Laurent Aventin est docteur en santé publique, il a travaillé depuis 25 ans sur les questions de santé mondiale et de renforcement des systèmes de santé dans les pays du Sud ou bien encore comme directeur d’une ONG spécialisée sur les partenariats publics-privés contre les maladies infectieuses.
Suite à la tribune des Évêques de France publiée le 22 juillet 2021, Le Catholique Laurent Aventin ne se démonte pas et décide de répondre à cette tribune infâme d’un serviteur de Dieu.
La lettre cinglante de Laurent Aventin
Catholique, j’ai été interpellé par la tribune des évêques de France publiée le 22 juillet 2021 qui prend position en faveur de la politique en matière de vaccination et de passe sanitaire. Sans colère ni orgueil, je réagis sur le fond comme sur la forme.
Vous écrivez :
« la vaccination dont il est question est la réponse médicale disponible pour faire face à une épidémie qui risque de paralyser encore la vie économique mais surtout la vie sociale et les échanges d’affection et d’amitié ».
Cette analyse m’inquiète particulièrement d’abord parce que ce n’est nullement l’épidémie de Sars cov-2 qui paralyse la vie économique et la vie sociale, mais la réponse qui lui est apportée par les autorités sanitaires mondiales et françaises. Cette politique a affecté la vie sociale et économique et fragilise de nombreuses vies à commencer par la santé mentale de nos jeunes générations mais aussi des personnes âgées.
Ensuite vous affirmez que « la vaccination est la réponse médicale disponible pour faire face à cette épidémie ».
Vos affirmations ne sont pas argumentées, et vous n’interrogez ni la « disponibilité du vaccin » ni « l’indisponibilité des traitements contre COVID ».
Les vaccins auxquels vous faites références ont été développés en un temps record et imposés aux populations sur la base d’un taux de survie des personnes infectées de 99,97% alors que la prise en charge médicale s’ajustait face à une maladie inconnue. Le 9 janvier 2020, les autorités sanitaires chinoises et l’OMS annonçaient la découverte d’un nouveau coronavirus responsable de la COVID-19, la séquence virale complète était disponible le lendemain 10 janvier.
Moins d’une semaine après et en un week-end, BioNtech propose le candidat vaccin qui sera commercialisé. Moderna emboite le pas quelques jours après. Outre le fait qu’il s’agisse davantage d’une thérapie génique que de ce que l’on sait être un vaccin, il est techniquement impossible de développer une réponse dans un délai aussi court. Il ne vous aura pas échappé que sur un marché maintenant estimé à plusieurs centaines de milliards de dollars avec la 3ème et la 4ème dose, Sanofi n’a jamais pu mettre au point son vaccin à ARNm, même après un an et demi de travail acharné alors qu’une part du marché de plusieurs milliards de dollars lui était réservée (achat anticipé de doses vaccinales).
Les équipes de Sanofi n’ont pas réussi à stabiliser leur vaccin à ARNm et se concentrent depuis octobre 2021 sur une autre technologie vaccinale. Sanofi, 7ème laboratoire mondial avec plus de 40 milliards de dollars de chiffre d’affaires, n’a-t-il pas les moyens de se payer les meilleurs biologistes moléculaires pour accomplir ce que Ugur Sahin aurait réalisé en seulement deux heures ?
Plusieurs traitements ont montré leur efficacité dès le printemps 2020, il s’agit notamment de l’hydroxychloroquine et de l’Ivermectine qui n’ont pas reçu la validation de l’OMS et en cascade les pays occidentaux se sont alignés sur ces décisions.
Le Lancet Gate surgit le 22 mai 2020 avec une publication défavorable à l’efficacité de l’hydroxychloroquine ; L’OMS et d’autres pays, comme la France, prennent la décision d’écarter cette molécule malgré la dénonciation officielle d’une supercherie par le Lancet lui-même. L’article est retiré de la publication, mais ni l’OMS ni les pays occidentaux n’ont révisé leur position sur l’hydroxychloroquine.
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L’Ivermectine est utilisée avec succès dans de nombreux pays malgré l’avis défavorable de l’OMS. Les 56 essais impliquant 469 scientifiques et 18 447 patients ont montré une amélioration de 85 % des cas dans une utilisation préventive contre la maladie lorsqu’elle est prise avant exposition au virus. On a constaté une amélioration de 78 % chez les patients lorsqu’il est administré tôt et de 46 % lorsqu’il est administré tard.
Une diminution de la mortalité de 74 % a été constatée. L’institut Pasteur confirme très tardivement l’efficacité de l’Ivermectine sur le modèle animal générant d’emblée une contre information mensongère et idéologique.
L’OMS est une organisation fortement politisée avec une nette augmentation de son financement par le secteur privé depuis 25 ans ; elle est notamment liée à l’industrie pharmaceutique qui n’a aucun profit à tirer de l’usage de l’hydroxychloroquine et de l’Ivermectine, deux molécules peu coûteuses et depuis longtemps produites en médicament générique…
Si le sars-cov-2 tue, le vaccin blesse et tue également : accidents vasculaires cérébraux, insuffisance cardiaque, caillots sanguins, troubles cérébraux, convulsions, crises d’épilepsie, inflammations du cerveau et de la moelle épinière, réactions allergiques potentiellement mortelles, maladies auto-immunes, arthrite, fausses couches, infertilité, faiblesse musculaire spontanée, surdité, cécité, narcolepsie, cataplexie…
Avec un recul d’à peine 10 mois sur les effets indésirables, l’usage des vaccins n’est pas justifiable car on ne peut encore estimer la prévalence des maladies à long développement (cancers, maladies auto-immunes, maladies du système neuro-endocrinien…). Vous n’ignorez pas que début octobre 2021, l’agence européenne du médicament notifiait, via EudraVigilance, près de 27 000 décès liés formellement au vaccin et plus de 2 millions de complications dont la moitié de cas graves. Le rapport risque-bénéfice a été établi à partir d’études réalisées par l’industrie pharmaceutique dont la vocation est commerciale. Les conflits d’intérêt sont évidents.
L’analyse risque-bénéfice doit être établie en tenant compte de toutes les thérapies possibles et sans manipulations.
[…]
Sur la forme de votre lettre, vous qualifiez les opposants de « réfractaires », terme péjoratif qui désigne l’insoumission et la rébellion. Outre le fait que vous portez un jugement sur ceux qui refusent la vaccination, vous contribuez à la division au lieu de favoriser l’unité.
Des « réfractaires », il y en a aussi dans l’Eglise. Elle est parfois en pleine dérive, lorsque comme au Canada ou au Zimbabwe, elle exige un passe sanitaire pour assister à la messe.
Au cours des siècles, de nombreux Saints sont morts pour venir en aide aux malades de la peste et leur porter la communion. Les taux de mortalité des personnes infectées étaient de 30 à 60% pour la forme bubonique et de quasiment 100% pour la forme pulmonaire.
De nos jours, l’Église sécularisée se réfugie derrière la charité pour justifier la vaccination.
Sur le dossier COVID, le rôle de l’Eglise est de mettre les mensonges à la lumière (Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt – Ep, 5-11), pas de dire s’il faut se faire vacciner ou pas.
Le sacro-saint libre arbitre donné par Dieu à l’Homme ne doit-il pas être respecté par ceux-là même qui le représentent ici-bas ? Dire la vérité et laissez à chacun la liberté de poser ses choix en conscience et sans jugement.
La charité se trouve là et non dans une vaccination toxique, ni une stigmatisation à l’endroit des non vaccinés. Cela le gouvernement le fait déjà, jusqu’à l’oppression, et il instaure progressivement une gouvernance qui rappelle les plus mauvaises périodes du XXème siècle.
En septembre 2021, à Rome, plus de 5000 médecins et scientifiques accusent les gouvernements d’incompétence criminelle contre la COVID-1935 alors que toutes les plaintes à l’encontre des autorités en France et en Occident sont déboutées. Votre tribune va à l’encontre de l’Histoire et prend le risque d’engager l’Eglise de France dans un nouveau scandale.