Le dimanche 19 mai est le dimanche de la Pentecôte, et les lectures de la messe – Actes 2:1-11 ; Psaume 104:1, 24, 29-31, 34 ; 1 Corinthiens 12:3-7, 12-13 ; et Jean 20:19-23 – présentent un certain nombre de symboles du Saint-Esprit : un vent fort et impétueux ; des langues de feu ; des races réunies ; et le souffle de Jésus sur les apôtres.
Le Saint-Esprit est comme un vent fort et impétueux, parce que le Saint-Esprit a une direction claire et veut emmener tout le monde avec lui. Le vent est une force invisible qui rafraîchit ; il en va de même pour le Saint-Esprit.
Le Saint-Esprit est une langue de feu, non pas un feu sauvage qui détruit, non pas un feu stationnaire à côté duquel nous devons nous blottir, mais un feu qui nous est accordé et qui transforme ce qu’il touche.
L’Esprit Saint unit les gens et fait tomber les barrières. Lorsque saint Pierre prend la parole après avoir reçu l’Esprit Saint, il parle avec audace, détermination, mais aussi de manière attrayante, attirant de nombreuses personnes à la foi. Il ne condamne pas, n’insulte pas et ne disperse pas les gens à cause de leur faiblesse ; il les défie et les appelle à la grandeur, chacun dans sa propre langue.
L’Esprit Saint est le souffle de Dieu en nous. Il souffle sur ses apôtres et leur donne la capacité de pardonner les péchés. Il souffle aussi sur nous et nous devenons ses représentants. « Car nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps, que nous soyons juifs ou grecs, esclaves ou libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit », comme le dit la deuxième lecture.
Le Catéchisme de l’Église catholique (n° 694-700) mentionne d’autres symboles de l’Esprit Saint qui méritent d’être pris en considération :
L’Esprit Saint est comme l’eau. L’eau remplit tout ; elle est douce comme la rosée ou forte comme une inondation ; elle s’infiltre dans ce qui la laisse pénétrer, apportant la vie, et repousse ce qui ne la laisse pas pénétrer.
Le Saint-Esprit est une onction, un sceau sacramentel. L’Esprit nous marque comme appartenant à Dieu, nous incorpore dans sa famille et nous relie à sa compagnie de saints.
Le Saint-Esprit est comme un nuage et une lumière. L’Esprit est comme un nuage parce que Dieu est un mystère et comme une lumière parce que le mot « mystère » signifie qu’il est trop brillant pour que nous puissions le comprendre pleinement.
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Le Saint-Esprit est comme une main ou un doigt. C’est une main qui travaille, qui tend la main, qui guérit et qui bénit.
Le Saint-Esprit est comme une colombe. Une colombe peut voler haut ou marcher légèrement, et sa beauté est subtile et apaisante.
Tous ces symboles trouvent un écho puissant dans la prière britannique du XIIIe siècle que saint Jean-Paul II a récitée lors de sa visite en Grande-Bretagne :
Lavez ce qui est impur.
Arrosez ce qui est desséché.
Guérissez ce qui est malade.
Plier ce qui est rigide.
Réchauffez ce qui est froid.
Redresser ce qui est tordu.
Cet article a été publié originellement par le National Catholic Register (Lien de l’article). Il est republié et traduit avec la permission de l’auteur.