, ou quiconque est responsable de ce spectacle horrifiant, n’ont pas pris la peine de revoir leur propre Charte, qui énonce les Principes de non-discrimination du CIO, spécifiquement :
L’exercice des droits et libertés […] doit être assuré sans discrimination aucune, telle que la race, la couleur, le sexe, l’orientation sexuelle, la langue, la religion, les opinions politiques ou autres, l’origine nationale ou sociale, la fortune, la naissance ou tout autre statut.
Il est certain que beaucoup ont désapprouvé cette moquerie des croyances fondamentales du christianisme.
La conférence des évêques de France a exprimé ses regrets face à « des scènes de dérision et de moquerie du christianisme, que nous déplorons profondément. »
L’évêque Donald Hying de Madison, Wisconsin, a exhorté les catholiques à faire réparation pour le blasphème en jeûnant et en priant.
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L’Association Catholique des Nouvelles a rapporté la réponse de l’évêque Daniel Flores de Brownsville, Texas, qui a tweeté :
« Mon vocabulaire n’est pas assez varié pour trouver un mot pour décrire le sentiment dans mon estomac. »
L’évêque Flores a ajouté que les personnes de foi chrétienne méritent plus de respect.
Et l’évêque Robert Barron, fondateur de Word on Fire, a exhorté les catholiques à « faire entendre leur voix » en réponse à ce qu’il a qualifié de « moquerie grossière de la Cène. »
Comment ferez-vous entendre votre voix ? Certains choisiront de cliquer sur le bouton « off » et de ne pas regarder les Jeux Olympiques cette année. D’autres voudront peut-être encore encourager les athlètes américains dont ils ont suivi les carrières, mais ils peuvent exprimer leur colère et leur insatisfaction sur les réseaux sociaux ou par lettre à l’administration du CIO. (Vous pouvez joindre le CIO à la Maison Olympique, 1007 Lausanne, Suisse. Assurez-vous d’inclure leur numéro de TVA et d’identification d’entreprise, CHE-106.029.126 TVA.)
Cet article a été publié originellement et en anglais par le Catholic World Report (Lien de l’article). Il est republié et traduit avec la permission de l’auteur.