Ce matin, sur Radio du Clocher, nous avons honoré la mémoire de saint Ignace d’Antioche, ce grand évêque du IIe siècle, disciple des apôtres et martyr de la foi. Il fut le successeur de saint Pierre à Antioche, cette ville bénie où les disciples furent pour la première fois appelés « chrétiens ».
Ignace, enchaîné et conduit à Rome, écrivit sur le chemin sept lettres d’une puissance spirituelle inégalée. Dans l’une d’elles, il confie : « Je suis le froment du Christ, que je sois broyé par les dents des bêtes pour devenir un pain pur pour le Seigneur. » Refusant tout compromis avec les hérésies de son temps, il scella de son sang la vérité de l’Incarnation et nous laissa ce cri vibrant : « Priez pour que je ne sois pas infidèle à l’heure de l’épreuve. » Un modèle pour notre époque troublée, où la fidélité au Christ vaut parfois persécution ou dérision.
Évangile du jour (Luc 12, 1-7)
Le Seigneur nous met en garde contre le levain des pharisiens, c’est-à-dire l’hypocrisie, et nous invite à ne craindre que Dieu seul, Celui qui tient notre âme éternelle.
Tandis que les puissants s’agitent et que les hommes craignent les apparences, Jésus nous rassure : « Les cheveux de votre tête sont tous comptés. Vous valez plus qu’une multitude de moineaux. »
Une parole de feu et de douceur, qui nous rappelle que Dieu ne nous oublie jamais, même au cœur des ténèbres.
Louis de Bourbon appelle à l’unité de la France
Dans une tribune publiée par Le Figaro, Monseigneur Louis de Bourbon, duc d’Anjou et aîné des Capétiens, rend hommage à sa bisaïeule Marie-Antoinette, guillotinée par la Révolution il y a 232 ans. Il y dénonce la « culture de mort » héritée du culte révolutionnaire et appelle à rebâtir la France autour de sa foi, sa beauté et son héritage monarchique.
Un appel vibrant à retrouver l’âme chrétienne et royale de notre pays.
Le Secours catholique en crise
L’association fondée par l’abbé Jean Rodhain en 1946 annonce un plan social historique : 130 emplois supprimés.
Miné par la baisse des dons et une gestion technocratique déconnectée, le Secours catholique paie le prix d’un glissement idéologique. De plus en plus éloigné de la charité vivante de ses débuts, le mouvement s’est laissé happer par un discours politique et mondain. C’est un appel à revenir à la simplicité évangélique : servir le pauvre au nom du Christ, et non au nom d’une idéologie.
Léon XIV fustige “un péché collectif” face à la faim dans le monde
Depuis Rome, le Saint-Père Léon XIV a rappelé que “laisser mourir de faim des millions d’êtres humains est une faute morale grave, un péché historique.”
Il a exhorté les nations à retrouver la conscience du bien commun : “La faim n’est pas une fatalité, mais le fruit de l’indifférence.”
Un discours fort, dans la droite ligne de la doctrine sociale de l’Église : la charité ne se décrète pas, elle s’incarne.
Belgique : une école “catholique” bannit les mots “Monsieur” et “Madame”
À Opwijk, en Flandre, le directeur adjoint d’un établissement catholique s’est déclaré “non-binaire” et exige désormais qu’on l’appelle “adjoint”, sans titre masculin ni féminin.
Une décision soutenue par la loi belge au nom de la “non-discrimination de genre”. Les parents s’indignent : comment enseigner la vérité quand on renie la réalité même de la création ? Encore un signe de cette confusion moderne qui attaque la nature humaine au nom du progrès.
Les jeunes prêtres américains redonnent espoir
Une grande enquête révèle que les prêtres ordonnés après 2000 sont majoritairement fidèles à la Tradition : adorations eucharistiques, messe latine, catéchèse solide, défense de la doctrine. Loin des dérives progressistes, ces jeunes prêtres ne cherchent pas à plaire au monde, mais à sauver les âmes. Le renouveau de l’Église viendra de cette jeunesse enracinée dans la foi et le sacré.
L’Uruguay légalise l’euthanasie
Le Sénat uruguayen a voté la loi dite « sur la mort dans la dignité », légalisant l’euthanasie pour les malades incurables. Les évêques dénoncent une “culture de mort” et rappellent que “toute vie appartient à Dieu seul.” L’Occident continue de fuir la souffrance, oubliant que la vraie dignité consiste à mourir entouré d’amour et dans la paix du Christ.
Mémoire du 17 octobre 1009 : la destruction du Saint-Sépulcre
En ce jour, il y a plus de mille ans, le calife Al-Hakim bi-Amr Allah fit détruire la basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem, lieu même de la Résurrection du Seigneur.
Les murs furent abattus, les autels profanés, les moines dispersés. Mais comme toujours, Dieu fit renaître Son œuvre : reconstruite en 1048, la basilique triompha de la haine des hommes. Un symbole éclatant : rien ne peut éteindre la lumière du tombeau vide.
Prière du jour
Seigneur, nous Te confions les familles menacées par les lois injustes,
les missionnaires qui portent Ta lumière aux confins du monde,
et les dirigeants de nos nations, pour qu’ils gouvernent selon Ta justice et Ta miséricorde.
Que saint Ignace d’Antioche intercède pour nous. Amen.
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