Le Vatican a récemment publié de nouvelles directives strictes pour ses employés, notamment ceux travaillant à la Basilique Saint-Pierre.
Ces règles, qui s’inscrivent dans le cadre d’une réforme plus large de la Curie romaine, visent à maintenir une image et une conduite conformes aux valeurs de l’Église catholique. Parmi les nouvelles exigences, on trouve l’interdiction des tatouages visibles et des piercings pour le personnel.
Les employés doivent également veiller à porter une tenue vestimentaire appropriée et décente, adaptée à leur environnement de travail au sein de la Basilique. Ces règles s’appliquent aux quelque 170 employés laïcs de la Fabbrica di San Pietro, le département chargé de l’entretien et de la logistique de la Basilique Saint-Pierre. Elles concernent notamment les « sampietrini », responsables de l’accueil, de la surveillance et de l’entretien du lieu saint.
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Au-delà de l’apparence, les nouvelles directives mettent l’accent sur la conduite morale et religieuse des employés. Il est attendu d’eux qu’ils professent la foi catholique et vivent selon ses principes, y compris dans leur vie privée et familiale.
La confidentialité est un autre aspect important de ces nouvelles règles. Les employés sont tenus de respecter le secret sur les informations sensibles auxquelles ils pourraient avoir accès dans le cadre de leur travail, en particulier celles relevant du « secret pontifical« .
Ces mesures traduisent la détermination du Vatican à protéger l’intégrité et la dignité de ses institutions, tout en veillant à ce que ses employés représentent les valeurs de l’Église catholique dans leur vie professionnelle et personnelle.
Et voilà. L’église rejette les petits, les pauvres, les tatoués et les percés.
S’ils viennent nous parler d’évangile, on s’en souviendra.