À Marseille, ville profondément marquée par son héritage catholique, une nouvelle polémique a éclaté : la déprogrammation soudaine du film « Sacré Cœur ». Le maire socialiste Benoît Payan a décidé d’annuler la projection du film à peine une heure avant sa diffusion prévue au château de la Buzine, invoquant le principe de laïcité.
Cette décision a immédiatement suscité la colère de nombreux élus et fidèles. La sénatrice LR Valérie Boyer a dénoncé un acte de censure ouvertement discriminatoire : « Marseille a accueilli le Pape mais le Maire fait déprogrammer le film Sacré Cœur au nom de la laïcité », a-t-elle écrit sur X, avant d’ajouter avec amertume : « Bientôt la suppression du marché de Noël, des crèches, des croix, des expos provençales ou des livres parlant de Jésus dans les bibliothèques ? ».
Une censure au parfum d’anticatholicisme
Le film « Sacré Cœur », réalisé par Steven Gunnell, ancien membre du groupe Alliage, et sa compagne Sabrina, retrace la naissance de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, symbole par excellence de l’amour divin. Rien de politique, rien d’extrémiste : une œuvre spirituelle et culturelle, projetée dans un lieu culturel. Pourtant, le maire a préféré céder à une interprétation rigide et idéologique de la laïcité, au détriment de la liberté d’expression.
Le maire des 11e et 12e arrondissements, Sylvain Souvestre, a lui aussi exprimé son indignation :
« Je suis très surpris que l’argument de la laïcité soit mis en avant pour justifier ladite annulation, alors qu’un film a une valeur culturelle, qui plus est dans un lieu culturel. » Il a rappelé qu’une telle restriction ne peut être légitime que si elle repose sur une base légale, vise un objectif précis et reste proportionnée. Ce qui n’est manifestement pas le cas ici.
« Réveillez-vous les Marseillais »
Le réalisateur Steven Gunnell a réagi avec émotion dans une vidéo devenue virale. Il a appelé les habitants à se lever contre cette atteinte à la liberté culturelle :
« Vous avez le droit de voir ce film si vous avez envie de le voir. Ce n’est pas possible que ce film soit boycotté à Marseille, première ville de France consacrée au Sacré-Cœur de Jésus. Réveillez-vous les Marseillais. Ne vous laissez pas faire. »
Ce cri du cœur résonne d’autant plus fort que son film, lancé le 1er octobre, a déjà rassemblé plus de 40 000 spectateurs en une semaine, preuve que le public attendait cette œuvre avec ferveur.
Une hostilité assumée contre le christianisme
Le réalisateur a révélé avoir subi plusieurs refus de promotion avant même cette déprogrammation. La régie MediaTransports, responsable des affiches dans les métros et gares de la SNCF et de la RATP, a refusé la campagne publicitaire, estimant le film « confessionnel et prosélyte », donc « incompatible avec le principe de neutralité du service public ».
Un argument absurde, quand on sait que ces mêmes espaces publicitaires affichent sans scrupules des films d’horreur comme « La Nonne », « L’Exorciste » ou « Conjuring », tous centrés sur le surnaturel et le démon. Le cinéaste l’avait déjà dénoncé sur Europe 1 : « Donc, ‘La Nonne’, ‘L’Exorciste’, ‘Conjuring’, oui, Jésus non. » Une phrase qui résume à elle seule le climat de deux poids, deux mesures qui règne en France dès qu’il s’agit du christianisme.
La laïcité dévoyée
Il faut bien comprendre que la laïcité française n’a jamais signifié la censure du religieux. Elle garantit au contraire la liberté de conscience et la libre expression des convictions, pourvu qu’elles ne troublent pas l’ordre public. Ce qui est ici bafoué, c’est précisément l’esprit de la loi de 1905 : on ne protège plus la neutralité de l’État, on impose le silence à la foi chrétienne.
Et quelle ironie ! La ville de Marseille, qui a eu l’honneur d’accueillir le pape François il y a tout juste un an, devient aujourd’hui le symbole d’un anticléricalisme municipal digne des années 1880.
Une France à réveiller
Face à cette situation, les paroles du réalisateur sonnent comme un avertissement : « On a le droit d’exister, de se montrer et de vivre. » Ce combat dépasse le seul cadre d’un film. Il touche à l’identité même de la France, fille aînée de l’Église, et à la liberté de transmettre son héritage spirituel.
Ce qui s’est passé à Marseille n’est pas une simple anecdote : c’est un signe des temps. La France oublie ses racines, et chaque fois qu’un maire invoque la laïcité pour faire taire le nom du Christ, c’est une part de son âme qui s’éteint.
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Sauf erreur de ma part, Marseille était la première ville consacrée au Sacré-Coeur