Par quelle race et par quel peuple l'univers sera dominé ?
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Par quelle race et par quel peuple l’univers sera dominé ?


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Durant le XIXᵉ siècle, l’historien Treitschke demandait : « A qui appartiendra le sceptre de l’Univers ? Qui imposera ses volontés aux autres nations, affaiblies ou en décadence ? N’est-ce pas l’Allemagne qui aura la mission d’assurer la paix du monde ? »

« La Russie., colosse immense et en formation, aux pieds d’argile, sera absorbée par ses difficultés économiques et intérieures. L’Angleterre, plus forte en apparence qu’en réalité, verra sans doute ses colonies se détacher d’elle et s’épuisera en des luttes stériles.

La France, toute à ses discordes intestines et aux luttes des partis, s’enlisera de plus en plus dans une décadence définitive. Pour l’Italie, elle aura assez à faire si elle veut assurer un peu de pain à ses enfants. L’avenir appartient donc à l’Allemagne, à laquelle viendra se joindre l’Autriche, si elle tient à vivre. »

Ainsi pense l’Allemagne.

L’Angleterre a des espérances semblables. Ayant l’empire des mers et étant résolue de le garder à tout prix, aucun peuple, pense-t-elle, n’est en mesure de prendre sur elle l’hégémonie mondiale. Les États-Unis ont la même ambition.

« Le centre de gravité de l’activité humaine se déplace rapidement, et dans un avenir qui n’est pas éloigné, l’Amérique conduira le monde. »

Ainsi parle Mgr Ireland, l’un des interprètes les plus fidèles de l’âme américaine.

Qu’en sera-t-il ? C’est le secret du Pouvoir occulte. Mais c’est plus encore le secret de Dieu. En aucune question, en aucune occasion, il n’a été plus vrai de dire : l’homme propose et Dieu dispose. Les ambitions, non plus les ambitions de frontières, comme autrefois, mais les ambitions de races, sont partout éveillées, armées, prêtes à risquer l’enjeu de l’empire universel.

Le Pouvoir occulte observe depuis des siècles. Il a ses hommes près de tous les souverains, dans les ministères de tous les gouvernements, dans la diplomatie et dans les armées des divers peuples. Par eux, depuis qu’est ouverte l’ère de la Révolution, il surveille, il suggère, il donne des impulsions auxquelles les États obéissent, celui-ci de gré, celui-là de force.

« Les gouvernements de ce siècle, dit lord Beaconsfield, qui était en situation de le savoir mieux que qui que ce soit, n’ont pas affaire seulement aux gouvernements, aux empereurs, rois ou ministres, mais encore aux sociétés secrètes dont il faut tenir compte. Au dernier moment, elles peuvent mettre à néant tous les arrangements, elles ont des agents partout, des agents sans scrupules, elles se servent même de l’assassinat, et peuvent, s’il le faut, amener un massacre ».

Par ces sociétés, les gouvernements qu’elles favorisent peuvent en tout cas susciter chez ceux de leurs voisins qui pourraient les troubler dans leurs opérations des difficultés, des troubles et même des révolutions. Nous en avons eu un exemple tout récent, après bien d’autres antérieurs qu’il est inutile de. rappeler.

En 1899, à l’époque de la guerre du Transvaal, le fils de M. Chamberlain, ministre des colonies d’Angleterre, écrivit à l’un de ses amis une lettre qui fut publiée par un journal suisse. Il y disait :

« Pour ce qui est de la France, outre les assurances du gouvernement, nous sommes garantis de toutes représailles de Fachoda par les événements intérieurs qui vont s’y dérouler : si nous ne pouvons guère compter sur l’affaire Dreyfus ; qui est usée ; si le procès de la Haute-Cour ne semble pas créer une sensation suffisante pour absorber entièrement l’attention de la nation, nous savons que, dès la rentrée du Parlement de Paris, le gouvernement introduira, avec l’appui de la majorité, différents bills contre les catholiques, qui, par leur violence, pourront plonger la France dans un état de surexcitation extrême ; nous savons qu’on est décidé à l’éviction de plusieurs des plus importants des ordres de religieuses et que rien que cela suffira pour nous mettre à l’abri de ce côté-là ».

Quel jour ces paroles jettent sur la politique générale extérieure, et en particulier sur ce qui se passe chez nous, en cette France constamment troublée et divisée, agonisant presque sous l’effort des traîtres, qui, de l’intérieur, favorisent l’étranger ! Sans doute, le pouvoir occulte a à compter avec des vues et des volontés qui viennent contrarier les siennes.

Mais les moyens dont il dispose lui permettent à la longue de tirer également profit de ce que ces volontés ont produit. Peut-on, par ce qui s’est passé aux siècles précédents et par ce que nous avons sous les yeux, se faire une idée de la marche que suit le Pouvoir occulte avec le concours des puissances à son service ?

La première œuvre a été de dissoudre la chrétienté, de briser l’unité catholique. Ce fut accompli au XVIe siècle par les hérésies et les schismes. La seconde, celle qui s’achève, est de subordonner les nations catholiques aux nations protestantes. Pour cela, il y a eu entente, plus ou moins ouverte entre l’Angleterre et la secte.

Au XVIII e siècle, l’Angleterre a semé les loges sur tous les points de l’Europe. En retour, les loges suscitèrent partout les révolutions pendant lesquelles l’Angleterre put s’élever sans obstacle au point de grandeur et de puissance où nous la voyons. Déjà, elle avait pu s’emparer de Gibraltar, cet incomparable point stratégique qui lui donnait la clef de la Méditerranée.

Elle installe ses loges de surveillance navale à Cadix, Barcelone, Lisbonne et autres ports de mer. Sous Louis XV et Louis XVI, elle parvient, par des moyens identiques à ceux employés aujourd’hui, à détruire notre flotte et à s’emparer de nos colonies. De nos jours la complaisance ou la trahison de nos gouvernants lui ont sacrifié Fachoda, l’Égypte, et nos pêcheries de Terre-Neuve.

La prépondérance des nations protestantes sur les nations catholiques se poursuivait d’ailleurs par les guerres de la Prusse contre l’Autriche et contre la France, par l’annexion de l’Amérique du Sud à l’Amérique du Nord au détriment de l’Espagne, par le sacrifice qu’a fait la France de l’admirable possession du canal de Panama, qui commande les évolutions économiques de l’avenir, à l’unité américaine, et par celui de la presqu’île indo-chinoise qui sera fait avant dix ans à l’unité asiatique.

Il semble que les conquêtes de Napoléon, en exaltant la France, soient venues traverser ce plan. Mais, à quoi ont-elles abouti ? à rendre la Fille aînée de l’Église moins grande et plus faible qu’elle n’était, à raviner l’Europe, à abattre les frontières des petits États et à semer partout les idées révolutionnaires.

En même temps qu’il abaisse les nations catholiques au profit des nations protestantes par la diplomatie et la guerre, le Pouvoir occulte prépare, par la propagande des principes de 89, rétablissement en tous pays du gouvernement républicain et de la souveraineté du peuple.

Lorsqu’elles jugent le moment venu, les sociétés secrètes soulèvent les passions, excitent les révoltes, font éclater les révolutions et proclament la République. Si longtemps que la Franc-Maçonnerie voit chez un peuple, le monarque se prêter à l’exécution de ses desseins, elle le soutient, elle augmente son pouvoir par une bureaucratie plus concentrée et une augmentation de puissance militaire.

C’est ce qui se voit en Prusse et aussi en Italie. Il n’en sera point toujours ainsi. Pour l’Italie, c’est certain : elle sera mise en république comme le seront l’Espagne et le Portugal. Pour la Russie, la voilà déjà livrée au parlementarisme. En sera-t-il de même de la Prusse, de l’Angleterre ?

En novembre 1872, l’Univers reçut d’une source très sûre une série de communications fort précieuses sur un conciliabule des sociétés secrètes tenu à Locano les 29-31 octobre. Là étaient représentés les Grands-Orients de Rome, de Naples, de Palerme, de Florence, de Turin, de Gênes. Félix Pyat y était délégué pour la France, Kossuth pour la Hongrie. Klapka pour la Suisse, le général Etzel pour la Prusse.

Le général Etzel présida. il y dit :

« M. de Bismarck est intéressé plus qu’on ne pense à travailler dans le sens de la démocratie. Pour le moment, l’Allemagne demeure forcément en dehors du mouvement républicain ; mais la raison en est très simple : elle n’a pas achevé son unité. Le grand chancelier a fait une grosse besogne, et, quelque pressé qu’il soit, il faut du temps.

Or, pendant que la France, l’Italie, l’Espagne, tout le monde latin enfin sera dans les convulsions d’une transformation sociale, il accomplira plus facilement, croit-il, les exécutions souveraines qu’il a méditées et portera le dernier coup à l’Empire d’Autriche.

Cela finit, on verra 1″Allemagne entière acclamer la République et envoyer promener son Empereur. »

Le général Etzel ajouta à ces communications :

« M. de Bismarck est à nous entièrement, et le jour où nous le verrons titubant, nous lui retirerons notre confiance. Il le sait très bien. »

La secte aurait-elle voulu tout récemment faire sentir à Guillaume II qu’il n’avait point à « tituber » 

Le monde vit avec stupéfaction l’Allemagne faire comparaître son Empereur devant le tribunal des représentants et le faire condamner par eux à l’unanimité ! Un mois auparavant, qui n’aurait souri si on lui avait annoncé la séance historique du Reichstag ?

Reste l’Angleterre. Le Pouvoir occulte veut-il continuer à employer ses services ? Le roi Edouard VII a bien semblé dans toute sa conduite poursuivre la résolution d’accéder à la présidence des États européens, vouloir réaliser l’impérialisme de Chamberlain. Mais pouvait-il compter que sera continuée l’aide que la Maçonnerie internationale a accordée à son pays depuis deux siècles ?

Quelque chose de semblable, de plus grave peut-être que ce qui venait de se passer en Allemagne a commencé en Angleterre. Tous les peuples, à raison du rôle que l’Angleterre a dans le monde, ont suivi avec anxiété les péripéties de la lutte électorale qui a eu lieu à la fin de l’année 1909. Le courant révolutionnaire allait-il emporter l’Angleterre à son tour?

Asquith, Lloyd Georges et leurs collègues se montrèrent décidés à ruiner le pouvoir de la Chambre des lords qui, semblable au sénat romain, a tendu toutes les forces nationales à acquérir la domination des mers et des terres les plus éloignées. Allaient-ils réussir ? Le sort futur du globe semblait dépendre tout entier de la victoire ou de la défaite du patriciat britannique.

À l’heure où nous écrivons (1910), rien n’est définitivement obtenu et Edouard VII vient de mourir. Le ministère s’appuie sur une majorité où les éléments révolutionnaires ont le rôle prépondérant. Vont-ils emporter l’Angleterre, après qu’ils lui ont servi à emporter les nations qui faisaient obstacle à son ambition?

Les faits actuels ne tranchent pas la question. Ils n’ajournent pas non plus indéfiniment la solution. Le problème est posé ; il continuera d’agiter les esprits, en Angleterre et ailleurs. S’il a suffi de porter une main téméraire sur les prérogatives et les privilèges de l’aristocratie pour que la vieille Angleterre apparût ébranlée sur ses bases, que pourrait-il advenir de l’empire d’Allemagne, assurément moins fortement cimenté !

Aussi le Pouvoir occulte, c’est-à-dire le gouvernement secret qui dirige la race juive vers les destinées auxquelles elle se croit appelée depuis tant de siècles et qu’elle compte atteindre de nos jours, ce pouvoir suit, on en peut douter, d’un regard attentif tous les événements.

Or, il semble actuellement porter son attention sur le développement de la puissance américaine et l’exaltation de ses ambitions. Il n’ignore point non plus ce qui se passe en Asie. Peut-être a-t-il aidé le petit peuple japonais à battre le colosse russe. Il favorise probablement l’alliance des États-Unis et du Japon. II sait combien de milliers d’hommes peut fournir la Chine et combien il sera facile dans quelques années de les jeter sur l’Europe armés des engins de guerre qu’elle nous aura empruntés.

De son alliance avec la Franc-Maçonnerie, l’Angleterre a tiré son hégémonie sur les mers, et par elle a conquis son empire, le plus grand qui soit, qui ait été ; de son côté, la maçonnerie internationale a mis au service du Pouvoir occulte la puissance de destruction que l’Angleterre tenait d’elle. Cette entente et cette collaboration seront-elles éternelles ?

À l’heure actuelle, l’une et l’autre prennent leurs dispositions pour la prochaine conflagration. Mais cette conflagration, si elle fait les États-Unis d’Europe, ne créera point encore la république universelle ; et pour achever la réalisation de son rêve, le Pouvoir occulte médite, peut-être, de briser avec l’Angleterre et de traiter avec l’Amérique ou avec la race jaune.

La nation juive n’a d’autre moyen d’action pour la réalisation de ses projets que la parole et l’argent. Il lui faut de plus une force. Cette force, l’Angleterre la lui a prêtée jusqu’ici, elle la prêtera encore vraisemblablement pour le prochain bouleversement. Mais après ?

Tout homme intelligent, capable d’observer, de suivre les événements, de leur demander leurs causes et leurs suites, surprend partout les prodromes de formidables événements qui, semble-t-il, doivent changer la face du monde. Le Pouvoir occulte qui les a préparés en bien des points, les conduira-t-il à son gré ?

Arrivera-t-il à constituer cette République universelle qui fera du juif le maître du monde ? Quelle que soit l’intelligence avec laquelle il a su tirer parti de tout, et l’habileté avec laquelle il a séduit les princes pour mener ceux-ci, à leur perte, et ceux-là au faîte de la puissance rêvée, il est au-dessus de lui une plus grande habileté, une intelligence plus pénétrante et une puissance qui surpasse sa puissance.

Au-dessus de lui, au-dessus de tout, il y a Dieu, Dieu tout-puissant. Il a créé le monde pour sa gloire, la gloire inexprimable, inconcevable, qui lui sera éternellement rendue par toutes ses créatures, sans exception, quoique diversement, les unes en manifestant sa bonté, les autres en manifestant sa justice.

Jusqu’au jour des suprêmes rétributions, il les laisse à leur libre arbitre, de telle sorte cependant que les méchants comme les bons, le mal comme le bien, servent à l’accomplissement des desseins de la sagesse infinie.

Ce que M. Donoso Cortès a dit du démon, nous pouvons l’entendre ici du Pouvoir occulte :

« Lucifer n’est pas le rival, il est l’esclave du Très-Haut. Le mal qu’il inspire ou qu’il introduit dans l’âme et dans le monde, il ne l’introduit pas, il ne l’impose pas sans la permission du Seigneur ; et le Seigneur ne lui laisse cette licence que pour châtier les impies ou pour purifier les justes par le fer brûlant de la tribulation.

De cette sorte, le mal même arrive à se transformer en bien sous la conjuration toute-puissante de celui qui n’a d’égal ni pour la puissance, ni pour la grandeur, ni pour le prodige ; qui est celui qui est, et qui a tiré tout ce qui est en dehors de Lui, des abîmes du néant »

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Satan, la synagogue et la maçonnerie poursuivent leur dessein avec un succès qui, sans doute, paraîtra, à une certaine heure, se réaliser complètement. Le Souverain Maître de toutes choses, les attend à ce jour, pour réaliser ce que David a Vu et entendu il y a trente siècles dans l’une de ses extases prophétiques (psaume 2) :

01 Pourquoi ce tumulte des nations, ce vain murmure des peuples ?

02 Les rois de la terre se dressent, les grands se liguent entre eux contre le Seigneur et son messie :

03 « Faisons sauter nos chaînes, rejetons ces entraves ! »

04 Celui qui règne dans les cieux s’en amuse, le Seigneur les tourne en dérision ;

05 puis il leur parle avec fureur , et sa colère les épouvante :

06 « Moi, j’ai sacré mon roi sur Sion, ma sainte montagne. »

07 Je proclame le décret du Seigneur ! + Il m’a dit : « Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.

08 Demande, et je te donne en héritage les nations, pour domaine la terre tout entière.

09 Tu les détruiras de ton sceptre de fer, tu les briseras comme un vase de potier. »

10 Maintenant, rois, comprenez, reprenez-vous, juges de la terre.

11 Servez le Seigneur avec crainte, rendez-lui votre hommage en tremblant.

12 Qu’il s’irrite et vous êtes perdus : soudain sa colère éclatera. Heureux qui trouve en lui son refuge !

Source : La Conjuration antichrétienne tome 2 – Mgr Henri Delassus – 1910

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