Un nouveau mouvement fait surface aux États-Unis, principalement à Albany, dans l’État de New York, où des femmes tentent de défier ouvertement l’enseignement de l’Église catholique concernant l’ordination sacerdotale. À travers ce mouvement boomeresque, des femmes se proclament « prêtres » et espèrent ainsi forcer un changement au sein de l’Église, bien que la position doctrinale soit claire sur cette question depuis des siècles.
Pour bien comprendre, il faut revenir à la base : l’Église catholique, fidèle à la tradition et au magistère, n’a jamais autorisé l’ordination des femmes. Cette décision ne découle pas d’une simple volonté humaine, mais d’une fidélité à l’exemple de Jésus-Christ et à la mission qu’Il a confiée à ses Apôtres.
Comme le rappelle la doctrine catholique, seuls des hommes peuvent être ordonnés prêtres, non par discrimination, mais parce que le Christ lui-même a choisi des hommes pour cette fonction sacrée. L’Église, en tant que gardienne de la foi et des sacrements, n’a pas le pouvoir de modifier cette réalité.
Cependant, un groupe de femmes, sous la bannière de l’Association des Prêtres Femmes Catholiques Romaines, prétend que l’Église aurait peur du changement. Ces femmes, dont Bridget Mary Meehan et Mary Theresa Streck, se rebellent contre l’enseignement millénaire de l’Église en s’autoproclamant « prêtres ». Célébrant leurs propres « messes », elles espèrent ainsi attirer l’attention sur leur cause, mais l’Église catholique a déjà statué de façon catégorique sur la question. Elles ont été excommuniées pour avoir entrepris ces actions en contradiction flagrante avec le magistère.
L’esprit de rébellion
Ces activistes, qui se réunissent dans des lieux comme « l’Upper Room », se présentent comme une communauté catholique « inclusive », accueillant tout le monde sans distinction, même si leurs pratiques et leurs revendications vont à l’encontre des enseignements de l’Église. Ces femmes, comme Mary Theresa Streck, estiment que leur engagement est une nouvelle voie pour l’Église. Or, cette posture, bien que médiatisée, ne reflète en rien la véritable mission que l’Église cherche à accomplir.
Il est important de noter que l’ordination de femmes a déjà été abordée dans le passé, notamment sous le pontificat de Jean-Paul II, qui a clairement réaffirmé, dans sa lettre apostolique Ordinatio Sacerdotalis de 1994, que « l’Église n’a en aucune manière la faculté de conférer à des femmes l’ordination sacerdotale ». Cette décision est définitive et infaillible. Rien ne permet de croire que le refus de l’ordination des femmes soit une question de peur du changement ou d’inégalité. Il s’agit plutôt d’une fidélité au Christ et à son enseignement.
Une lutte vaine et stérile
Pour ces femmes, leur excommunication n’est qu’un obstacle mineur, et elles persistent dans leur mouvement en espérant inspirer des générations futures. Cependant, il est essentiel de comprendre que leur action ne modifie en rien la réalité de l’Église. Ce mouvement n’est pas reconnu par l’Église catholique, et des déclarations telles que celles du « diocèse » d’Albany confirment qu’elles n’ont aucun lien avec la véritable Église catholique. Malgré cela, ces activistes insistent pour continuer leur « ministère », bien qu’elles aient été clairement exclues de la communion ecclésiale.
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La vérité est que l’Église catholique est aujourd’hui attaquée de toutes parts : scandales, incompréhensions, et même rébellions internes. Cependant, il ne faut pas confondre une véritable réforme inspirée par l’Esprit-Saint avec des tentatives d’imposer des changements contraires à la Tradition sacrée. Les femmes qui cherchent à s’ordonner prêtres disent vouloir plus de justice et d’égalité, mais elles ne semblent pas comprendre que l’Église ne peut pas trahir le dépôt de la foi qui lui a été confié.
Question théologique :
Une personne excommuniée qui meurt est telle automatiquement damnée ?
Est ce qu’une personne qui est excommuniée qui fait un acte de contrition parfaite avant de mourir est telle sauvée ? La contrition parfaite à l’article de la mort lève telle toute excomunication ?
Et enfin qui est compétent pour lever l’excommunication de ces malheureuses?
Je pense que cela dépend du pourquoi la personne est excommuniée. J’aurais tendance à dire oui pour la seconde question et il me semble, mais à vérifier, qu’un prêtre, en cas de danger mortel, peut lever l’excommunication, sinon tout dépend si cela est au niveau local (évêque) ou au niveau de l’Église du pape. Le mieux, c’est quand même de demander à un prêtre, qui connait mieux que moi les questions qui touchent au droit canonique. https://www.droitcanonique.fr/codes/cic-1983-1/c-1331-cic-1983-1331