Le 3 octobre dernier restera dans l’histoire comme un triste symbole d’une confusion spirituelle alarmante. Sarah Mullally, évêque de Londres, a été désignée archevêque de Canterbury, devenant ainsi la première femme à diriger l’Église d’Angleterre. Cette nomination, approuvée par le roi Charles III, gouverneur suprême de l’Église anglicane, a suscité une réaction immédiate du Vatican : le cardinal Kurt Koch, préfet du dicastère pour la Promotion de l’unité des chrétiens, a adressé ses félicitations et son soutien à cette femme, célébrant ainsi une erreur doctrinale flagrante.
Il est proprement scandaleux que des prélats catholiques se réjouissent d’une situation qui contredit la vérité de l’Église. Féliciter l’accession d’une femme à la fonction d’archevêque revient à valider une hérésie manifeste : l’Église catholique, fidèle à sa tradition et à la loi divine, n’a jamais admis l’ordination féminine. Encourager une telle pratique, même par de simples vœux, est une négation de l’ordre naturel et du plan de Dieu sur le sacerdoce.
Dans sa lettre, le cardinal Koch écrivait :
« Ayant appris votre nomination, je vous écris pour vous féliciter et vous exprimer les meilleurs vœux de l’Église catholique alors que vous vous apprêtez à assumer cette importante fonction au sein de votre Église ».
Ce type de formulation, qui semble bienveillante, est en réalité profondément trompeuse. Comment l’Église peut-elle soutenir un ministère fondé sur une erreur doctrinale et morale ? Encourager Mullally, c’est soutenir l’usurpation du rôle sacerdotal réservé aux hommes, et ce, malgré l’expérience humaine ou administrative qu’elle aurait pu acquérir.
Le cardinal a également insisté sur la solidité du dialogue anglican-catholique, se réjouissant de la continuité de cette proximité et exprimant ses prières pour la famille de Mullally. Mais la réalité est que ce dialogue ne doit jamais signifier l’approbation des pratiques contraires à la foi. La tradition catholique, depuis toujours jusqu’au pontificat de Léon XIV, nous enseigne que l’Église doit rester ferme face à l’erreur, sans chercher à plaire aux doctrines hétérodoxes ni à normaliser des pratiques interdites par Dieu.
Même le président de la conférence des évêques d’Angleterre et du Pays de Galles, le cardinal Vincent Nichols, a salué la nouvelle archevêque :
« Elle apportera de nombreux talents personnels et une grande expérience à son nouveau rôle ».
Saluer des talents humains ne doit jamais occulter la vérité doctrinale. La foi catholique ne se plie pas à la politique ou à l’influence sociale, ni à une vision moderniste qui prétend conférer autorité spirituelle à ce qui est contraire à la loi divine.
Sarah Mullally succède à Justin Welby, archevêque démissionnaire après des scandales liés à la mauvaise gestion de cas d’abus sexuels. Mullally avait été évêque de Londres depuis 2018 et fut précédemment évêque de Crediton. Avant son ordination, elle occupait un poste de direction dans les soins infirmiers, métier qu’elle qualifiait comme «une occasion de refléter l’amour de Dieu». Cette dimension humaine de service est respectable, mais elle ne peut en aucun cas légitimer un sacerdoce féminin.
La Commission des nominations de la Couronne a validé son élection après un processus de consultation et de discernement, mêlant Église d’Angleterre, Communion anglicane et diocèse de Canterbury. Mullally elle-même parle d’encourager «l’Église à continuer à grandir dans la confiance en l’Évangile, à parler de l’amour que nous trouvons en Jésus-Christ et à laisser cet amour façonner nos actions». L’amour du Christ est universel, mais il ne justifie jamais de transgresser l’ordre sacré institué par Dieu et transmis par l’Église.
Il est donc urgent pour les catholiques de dénoncer ce type de comportement : féliciter l’erreur est une forme de complicité spirituelle. Le Vatican, les papes et les prélats doivent comprendre qu’un tel soutien aux anglicans ne rapproche pas des âmes de la vérité, mais les égare dans une confusion doctrinale profonde. La fidélité à la tradition, fidèle à l’enseignement du Christ et à la discipline de l’Église, exige courage et discernement : la vérité ne peut être sacrifiée pour la diplomatie ou le dialogue à tout prix.
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