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Entretien avec Alain Escada président du parti politique Civitas

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Entretien avec Alain Escada président du parti politique Civitas

Nous vous proposons aujourd’hui de retrouver notre entretien avec Monsieur Alain Escada, président du parti politique Civitas et figure catholique française très connue.

LECATHO : Quel a été votre parcours politique ?

ESCADA Alain : Je suis né en Belgique. Durant mon adolescence, mon grand-père m’a emmené écouter une conférence d’un homme alors déjà âgé, mais extraordinairement énergique et charismatique, le Lieutenant-Général Emile Janssens, ancien commandant en chef de l’armée coloniale belge.

J’ai été tellement impressionné par ce personnage que je suis revenu l’écouter et lui ai demandé, bien simplement, du haut de mes seize ans, ce que je pouvais faire pour lui. Au bout de quelques mois, il m’a proposé de devenir, lors de mes temps libres, son secrétaire particulier.

Ce fut très enrichissant pour moi de suivre ce général qui avait entretenu des correspondances avec le Général Franco, avec Oliveira Salazar, chef du gouvernement portugais, avec Mgr Lefebvre, avec le philosophe Marcel De Corte, etc…

Par l’intermédiaire de ce général, j’ai fait connaissance avec beaucoup d’acteurs de la mouvance nationale-catholique. Par la suite, on m’a confié la direction d’une association catholique belge – Belgique et Chrétienté – pour laquelle j’ai obtenu le label de « lobby catholique » auprès du Parlement européen, grâce à quelques contacts avec des députés européens, et que j’ai utilisé comme fer de lance contre les provocations blasphématoires en Belgique. Au début des années 2000, j’ai aussi dirigé un hebdomadaire intitulé Polémique.

Voilà la description, très synthétisée, de mon parcours politique précédent celui de mon engagement à la tête de Civitas.

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LC : Vous êtes donc catholique, quel genre de catholique, plutôt « sédévacantiste » « conciliaire » ou « tradi » ?

EA : Je considère être un catholique désireux d’être fidèle à l’intégralité de la Tradition de l’Église catholique, apostolique et romaine.


LC : Que pensez-vous du Pape François actuellement ?

EA : Pour résumer, nous avons là un occupant du trône pontifical œuvrant à achever le travail de subversion au sein de l’Église catholique, professant des hérésies et prenant le contre-pied de la doctrine catholique enseignée pendant près de deux mille ans. C’est à mon sens un agent de la Révolution au service du Nouvel Ordre Mondial.


LC : Pourquoi avoir fondé Civitas ?

EA : Je n’en suis pas le fondateur, mais l’héritier. Civitas a été fondé en 1999 par l’Amiral de Penfentenyo, le Général Chrissement, le Colonel Xavier Pierson et Robert Davion. À l’époque, il s’agissait avant tout de mettre en place un institut de formation catholique destiné à faire connaître la Doctrine sociale de l’Église auprès des catholiques désireux de s’engager dans la Cité. Après une dizaine d’années d’existence sous cette forme, l’équipe des fondateurs, m’a proposé de prendre la relève. J’ai dès lors cherché à dynamiser Civitas, considérant que la formation seule ne suffit pas et qu’elle est stérile si elle ne débouche pas sur l’action.


LC : Combien d’adhérents compte Civitas en 2022 ?

EA : Civitas compte plus de deux mille membres répartis en soixante-sept sections à travers la France métropolitaine et l’Outre-Mer. Nous avons également développé Civitas en Suisse, en Belgique, au Québec et nous inaugurerons bientôt notre présence en Espagne.


LC : Comment est financé Civitas ?

EA : Très simplement grâce à la seule générosité de ses membres et sympathisants.


LC : Sachant que la république est une cause importante de nos malheurs et est notre châtiment juste, pensez-vous qu’il est nécessaire de participer à ce jeu des partis et à cette mascarade ?

EA : L’action politique menée par Civitas se fait sans aucune illusion à l’égard du système. Nous répétons souvent que, dans le contexte actuel, il est absurde de penser que la France puisse être sauvée par des élections présidentielles ou législatives. La participation à une élection de cet ordre n’a d’intérêt que pour mieux faire connaître nos idées. Par contre, les élections municipales ont un intérêt réel, même si la République a fortement réduit le pouvoir municipal. La commune reste à nos yeux l’échelon le plus naturel d’une élection. On votait d’ailleurs au niveau communal bien avant la révolution de 1789.


LC : Il me semble que vous participerez aux élections législatives républicaines à venir, combien de candidats Civitas se présentent en tout et où ?

EA : La stratégie choisie par Civitas est de présenter des candidats dans une seule circonscription. Il s’agit de la cinquième circonscription de la Loire. Une circonscription dans laquelle, au cours des deux dernières années, Civitas a participé à toutes les manifestations contre la tyrannie mondialiste sous prétexte sanitaire. Notre objectif est avant tout d’y développer notre visibilité avec un discours sans concession.


LC : Pourriez-vous, si un de vos candidats est élu à la députation, vous allier à des députés RN ou encore Reconquête! ou agir sous leur giron ?

EA : En aucune façon. Si, par la grâce de Dieu, notre candidat Yann Esteveny était élu député, il assumerait de porter les idées de Civitas à l’Assemblée nationale. Des idées réellement en rupture avec le Système. Il serait hors de question que notre député agissent sous le giron d’une autre formation politique. Il pourrait par contre donner mauvaise conscience à quelques élus dits du camp national prêts à bien des reniements pour tenter d’être « dédiabolisés« .


LC : Avez-vous développé une stratégie de communication afin de toucher les jeunes générations complètement matrixés par l’Éducation nationale, sombrant dans l’ethno-masochisme, le rejet de leur religion et la décadence ?

EA : Nous essayons de plus en plus de soigner le graphisme de nos affiches et de nos tracts. Nous sommes conscients que les jeunes sont souvent hypnotisés par les écrans. Il faut donc aussi tenter de les atteindre par les vidéos ainsi que les réseaux sociaux. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour nous aider à développer cette stratégie de communication.


LC : Civitas organisait ce 8 mai 2022 un hommage à Sainte Jeanne d’Arc à Paris, pouvez-vous nous dire ce qu’incarne à titre personnel notre Sainte Jeanne ?

EA : Sainte Jeanne d’Arc est pour moi un modèle de vertus. Son infinie confiance en Dieu, son désir inébranlable de servir Dieu, son immense amour pour son pays, son courage, sa persévérance, sa détermination, son abnégation, sa répartie (il faut lire les minutes de son procès pour en mesurer l’ampleur) en font une héroïne nationale magnifique et un exemple pour toute âme bien née.


LC : J’en profite aussi pour dire que Jeanne était une paysanne, venant du petit peuple. Pourquoi n’entendons pas Civitas plus que ça face aux iniquités commises contre les pauvres et plus récemment avec la réforme chômage en France ? Que voulez-vous dire aux pauvres qui vont devoir vivre avec 630 € de chômage par mois dorénavant, lorsque nous avons travaillé en touchant le SMIC ?

EA : Si l’on entend pas assez Civitas sur ce sujet, c’est avant tout parce qu’on ne nous donne pas la parole sur le sujet. Civitas a très peu accès aux médias. Mais à chaque fois que je suis invité à faire une conférence ou un discours sur un sujet qui s’y prête, j’essaye d’aborder cette importance de la justice sociale.

Civitas n’est pas la voix d’un catholicisme bourgeois. Nous dénonçons tout autant le communisme que l’ultra-capitalisme. Nous sommes des catholiques sociaux, comme l’ont été autrefois Albert de Mun et La Tour du Pin.

Nous savons qu’il faut se battre pour le juste salaire, pour le juste prix, pour la défense des plus humbles. Notre combat anti-mondialiste est directement lié à notre combat social. Car il faut bien avoir conscience que le plan du Great Reset promu par le Forum économique mondial de Davos et son gourou Klaus Schwab passe par un appauvrissement général de nos populations et la disparition de la classe moyenne.

Le Great Reset c’est un totalitarisme au service de l’hyper-classe, avec des milliardaires cosmopolites qui s’enrichissent toujours plus tandis que le reste de la population est poussé à la misère. La place que prennent de plus en plus les robots et l’intelligence artificielle dans le monde du travail pénalisera en premier lieu les plus pauvres.


LC : Comme disait L’abbé Pierre : « Et quand le soir, dans vos belles maisons, vous allez embrasser vos petits-enfants, avec votre bonne conscience, vous avez probablement plus de sang sur vos mains d’inconscients, au regard de Dieu, que n’en aura jamais le désespéré qui a pris les armes pour essayer de sortir de son désespoir. » Pensez-vous qu’un mouvement extrêmement plus violent que les gilets jaunes va voir le jour dans les 5 prochaines années ?

EA : C’est probablement inévitable, parce que le nouveau monde qui se construit sera de plus en plus insupportable et injuste. Mais ce nouveau monde sera aussi de plus en plus totalitaire et répressif.


LC : Le créneau social est actuellement et majoritairement conquis par les socialistes et autres humanistes athées dégénérés, notre autorité religieuse, elle, est occupée avec les migrants africains et ukrainiens, pensez-vous que Civitas évoluera sur la question sociale en France et mettra vraiment les moyens dans le futur pour reconquérir ce sujet politique laissé à des mains impies ?

EA : La réalité de terrain nous imposera les thèmes sur lesquels il va falloir nous mobiliser dans les mois et les années à venir. La flambée des prix, l’inflation, les pénuries organisées, tout cela directement après deux ans de covidisme forcené, ça va vite laisser beaucoup de gens sur le carreau. Et ce n’est que le début. La misère des Français sera un thème incontournable pour Civitas.


LC : L’image de catholique assez bourgeois et assez cultivé de votre parti politique, est-ce une volonté politique ou c’est parce qu’il est bien plus populaire auprès des grandes villes et moins en zone rurale ?

EA : Détrompez-vous, Civitas est bien mieux implanté dans la France rurale que dans les grandes villes. Et nous recrutons de plus en plus chez des Français modestes. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir parmi nos nouvelles recrues des gens qui ont baigné très à gauche par le passé.

Les lignes ne sont pas figées. Depuis deux ans, Civitas a été en pointe du combat contre la tyrannie mondialiste sous prétexte sanitaire et cela a conduit à des cheminements très intéressants. Civitas n’est pas un mouvement de classe ni de caste. Il y a chez nous des artisans, des paysans, des soignants, des enseignants, comme des gens plus fortunés, sans distinction de classe sociale.

Que beaucoup de nos militants soient cultivés, cela correspond par contre à notre souhait de contribuer à élever les intelligences. L’important n’étant pas le diplôme, mais la capacité à discerner. C’est pourquoi nous proposons régulièrement des formations à nos militants. Le monde est complexe. Les outils de manipulation sont omniprésents. L’éveil des consciences est donc pour nous un enjeu primordial.


LC : Je sais que vous êtes invisibilisé par les médias et l’opinion publique vous décrient comme des « fanatiques intégristes » mais ne pensez-vous pas un jour vous émanciper en créant par exemple une chaîne de télévision comme KTO ou encore TVliberté ?

EA : Pourquoi pas, mais encore faut-il disposer des moyens financiers que cela nécessite pour pérenniser un tel projet. Pour l’instant, nous essayons surtout de tisser des relations avec différents médias dissidents de façon à étendre la portée de nos messages.


LC : Je dois vous connaitre depuis 2015/2016, et je sais que vous aimez traduire la parole en acte concret, malgré tout, votre site internet a encore des parties en « construction » (Immigration, justice, diplomatie,
militaire…) depuis tout ce temps, je note ceci dit la nouvelle charte graphique, cependant, votre programme est un peu confus, comment expliquez-vous ce manque de professionnalisme ? Souhaitez-vous rester un simple parti de niche ?

EA : Je concède volontiers que notre site internet doit être grandement amélioré. Et si des bonnes volontés talentueuses sont disposées à nous aider, je suis preneur. N’hésitez pas à contacter Civitas !

Sur notre programme, je ne pense pas qu’il soit confus. Mais il n’est évidemment pas aussi détaillé que peut l’être le programme d’un parti qui dispose d’élus, de budgets importants et de personnel rémunéré.

Vous parlez de professionnalisme et, par définition, le professionnalisme réclame de l’argent. Or, nous ne sommes pas un parti soutenu par les Rothschild. Et aucune banque d’affaires n’a mis momentanément en congé un de ses directeurs pour lui laisser quelques mois pour récolter des fonds pour notre parti. Je dis cela, sur un ton taquin, en référence à ce que l’on a pu observer récemment concernant un nouveau parti politique très médiatisé et très en vogue chez certains catholiques peu curieux de savoir quelles sont les sources de financement de ce parti placé sous le signe de Zorro.


LC : Pour ma part, je suis royaliste providentialiste, mais je pourrais voter pour un parti catholique qui souhaite mettre de saintes choses en place, il y a quelque choses qui me chagrinent quand même. Votre proximité avec Er. Comment pouvez-vous faire un compromis de cet ordre-là vis-à-vis des hérésies et des blasphèmes prêchés dans quelques-unes de leurs émissions ?   N’êtes-vous pas là normalement pour combattre ce genre de poison qui se répand dans notre société et dans la jeunesse, tout en sachant que vous n’hésitez pas à attaquer durement un « catholique conciliaire » (Pas vous-même, mais des membres tradis de votre parti).

EA : Nous ne faisons de compromis vis-à-vis d’aucune erreur, d’aucune hérésie, d’aucun blasphème, d’où qu’ils viennent. Si je prends le cas du marcionisme, par exemple, nous ne manquons pas de rappeler que c’est une hérésie. Mais ce n’est pas parce que, dans un mouvement, certains cèdent à ce type d’hérésie, que du coup il faille jeter l’anathème sur l’ensemble de ce mouvement et sur tous ceux qui le fréquentent.

Je pars du constat que des décennies de déchristianisation, de subversion, d’esprit révolutionnaire propagé tant par l’éducation nationale que par les médias, les institutions culturelles, le cinéma, le théâtre, etc, ont conduit au règne des idées fausses. Et que le clergé porte lui-même une lourde responsabilité dans cette situation. Dès lors, plutôt que de condamner nommément les uns et les autres, je préfère tenter d’aider un maximum de dissidents, quel que soit le mouvement auquel ils participent, à cheminer vers la Vérité.

Je suis ravi lorsque j’observe les conversions de personnes qui étaient jadis imprégnées d’anticléricalisme ou d’autres mauvais raisonnements et que ces personnes me disent que leur conversion s’est faite par l’intermédiaire de Civitas, de Pierre Hillard et d’autres. 


LC : Que ferait Civitas aux commandes pour empêcher l’islamisation de la France ? Pensez-vous que la réciprocité est une bonne chose pour traiter la question religieuse ? C’est-à-dire que si un pays d’état musulman refuse une église, nous faisons de même en France, pareil pour l’interdiction de culte peu importe la religion, comme récemment chez les hindous en Inde ?

EA : Si Civitas était au pouvoir, le catholicisme redeviendrait religion d’État et c’est la clé pour résoudre ces questions du rôle en France de l’islam, du judaïsme ou d’autres croyances. A partir du moment où le catholicisme redevient religion d’Etat, nous quittons l’actuelle situation récente et absurde qui met chaque religion sur un pied d’égalité.

Une fausse égalité d’ailleurs, puisque dans les faits, aujourd’hui, le catholicisme est la religion la plus maltraitée en France. Il faut rappeler que ce sont les lieux de culte catholiques et les cimetières catholiques qui sont les plus profanés et vandalisés. Mais sans que les médias et les politiciens y accordent la moindre importance, contrairement au moindre graffiti sur une synagogue ou une mosquée.

Et le président de la république n’adresse jamais un mot aux Français pour Noël ou Pâques, mais il a toujours une attention pour les grandes fêtes juives et musulmanes. Pour en revenir au catholicisme restauré en tant que religion d’État, cela permettrait de couper l’herbe sous le pied aux initiatives en faveur de l’islamisation de la France.

Sur la question de la réciprocité que vous évoquez, elle est un complément intermédiaire. Pour citer un exemple, puisque l’Arabie Saoudite ne tolère aucune église sur son sol, ce pays doit se voir interdire au plus vite de financer la moindre mosquée en France, la moindre organisation islamique quelconque en France. Sujet tabou quand on sait combien de politiciens français des partis de pouvoir reçoivent des « petits cadeaux » des monarchies islamiques


LC : Que comptez-vous faire contre la Franc-Maçonnerie si votre parti est au pouvoir un jour, voyez-vous dans cette église de la république un ennemi mortel pour la chrétienté et la France éternelle ?

EA : C’est très simple et écrit à notre programme : nous voulons interdire la franc-maçonnerie et toutes les sociétés secrètes. Pas de place pour les forces occultes.


LC : Et pour conclure, pouvez-vous nous donner les liens de vos différents réseaux pour pouvoir rester au courant de l’actualité de Civitas chaque jour ? (Site, Twitter, Instagram, YouTube…)

EA :

Secrétariat : secretariat@civitas-parti-catholique.com
Téléphone : 07 67 09 67 59
Adresse postale : 1 rue de la Maubette – 03140 Etroussatsite 
Site internet : https://www.civitas-institut.com/
Twitter : https://twitter.com/Civitas_
Facebook : https://www.facebook.com/MOUVEMENTCIVITAS/
YouTube : https://www.youtube.com/channel/UC2QQRXdvgxwgxrlPx8BvkzQ


Merci à Monsieur Alain Escada d’avoir bien voulu répondre à mes questions et j’espère que celles-ci auront également fait en sorte que vous connaissiez un peu mieux Civitas, son président et les idées que ce parti politique catholique incarne.

Je souhaite remercier le secrétariat de Civitas qui nous a répondu très rapidement pour organiser cet entretien avec Monsieur Alain Escada ainsi que l’ensemble des militants de Civitas pour leurs dévotions et leurs nombreux rassemblements toute l’année dans les rues Française.

N’hésitez pas à faire un don pour leur permettre de continuer le combat sur : Don à CIVITAS

Publié par Napo

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