Le mois de novembre est traditionnellement le mois au cours duquel nous nous souvenons de nos chers disparus. Cette coutume trouve son origine dans le développement doctrinal entourant les enseignements du Seigneur Jésus.
Ce dimanche, notre lecture de l’Évangile de la messe contient ces mots puissants : » Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même l’a fait savoir dans le passage sur le buisson, lorsqu’il a crié « Seigneur », le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob ; et il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants, car pour lui tous sont vivants. «
En répondant aux sadducéens, qui ne croyaient pas à la résurrection des morts, le Seigneur Jésus s’est tourné vers l’histoire de Moïse et du buisson ardent. Comme les sadducéens ne reconnaissaient que les cinq livres de Moïse, et rien d’autre des Écritures, le Seigneur a puisé dans la partie des Écritures qu’ils considéraient comme inspirée par Dieu.
L’enseignement du Seigneur dans ce domaine est aussi précis qu’il est époustouflant. Le Seigneur affirme une résurrection des morts et déclare que Dieu « n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. » De même que Dieu s’est associé à Abraham, Isaac et Jacob, il montre que ces patriarches ne sont pas morts et disparus, mais bien vivants et partageant un type de résurrection.
Ces enseignements nous montrent que la mort n’est pas la fin. Elle n’a pas le pouvoir de détruire les enfants de Dieu ou de briser leur union les uns avec les autres. La vie éternelle existe. Le Seigneur Jésus donne ses enseignements bibliques, mais il va aussi bien au-delà des simples mots. Le Seigneur nous montre la vie éternelle par sa propre passion, sa mort et sa résurrection. En ressuscitant d’entre les morts, le Seigneur nous révèle définitivement la réalité de l’au-delà.
Sur une telle base, les croyants chrétiens se souviennent et honorent volontiers leurs morts bien-aimés, en particulier au mois de novembre.
Comme nous l’a enseigné le Pape Saint Jean Paul II : « L’Église nous a toujours exhortés à prier pour les morts. Elle invite les croyants à considérer le mystère de la mort non pas comme le dernier mot du destin humain, mais comme un chemin vers la vie éternelle.«
En particulier, les croyants prient pour que le Seigneur soit miséricordieux dans son jugement sur leurs proches. Certes, la communauté de foi espère que tous ses membres trouveront directement le chemin du paradis après la mort, mais certaines âmes ne sont pas tout à fait prêtes. Elles ont encore besoin d’une purgation supplémentaire, ou d’un travail de purification par la grâce de Dieu, afin de les rendre aptes au paradis.
Jean-Paul II poursuit : « »C’est un devoir important pour nous de prier pour les morts car, bien qu’ils soient morts dans la grâce et dans l’amitié avec Dieu, ils peuvent encore avoir besoin d’une dernière purification pour entrer dans la joie du ciel.« »
Peut-être qu’un croyant est mort avec un péché véniel sur son âme, ou qu’il y avait une habitude de pécher, ou une offense envers les autres qui a causé un profond préjudice, ou tout autre besoin de punition temporelle sur l’âme du croyant au moment de la mort. De telles choses nécessiteraient une purification par Jésus-Christ, afin que l’âme soit prête et puisse entrer dans la toute-puissance de la présence de Dieu.
Traditionnellement, cet état de purification est appelé purgatoire. Dans ce cas, le nom dit vraiment tout. De même que Jésus-Christ purge et purifie les âmes humaines dans cette vie, et que d’autres croyants peuvent aider et servir d’instruments par lesquels cette œuvre salvatrice est accomplie, les croyants sont accueillis et obligés de poursuivre leur aide dans cette mission rédemptrice auprès des âmes du purgatoire.
Comme dans cette vie, ainsi dans l’autre. Chaque chrétien peut encore être un moyen par lequel la grâce de Dieu agit et dont les autres peuvent être sauvés par Jésus-Christ.
Ainsi, les chrétiens se souviennent des morts et offrent des supplications pour eux parce qu’ils les aiment et font encore partie d’eux en Jésus-Christ. Leurs prières sont efficaces et sont un signe de l’amour et de la bonté qu’ils ont pour les êtres chers disparus. Les prières des croyants sont offertes parce qu’ils veulent que leurs morts bien-aimés entrent au paradis et participent à la gloire du Seigneur.
En Christ, nous sommes donc tous un seul corps. La mort vient et la mort s’en va. En Jésus-Christ, nous sommes nés à la vie éternelle et nous avons en lui une communion éternelle les uns avec les autres.
À lire aussi | Quelques réponses du Pape sur l’Allemagne, les migrants, l’islam…
Nous voyons cette communion de tous les saints en Jésus-Christ dans notre tradition de prières, dans la manière dont nous célébrons la messe, et dans l’espérance qui nous entoure en tant que croyants chrétiens. Ce sont les vérités de notre foi. C’est sur elles que nous nous appuyons pour honorer les morts, en particulier en ce mois de novembre.
Cet article a été publié originellement et en anglais par le Crux Now (Lien de l’article).
💡🤖 Pour garantir des articles d'actualité à jour, précis et bien sourcés, l'intelligence artificielle est utilisée comme outil d'assistance. Elle contribue à la réécriture, à la vérification des faits et à l'optimisation du contenu.