Ces dernières années, le Mexique, et en particulier l’État de Morelos, fait face à une crise humanitaire alarmante : la disparition de nombreux enfants, majoritairement des jeunes filles. Depuis le début du mandat du gouverneur Cuauhtémoc Blanco Bravo le 1er octobre 2018, 379 disparitions de mineurs ont été enregistrées dans cet État.
Face à cette tragédie croissante, l’Église catholique, fidèle à son rôle de gardienne des âmes et des familles, a sonné l’alarme, appelant à la vigilance et à la prière pour protéger les plus vulnérables.
L’appel pressant de l’évêque Ramón Castro
Dans une lettre datée du 17 septembre, Mgr Ramón Castro, évêque de Cuernavaca, a alerté ses fidèles, les prêtres et les catéchistes à travers son diocèse, les exhortant à prendre toutes les précautions nécessaires. Cette mise en garde intervient après que des rapports inquiétants ont été publiés dans les médias, confirmant l’existence d’un gang criminel spécialisé dans le vol d’enfants, une situation corroborée par les autorités locales. Le prélat a ainsi rappelé à tous la responsabilité commune de veiller sur les enfants, non seulement dans les familles, mais aussi dans les centres catéchétiques.
La situation est d’autant plus préoccupante qu’un cas récent a fait la une des journaux locaux. Le 2 juillet, un bébé nommé Joshua a été enlevé dans la ville de Cuautla, située dans l’État de Morelos. Grâce à une opération conjointe entre le Bureau du procureur général et le Secrétariat de la Défense nationale, Joshua a finalement été retrouvé en vie le 17 septembre, avec d’autres enfants victimes de ce réseau de trafic. Cinq personnes ont été arrêtées, soupçonnées de participation à cette organisation criminelle.
Une crise qui dépasse les frontières locales
Les statistiques du gouvernement central sont accablantes : depuis 2018, des centaines d’enfants ont disparu, avec une majorité de filles. Cette crise révèle un problème de sécurité public majeur dans la région, mais elle s’étend bien au-delà de Morelos. D’autres États mexicains sont également touchés par ces disparitions, exacerbées par les failles dans la protection des enfants et la corruption rampante.
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Mgr Castro, avec sagesse et discernement, a insisté sur l’importance de signaler le moindre soupçon aux autorités municipales, et de ne jamais baisser la garde. Il a également appelé la communauté catholique à se tourner vers la prière pour transformer cette situation inquiétante en un climat de paix et de sécurité. L’Église, en tant qu’institution protectrice, demeure un rempart pour les familles dans ces moments de crise.
Une réponse catholique face à l’insécurité
Le devoir des fidèles est donc d’œuvrer activement pour la sécurité des plus faibles, tout en redoublant d’efforts dans la prière. Car il est important de se rappeler que, bien que la vigilance humaine soit essentielle, la prière est l’arme la plus puissante que nous ayons pour solliciter la protection de Dieu sur les enfants et les familles.
Face à cette situation dramatique, il est important de rappeler que la défense de la vie humaine, et en particulier celle des enfants, est au cœur de la mission de l’Église. Cette mission, fondée sur l’enseignement du Christ, nous appelle à protéger les plus vulnérables, à dénoncer l’injustice et à prier sans cesse pour que la justice divine et humaine soit rendue.
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